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Bilan Jeu-Vidéo 2012 : Redha_Luffy

redha_luffy — Sat, 05 Jan 2013 14:43:12 +0000

Fin d’année oblige, un bilan doit être dressé sur ce que les développeurs nous ont concocté en cet an de grâce 2012. Certains avaient débuté l’année avec le slogan « 2012, année de la lose », voyons donc ce qu’il en est avec ce bilan jeu-vidéo !

Les très bons jeux ont pris quelques mois pour débarquer, périodes d’après fêtes oblige, et il a fallu attendre le mois de mai pour voir débarquer la première grosse bombe de 2012, j’ai nommé Max Payne 3, série vidéo-ludique mythique qui marquait son grand retour sur le devant de la scène.Un gameplay soigné, une histoire bien menée et un univers sombre à tomber par terre, que demander de plus ? La surprise de l’année vint trois mois plus tard. Le surprenant Sleeping Dogs dont je n’attendais pas grand chose à la vue des vidéos diffusées avant sa sortie, mais qui s’est révélé être très fun, avec une magnifique ville à parcourir et un gameplay simple mais efficace. Les deux derniers jeux que j’ai choisi étaient très attendus, et ils ne m’ont pas déçu ! Il s’agit de deux jeux d’infiltration, Dishonored et Hitman Absolution. Chacun dans son registre, ils ont su donner aux joueurs la possibilité de choisir comment accomplir leur mission (bien qu’ils favorisent tous deux l’infiltration), des univers riches (steampunk pour l’un et réaliste teinté d’extravagance tarantinesque – les assassins déguisées en nonnes tout en latex…) et un juste équilibre entre fun et difficulté. D’autres ont marqué cette année, comme Assassin’s Creed III, Mass Effect 3, Far Cry 3 ou encore Borderlands 2, mais mon manque ou mon absence de temps de jeux sur ces titres ne me permet pas de les inclure dans ce top, même s’ils le méritent probablement.

Mes flops ne seront pas très nombreux, il s’agira plutôt de coups de gueule. Premier visé : Black Ops 2, qui nous re-re-re-re-re-sert le même jeu, bon certes, mais toujours identique à quelques designs, histoire et armes près que ses prédécesseurs. Deuxième cible : The Amazing Spider-Man, qui m’a brisé mon rêve : rejouer à un bon jeu Spider-Man, comme à l’époque Playstation. Activision (encore eux tiens) a jugé bon de livrer un jeu qui fonctionne à maximum 4 fps sur 90% des PC, une compatibilité foireuse avec les cartes graphiques récentes, une reconnaissance foireuse des manettes, et j’en passe. Bref, un vrai foutage de gueule made in Activision. Le dernier flop est plus gentil, et il se dirige contre le petit bonus accompagnant Hitman Absolution, Hitman Sniper Challenge, qui n’est en fait qu’un mini jeu de pas plus de 10 minutes. En soit, le mini jeu n’est pas mauvais, mais je pense qu’il n’était pas nécessaire de s’embêter à faire ça…

Concernant mes attentes pour l’année à venir, je pense que je ne serais pas très original. Le retour de Lara Croft dans Tomb Raider (05/03/2013), l’intrigant Remember Me (05/2013) qui peut se révéler excellent ou très répétitif, le blockbuster le plus attendu de tous, GTA V (printemps 2013), le prochain bébé de Creative Assembly, Rome 2 : Total War (10/2013) qui va tout déchirer, j’en suis sûr. Et enfin, cerise sur le gâteau, le jeu qui a fait saliver tout les gamers à l’E3 dernier alors que personne ne l’attendait : Watch Dogs (sortie en 2013…), dont je vous invite à aller voir le trailer au plus vite si ce n’est pas déjà fait (mais j’en doute).

Voila, c’est tout pour moi pour ce bilan jeu-vidéo 2012 ! Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne année, et espérer avoir plus de temps pour alimenter le blog en 2013 !

Bilan Cinéma 2012 : MrLichi

Samuel H. — Sun, 30 Dec 2012 22:21:11 +0000

Comme chaque année, la tradition veut que l’on dresse un bilan de ce qu’il s’est passé durant 12 mois dans nos salles. Certains trouvent l’exercice pénible, mais chez nous on trouve cela plutôt amusant, ce qui nous permet aussi de poser avec plus de recul un regard sur tout ce que l’on a pu voir en 1 an. On se souvient encore de 2011 comme d’une grande année de cinéma, mais quelques doutes persistaient quant à la qualité de ce nouveau cru. C’était sans compter sur ces 4 derniers mois qui nous ont réservés leur lot de surprises cinématographiques.
Cet article se voulant totalement subjectif, je ne trouve pas qu’il y ait eu beaucoup de chefs-d’œuvre cette année, hormis les immenses Take Shelter et Holy Motors (et dans une moindre mesure Les Bêtes du Sud Sauvage, s’agissant ici d’un premier film). En revanche, 2012 a été riche en grands films, pas forcément des œuvres ultimes, mais clairement, de très belles choses sont passées sur nos écrans tout au long de l’année. En voici le meilleur :

Take Shelter
Holy Motors
Les Bêtes du Sud Sauvage
L’odyssée de Pi
Cloclo
Martha Marcy May Marlene
Guilty of Romance
Twixt
Cosmopolis
Le Hobbit

Il a été très dur de se limiter à 10 films pour ce top, mes choix ne sont pas forcément définitifs, ils sont plutôt le reflet de ce que j’estime comme le plus marquant à ce jour. Sans aucun doute que l’ordre des films dans ce classement, voire même ce qui s’y trouve, sera amené à être remanié ultérieurement, pas forcément ici mais ailleurs. Voici donc ces autres films qui ont marqué cette année, et qui méritent donc d’être vus :
Du côté des films décriés par la critique, The Dark Knight Rises est en bonne position. Nolan boucle ici sa trilogie de la manière la plus implacable et pourtant inattendue qui soit, avec un sens du spectacle, de la montée en tension et de la maîtrise du fond et de la forme hors-normes.
Même si les comédies bas de gamme continuent à polluer nos écrans, le cinéma français s’en est sorti haut la main cette année. Outre les présents dans le Top 10 Holy Motors et Cloclo, saluons les superbes Adieux à la Reine de Benoît Jacquot, le scotchant, quoique hermétique De Rouille et d’Os. Dans une moindre mesure, Mortem d’Eric Atlan est à retenir en ce qu’il propose quelque chose de complètement fou dans son ambiance et son récit, même si tout n’est pas forcément maîtrisé. Enfin, l’animation surprend aussi avec Le Jour des Corneilles, belle fable artisanale passée un peu inaperçue.
David Fincher continue son parcours de M. Parfait avec sa vision du désormais célèbre Millenium, Wes Anderson tape dans le purement jouissif avec Moonrise Kingdom (The Raid aussi, mais d’une manière bien plus expéditive). On n’oubliera pas la mise en scène très maligne d’Anna Karenine, la photographie à tomber de Skyfall, la tournure de récit de La Taupe, la puissance frontale du Territoire des Loups et de Gangs of Wasseypur et émotionnelle de Nouveau Départ, ou encore la subtilité d’Oslo, 31 Août. La mythique Hammer n’est pas morte, preuve en est avec La Dame en Noir, j’ai par contre été bien moins sensible aux Enfants Loups qu’aux précédents films d’Hosoda. Si ce dernier a été adulé par la critque, Ghost Rider ne l’a pas du tout été, et je maintiens ma position (positive) sur ce film parcouru par de véritables éclairs de génie en matière de mise en scène et de cadrage.

Sans trop s’attarder sur des films qui ne le méritent pas, mentionnons en vrac ces choses que l’on devrait tous oublier au plus vite : La Vérité si je Mens 3 d’une rare bêtise, le reboot absolument inutile qu’est The Amazing Spider-Man, God Bless America qui est encore plus stupide qu’il n’y paraît, Sherlock Holmes 2 qui prouve que plus Guy Ritchie vieillit, plus ses films sont mauvais, Le Marin Masqué ridicule court-métrage de Sophie Letourneur qui se trouve drôle,le très surestimé Hunger Games dont la caméra gigote plus que les neurones des scénaristes, ou encore The Darkest Hour pour ne citer que les pires.

Il manque certainement des films dans toutes ces listes, il y a malheureusement beaucoup d’œuvres que j’ai raté cette année. En voici la liste de ceux qui attisent le plus ma curiosité, ou qui ont reçu un succès critique conséquent, via Vodkaster.

Janvier

Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow),Django Unchained (Quentin Tarantino), L’ivresse de l’Argent (Im Sang-soo), Blancanieves (Pablo Berger), The Master (Paul-Thomas Anderson), Lincoln (Steven Spielberg)

Février

Gangster Squad (Ruben Fleischer), Flight (Robert Zemeckis), Passion (Brian de Palma), Antiviral (Brandon Cronenberg)

Mars

A la Merveille (Terrence Malick), Spring Breakers (Harmony Korine), No (Pablo Larrain), Cloud Atlas (Andy et Lana Wachowski), This is 40 (Judd Apatow), Stoker (Park Chan Wook), Samsara (Ron Fricke), Les Amants Passagers (Pedro Almodovar),

Avril

Mud (Jeff Nichols), The Grandmasters (Wong Kar-wai), L’Ecume des Jours (Michel Gondry), The Land of Hope (Sono Sion)

Mai

Only God Forgives (Nicolas Winding Refn)

Juin

After Earth (M.Night Shyamalan),

Juillet

Monstres Academy (Dan Scanlon), Pacific Rim (Guillermo Del Toro)

Septembre

The World’s End (Edgar Wright)

Décembre

Frozen : La Reine des Neiges (Chris Buck, Jennifer Lee)

Le Hobbit : la Désolation de Smaug (Peter Jackson)

[COMPTE-RENDU] Présentation Guild Wars 2

Alexis G. — Mon, 03 Sep 2012 08:52:17 +0000

Aujourd’hui, on recommence à vous parler jeux-vidéo, et pas avec n’importe quoi vu que c’est sur Guild Wars 2 que l’on va s’attarder. Car par le biais de NCSoft et ArenaNet, nous avons eu la chance d’assister à la présentation du nouveau MMO en passe de détrôner le joujou de Blizzard. Très malheureusement, le matériel n’était alors pas en fonction durant notre session, merci pour ça au routeur de l’hôtel où nous nous trouvions, les belles tours ne nous ont donc fait que de l’œil, vu que visiblement, nous n’avions en plus pas à faire à des petits pc de bureau lambda, mais bien à de véritables machines de guerrs. Mais cela n’est qu’un petit détail vu que la plupart d’entre nous avions déjà eu la chance de disposer d’une copie du jeu afin de vous en parler au plus vite. Chose qui me permettra de vous offrir la seconde partie de cette article.

En revanche, nous avons eu le droit à une véritable présentation du jeu, mettant à la lumière du jour de nombreux systèmes plus ou moins évidents, et d’autres bien plus singuliers, apportant beaucoup à l’expérience en jeu. L’élément le plus intéressant de cette présentation fut la description en détail du fonctionnement des événements dynamiques. Pour simplifier la chose, il s’agit là d’événements apparaissant ponctuellement sur votre serveur, et ce de manière totalement autonome. Vous n’influez quasiment pas dans leurs créations, mais votre rôle est majeur dans leur achèvement. Ces derniers peuvent prendre divers formes : assaut d’un point stratégique, ennemis inhabituels faisant leur entrée, protection des citoyens, j’en passe et des meilleurs. Ceux ayant déjà eu l’occasion de tâter de la bête si seront déjà frotté sans nul doute, ceux-ci foisonnant sur les maps par-ci et par-là, mais les systèmes qu’ils impliquent ne sont pas forcément aussi évidents.

Dans un premier temps, leurs difficultés sont variables, bien sûr par le biais du niveau mais aussi en fonction du nombre de joueurs prenant part à cet événement. Plus vous serez nombreux, plus le serveur augmentera la difficulté de la mission. L’autre facette, c’est qu’ils peuvent avoir un rôle à long terme, un événement se succédant par un autre, et ainsi de suite, en fonction de votre réussite, ou de votre échec. Il fut aussi question de la diversité du gameplay, possibilité d’orienter constamment vos personnages en fonction de vos envies, ne pas rester bloquer au sein d’une classe. L’intérêt du World vs World, octroyant des avantages consistants à vos serveurs si ils se trouvent en bonnes positions, toutes les deux semaines, vous vous retrouverez face à deux nouveau serveurs, ayant eu des résultats semblables aux vôtres, et ainsi de suite. En bref, Guild Wars 2 se place, il semblerait, tel un véritable concurrent et non une copie bête et méchante de ce que fut le premier du nom, proposant un gameplay riche un diversifié, de nouveau mis en avant par l’absence d’abonnement quelconque.

Premières Impressions :

Il est temps de vous parler un peu de ce que vaut le jeu après quelques heures – plutôt quelques dizaine en fait – de jeu. Pour faire simple, pour un joueur comme moi, peu habitué au genre du MMORPG, soucieux de finir un jeu dans ses moindres détails, Guild Wars 2 se pose actuellement comme une très belle surprise. Outre un monde réelement dynamique, le jeu propose une ambiance particulière. Pour faire la comparaison, pendant un moment j’ai voulu jouer sur World of Warcraft, dans ce dernier un fait se posait comme tel : tu joues tout seul ? Ne compte pas avoir l’aide de quiconque. Point. Alors oui, le principe du MMO est de jouer avec du monde, sinon on se retrouve face à un RPG finalement, mais pour quelqu’un comme moi, qui ne passe pas assez de temps devant ce genre de jeux pour rentrer dans une guilde ou autres, Guild Wars 2 offre une solution plus qu’intéressante. Guild Wars 2 devient un monde d’utilitaristes, aide ton prochain, et il te sera donné de l’xp. Là est le concept de base. Mais à la grande différence de bien d’autres jeux, une distribution des loots plus stratégiques, les événements dynamiques, ou encore les ennemis un poil trop puissants, font que la jouabilité, même avec des gens que vous ne connaissez pas, parfois pour le temps d’une quête, se fait avec la plus grande facilité. Il est par contre tout à fait clair que le principe des quêtes à répétitions pour un powerleveling concluant, garde ses racines bien ancrées dans le genre.

[SERIE] Strike Back : Project Dawn

Alexis G. — Sat, 11 Aug 2012 17:56:50 +0000

A l’occasion d’une petite excursion sauvage, j’ai eu l’occasion de découvrir deux choses, la première est le thème principal de cet article : la série Strike Back, la seconde chose est le paint ball, dont le carnet de bord vous est délivré un peu plus bas dans l’article. La nouvelle série d’HBO à qui l’on doit entre autres Game of Thrones, se positionne pour l’instant sur trois saisons. Le coffret qui nous a été confié, sous titré Project Dawn, malgré l’indication en tant que première saison (située en haut du coffret) s’avère dans les faits être la seconde, la première tournant autour d’un personnage sur laquelle la seconde se repose par des faits, John Porter. Mais il est vrai que cette saison s’avère tout a fait accessible, aucun lien n’est fait avec la « première saison », tout est parfaitement compréhensible, et se suit sans efforts. Strike Back a aussi l’atout de se présenter de nouveau comme l’adaptation d’un roman, celui-ci écrit par Chris Ryan, ancien membre des SAS, donc excellemment bien placé pour nous immerger dans ce genre de récit.

Modus operandi habituel des séries d’action militaires, mais efficace : Strike Back ne se positionne pas comme une série évoluant au fil des épisodes avec une grande ligne directrice, mais par le biais de différentes missions. Ces nouveaux ennemis apparaissant au fil de deux ou trois épisodes permettent à notre équipe de la Section 20 de grignoter petit à petit les indices les menants à Latif. La série de HBO rentrant dans le moule des 10 épisodes pour sa première saison, ce choix lui permet de faire preuve d’une certaine efficacité sans s’essouffler un instant. Le duo Stombrdige & Scott fait donc le grand nettoyage durant leurs missions, se retrouvant à chaque fois dans différentes situations cocasses, c’est deux véritables machines qui se mettent en marchent. Impossible de compter le nombre de morts par épisode, le credo de la série s’approchant plus d’un jeu-vidéo que d’une base réelle, tuer deviens la plupart du temps la solution au problème. Vous l’aurez deviné, on tient plus d’un vrai bordel que d’une vrai construction scénaristique vouée à vous remuer les méninges. Reste que le duo campé par Philip Winchester, le britannique, et Sullivan Stapleton, l’américain, possède un certain potentiel en terme de charisme, tout du moins quand les deux se retrouvent ensemble, la plus part du temps, les deux vacants à leurs occupations chacun de leur côté avant de se regrouper. Chaque début de mission suit ainsi plus ou moins le même pattern. Qui est la taupe? Comment la débusquer? Tout en espérant que les cibles ne sont pas inconnus à Latif et qu’elles pourraient les renseigner d’une manière ou d’une autre. Le vrai défaut, car le fun ne fait pas tout, est que la série n’arrive pas à instaurer une vraie tension, les personnages étant plus proches d’une petite équipe de supermans intouchables qu’autre chose, les dommages collatéraux ne devenant que de simples petits détails, ils foncent dans tout ce qui bougent sans craindre la mort.

Partez en mission avec deux agents d’un service de renseignement top-secret, appellé la Section 20 : Michael Stonebridge, sergent britannique d’une unité d’élite anti-terroriste, et Damien Scott, l’ancien agent des forces spéciales américaines de la Delta Force, congédié à la veille de l’intervention américaine en Irak. Stonebridge, Scott et les autres membres de la Section 20 parcourent le globe à la recherche de Latif, un terroriste d’envergure internationale en possession d’armes de destruction massive. L’attentat qu’il projette pourrait avoir des répercussions à l’échelle planétaire.

Si Strike Back n’est certainement pas la série qui va nous titiller en terme de série porté sur l’action et sur les forces spéciales, elle a clairement le mérite de nous proposer un univers globalement cohérent et assez fun, même si pour ça, l’aspect réaliste est négligé.

Je disais donc que, afin de nous mettre vraiment en situation et ainsi nous plonger directement dans l’univers Strike Back, nous avions le droit à un PaintBall, qui plus est en forêt. C’est donc avec toute une fine équipe de blogueurs que nous nous sommes rendu sur notre terrain d’entrainement. L’évènement mystérieux prenait la forme d’une mission mise en place directement pas le MI-6. Départ donc de Paris, car il faut bien la trouver cette forêt, nous voilà donc parti vers un endroit perdu dans Cergy. Une fois sur place, quand la première impression est donné par un hangar délabré situé devant la forêt, l’impression est tranchée dans le vif, car sur place, ce n’est pas seulement sur des habitués en treillis que nous sommes tombés, mais aussi sur des lapins roses – partis sur le peloton d’exécution – et un soldat des forces du N7, tout droit sorti de Mass Effect, pourquoi pas?

Mais c’est tout de même dans une gentille guerre que nous nous aventurons, il faut donc de l’équipement, combi, armes, le parfait kit du petit soldat. Mais pas avant de connaitre les règles, nous avons beau nous trouver sur un terrain de jeu géant, reste que les armes peuvent être dévastatrice si mal utilisées elles sont. Après avoir signé la petite assurance qui fait du bien aux organisateurs, nous voilà partis sur le terrain, notre « sergent-chef » habitué à voir de petits nouveaux nous cadre sympathiquement avant de nous lancer sur notre premier terrain, présenté comme un bête assaut de deux équipes l’une sur l’autre. Mais après ce bête assaut, on nous propose différents scénarios, tel que la prise de fort, une équipe s’occupe de l’assaut, une autre de la défense, puis inversement, enfin le développement stratégique attendu. Après avoir enchainé quelques parties – les balles disparaissent bien vite – certains se sont retrouvées avec bleus et blessures, les balles ont beau être pleines de peinture, c’est qu’elles vont vite ces saloperies vertes! Mais le summum, reste notre dernière partie, où au lieu de se retrouver entre nous, nous nous sommes retrouvés face à une équipe bien mieux entraînée et équipée que nous. L’expérience étant le facteur le plus impressionnant, prenant la forme d’une capture de château, ce fut le véritable massacre. Dernier rescapé, c’est comme une véritable volaille que je me suis fais toucher. Après la guerre, le repos. Mais c’était bien loin du repos voulut, car attaqué par un ancien légionnaire au slip rouge – signe distinctif indéniable -, c’est surtout face à son odeur alcoolisé que nous nous sommes retrouvé. Mais pas de quoi s’alarmer, si la situation tirée tout droit sortie d’une mauvaise série est bien arrivé, elle s’est finie et déroulée de la même manière : tout fini bien!

Une belle journée en somme, mais j’avouerais, sans paraitre conformiste ou toute autre connerie du genre, que cette expérience m’a donné envie d’achever un dossier me tenant un coeur depuis un certain moment, parti sur l’un des slogans qu’affichait Battlefield 3 à sa sortie, où se trouve la frontière entre le jeu-vidéo et la réalité? Pourquoi cette course au graphisme les plus poussés? Dans tout les cas, un grand merci à Way To Blue pour l’organisation de cet évènement, ainsi qu’à Warner, mais surtout à Diraen pour sa couverture de l’évènement, sans elle, pas de photo, pas de partage, merci!

[NEWS] Sony’s Brainstorming #8 – Petit mot sur l’E3

Alexis G. — Thu, 07 Jun 2012 15:52:37 +0000

A la base, je n’avais pas l’intention de m’attarder sur un quelconque compte rendu complet de l’E3 de cette année, pour diverses raisons, déjà parce qu’aucune organisation n’a été prise de notre part pour gérer la convention en live et donc vous tenir informés, disponibilité d’images, vidéos, etc.. nada. D’autre part, il faut avouer que le contenu de cet E3 était au final assez maigre, faire le tour du propriétaire n’aurait été donc qu’une suite de paragraphes sans peu d’intérêt. Mais comme sur 3 des jeux qui se sont détachés des conférences, deux viennent de chez SONY, pourquoi ne pas en dire un mot ! Mais ne vous étonnez pas si le troisième jeu n’a pas vraiment la place dans cet article.

[E3] BEYOND

Présenté en ouverture de la conférence, Beyond est le nouveau jeu du studio français Quantic Dream, si tout le monde s’attendait à un univers tiré de la démo Kara, que neni ! Avec Beyond, habilement sous-titré : Two Souls, Quantic Dream s’attache de nouveau à un thème intriguant et d’une profondeur philosophique et morale importante : la mort. Quel est le rapport avec Kara alors? Pour ceux s’étant limités à l’aspect graphique, rien, Beyond est même beaucoup plus beau du peu que l’on en ai vu. La similitude vient de son moteur technique, reposant totalement sur le concept de Performance-Capture, terme encore maltraité dans l’univers cinématographique dans lequel il n’est pas si vieux. A noter donc la présence cette fois-ci confirmée (après les rumeurs sur The Last of Us) de Ellen Page au casting, interprétant le rôle principal.
Que faut il en penser? Beyond est surement avec Watch Dogs, le deuxième jeu le plus intriguant de cet E3, si sur Twitter les gens se sont lâchés dès les premières minutes en qualifiant le jeu, au final, de bête séquence non jouable, n’oublions pas que Heavy Rain avait reçu les mêmes critiques malgré ses prouesses et qualités hors-normes. Beyond pourrait être le bond faisant avancer l’univers vidéo-ludique en mélangeant cinéma et jeux-vidéo, allant ainsi au-delà de la simple expérience.

[E3] The Last of US

Enfin du gameplay! Voilà la première chose qu’on a pu se dire en voyant la conférence de l’E3, enfin quelque chose à se mettre sous la dent avec ce projet mystérieux qu’est The Last of Us. Les similitudes avec Uncharted se font clairement sentir en terme de mouvement, Mais sur tout le reste, il ne semble y avoir aucune similitude quelconque. Si un rapprochement était à faire, ce serait plutôt avec I am Alive, tout du moins en tant que base, la relation avec les derniers humains avoisinant semblant être poussée encore plus à l’extrême, rendant la folie maîtresse. Car il ne faut pas l’oublier, même si vos ennemis sont pour la plupart déjà morts, c’est du vivant qu’il faudra avoir réellement peur.
Que faut il en penser? Sur la vidéo rapide présentée, on pouvait voir que le personnage avait clairement le choix dans son parcours, afin de prendre à revers, de surprendre ses ennemis. Il semblerait aussi que la jeune Ellie soit prête à vous aider dès que l’occasion se présentera. Naughty Dog semble avoir pris le temps d’améliorer de nouveau son moteur graphique, nous proposant un rendu bluffant. Enfin, même si ce fut bref, il semblerait qu’un système d’artisanat soit présent, afin de confectionner quelques armes, pas plus de détails pour l’instant.

[E3] Watch Dogs

Impossible de renier le fait que Watch Dogs de Ubisoft est LA vrai surprise de cet E3, la seule est unique lueur d’espoir nous montrant que certains studios ont encore le courage de développer en secret un jeu pendant une longue durée pour nous exploser les yeux dès les premières images! Watch Dogs est donc en développement depuis deux ans déjà, et propose enfin un sujet et une thématique peu abordés : la technologie. Sorte de GTA-Like, où la technologie contenu dans votre téléphone aura il semblerait plus d’importance qu’une arme physique, Watch Dogs pourrait être ce renouveau du jeux-vidéo que l’on attendait depuis longtemps. Maintenant il faut voir jusqu’où irons les scripts, et si ils étaient peu nombreux, alors le jeu en serait d’autant plus impressionnant !
Que faut il en penser? Petit mot à tous ceux qui se serait limités aux vidéos présentent sur le net, je vous conseille d’aller voir une rediffusion de la conférence, car une partie du gameplay n’est pas montré dans ces vidéos, pour titiller un peu votre curiosité, regardez l’image juste en dessous et vous comprendrez :

Voilà ce que vous pouviez voir en suivant la conférence...

Maj PSN

Jeu PlayStation Plus du mois

Virtua Fighter 5 : Final Showdown – disponible sur PS3 jusqu’au 4 juillet 2012

Catalogue PlayStation Plus

Warhammer 40,000 : Space Marine (70) – disponible jusqu’au 18 juillet 2012
Chime Super Deluxe (78) – disponible jusqu’au 18 juillet 2012
Darksiders (83) – disponible jusqu’au 15 août 2012
Renegade Ops (80) – disponible jusqu’au 15 août 2012
Outland (83) – disponible jusqu’au 12 septembre 2012
Oddworld : Stranger’s Wrath HD (82) – disponible jusqu’au 12 septembre 2012
inFamous 2 (83)
Motorstorm Apocalypse (77)
LittleBigPlanet 2 (91)

Nouveaux Thèmes PlayStation Plus

2nd Anniversary Dynamic Theme

Nouveaux Avatars PlayStation Plus

La panthère, le rhinocéros, le tigre et le morse.

Jeux déjà disponibles avec PlayStation Plus

Hamsterball – gratuit jusqu’au 4 juillet
Wakeboarding HD – gratuit jusqu’au 4 juillet
Mahjong Tales : Ancient Wisdom – gratuit jusqu’au 4 juillet
Sky Fighter – gratuit jusqu’au 4 juillet
Ricochet HD – gratuit jusqu’au 4 juillet
Mushroom Wars – gratuit jusqu’au 4 juillet
Magic Orbz – gratuit jusqu’au 4 juillet
Smash Cars – gratuit jusqu’au 4 juillet
15% de réduction sur Ghost Recon : Future Soldier jusqu’au 20 juin
Un pack de cartes Daredevil exclusif et gratuit à l’achat du jeu ad Riders jusqu’au 20 juin

Jeux PS3

Bundle FIFA 12 et UEFA EURO 2012 - Prix : 59,99€ - PEGI : 3
Virtua Fighter 5 Final Showdown - Prix : 12,99€ - PEGI : 16
Virtua Fighter 5 Final Showdown Complete Edition - Prix : 24,99€ - PEGI : 16
Who Wants To Be A Millionaire? Football Bundle - Prix : 11,99€ - PEGI : 3

PS2

Shellshock Nam ’67 (compatible avec la PlayStation3) - Prix : 6,99€ - PEGI : 18

minis

Farm Frenzy Pizza Party - Prix : 3,99€ - PEGI : 3

Contenu téléchargeable (PS3)

Atelier Meruru: The Apprentice Of Arland - Hanna - Prix : 3,99€

Dragon’s Dogma - From A Different Sky – Part 3 - Prix : 0,99€

Dynasty Warriors 7 - Original Costume Pack 6-9 - Prix (chaque pack) : 4,99€

Rock Band Network

- Desconocido (0,79€)
- The Devil’S In The Details (1,49€)
- The Fall Of Psilanthropy (0,79€)
- In A Hurricane (0,79€)
- Martyr To Science (1,49€)
- Riddle Me This (0,79€)
- Examination (1,49€)
- Half Cab (0,79€)
- Apology Rejected (1,49€)

Rock Band 3

- Bullet For My Valentine Pack 01 (3,99€)
- DOG DAYS ARE OVER (1,49€)
- I Am S/H(Im)E[R] As You Am S/H(Im)E[R] As You Are Me And We Am I And I Are All Our Together (€0,79)
- Power And The Passion (1,49€)
- Scream Aim Fire (1,49€)
- Tears Don’t Fall (1,49€)
- Teen Angst (What The World Needs Now) (1,49€)
- Your Betrayal (1,49€)

Ridge Racer – 2 DLC (1,49€ et 2,49€)

Soul Calibur V – x2 DLC (1,99€ et 2,49€)

Street Fighter X Tekken – x12 DLC - Contenu varié Prix : Gratuit et 17,99€

Virtua Fighter 5: Final Showdown - Contenu varié - Prix : 4,49€ et 12,99€

Avatars

The Studio Avatars - Prix : 0,25€ et 0,99€

[COMPTE-RENDU] Bargaming #11

Alexis G. — Mon, 30 Apr 2012 16:45:49 +0000

Il y a une semaine jour pour jour a eu lieu l’une des soirées les plus importantes pour tout gamer, jeunes comme anciens: le Bargaming.
Nous vous en avions parlé à l’occasion de sa précédente session qui se déroulait au Télégraphe. Mais cette année, ce n’est pas que notre deuxième session, c’est aussi l’anniversaire de cette aventure. Et cette fois-ci pour me rentre au Gibus, je n’étais pas seul, mais accompagné par nos rédacteurs : Redha_Luffy et Yop, le second étant inconnu de vous si vous ne nous suivez que depuis la V2 du blog.

Et forcément, après une année d’activité, on connait un peu mieux le monde de la blogosphère, c’est ainsi avec un grand plaisir que j’ai pu croiser quelques personnes venues de tous les milieux, gamers comme cinéphiles.
Sur le terrain, on retrouve de nouveau les bornes Pimpmycab, et différentes petites stations de jeux avec par exemple Trial Evolution, Street Fighter X Tekken ou encore Kid Icarus. Et histoire de maintenir une organisation dingue pour cette session, pour chaque jeu, un concours, un tournoi. Mention spéciale à l’activité continuelle organisée par le staff du Bargaming, est notamment ElChikito qui se démenait avec plaisir sur scène sans la moindre limite, c’est ça le Bargaming!

Se déroulait aussi tout au long de la soirée une petite chasse au pixel, oui au pixel, où il fallait trouver de petites affiches représentant un jeu ou un personnage à travers. Alors soyons franc, nous avons beau être de grands fans du monde vidéo-ludique, notre génération n’est pas la même [excuse bidon]. Alors si certains jeux étaient facilement reconnaissables, d’autres semblaient plus proches d’amas noir sans cohérence. Mais tout ceci fut assez fun pour terminer joyeusement la soirée.

C’est un peu ici le HIMYB du jeux-vidéo, avec plus de sessions derrière eux, toujours avec ce coté convivial mis sur le devant de la scène, c’est donc sans étonnement que l’on peut apercevoir de grosses figures du jeux-vidéo français tels que Marcus, Julien Chièze où même Mouloud !
Le petit Yop lui est resté ébahit sur la fin devant la princesse Peach offrant un petit strip-tease sur scène, destruction de son enfance ? Ou fantasme inassouvi, je ne saurais me prononcer.
Enfin, voilà, le Bargaming c’est ça, une soirée où tout le monde s’éclate, joue, boit, et oublie tout pour profiter d’un véritable instant de plaisir vidéo-ludique, à la prochaine session!
(Avec un grand merci à toute la team Vie de Geek pour autant d’efforts et d’ambitions)

[PREVIEW] Présentation Prometheus

Samuel H. — Fri, 13 Apr 2012 00:34:15 +0000

Étaient présents ce mercredi 11 avril Ridley Scott, Charlize Theron, Michael Fassbender et Noomi Rapace à Paris pour la présentation d’extraits d’une quinzaine de minutes de Prometheus.
Il est toujours difficile d’accepter de visionner des extraits d’un film attendu, d’une part car l’attente sera encore plus longue avant de pouvoir regarder le produit final, et d’autre part car cela gâche forcément l’effet de surprise et de découverte d’un film dans son intégralité. Mais la question ne s’est pas posée lorsque l’on a su qu’était invitée l’équipe du film : pouvoir rencontrer et débattre avec ces grands du cinéma est en quelque sorte l’aboutissement d’un rêve.
Prometheus, qui arrive le 30 mai sur nos écrans, est sans aucun doute l’un des films les plus attendus de cette année. Et cela, l’équipe marketing l’a bien compris : le film profite d’un teasing carrément incroyable et habilement mené qui fait trépigner d’impatience tous les fans.
Les extraits présentés, en 3D, n’étaient pas de simples rushs montés à la va-vite, mais bel et bien un véritable montage de 17 minutes orchestré et validé par Sir Ridley Scott lui-même. Cela a permis de se faire une idée de ce que le réalisateur veut ou non dévoiler, et il faut avouer que l’aperçu est véritablement impressionnant, et donne on ne peut plus envie de voir le film en intégralité. Le choix du teasing est assumé jusqu’au bout, et même si le mystère reste entier, ceux qui veulent rester neutre de tout avis peuvent arrêter la lecture, quelques petits détails pouvant être dévoilés.

On rappelle que Prometheus sera un prequel à Alien premier du nom, et que cette fois-ci le film aura une première partie se déroulant sur Terre. En effet, on apprend que tout débute par une série de découvertes archéologiques qui vont aboutir à l’envoi sur la planète LV-223 d’une équipe de 17 personnes. Et, pure hypothèse en connaissant la saga, on imagine bien que tous ne vont pas s’en sortir vivants. Le voyage dans l’espace, pont entre la Terre et la fameuse planète inconnue, semble aussi occuper une place importante du film, tout comme il l’était dans Le Huitième Passager. Et finalement, le schéma de Prometheus semble assez similaire au film de 1979 dans le périple que vivent les scientifiques, mais qui réserve sans aucun doute son lot de surprises qui pourraient en faire un nouveau grand film de science-fiction.

Par exemple, les phases de réveil après une période extrêmement longue de sommeil ressemblent à celles que l’on connaît déjà, à la différence près qu’elles sont beaucoup plus difficiles physiquement, puisque l’épisode se passe avant, et que la technologie est forcément moins avancée. Ce sont sur des petits détails comme celui-ci que le film va prouver que la mythologie créée par Ridley Scott est travaillée de fond en comble et que rien ne sera laissé au hasard. Du détail, passons au grandiose, avec enfin de véritables images du vaisseau, qui est tout bonnement impressionnant, tout en apparaissant paradoxalement ridicule dans l’immensité de l’espace, puis en reprenant de l’ampleur lorsqu’il se pose sur la planète encore jamais foulée par les humains.

Du côté des acteurs, on apprend très tôt que Michael Fassbender est un androïde : Scott dit lui-même qu’il n’a pas voulu en faire un mystère, et qu’il le dévoile dès ses premières apparitions dans le film, lors d’une scène avec un Guy Pearce vielli. Et effectivement, on s’en rend vite compte en le voyant marcher, presque mécaniquement, dans les couloirs du vaisseau, le visage à la fois étrangement inexpressif et ouvert. Charlize Theron quant à elle incarne une nouvelle (ancienne ?) femme forte dans cet univers ayant déjà connu la formidable Ellen Ripley. Son caractère apparemment impulsif promet surement des moments de tension.
Mais Prometheus est tout de même un film à part entière, même s’il évolue dans l’univers d’Alien. Le réalisateur confie ne pas avoir pleinement apprécié les 3 autres volets d’Alien, car ils ne répondaient pas à la question pourtant primordiale qui est celle de savoir les origines du Space Jockey. Encore une piste et un mystère de plus qui en disent long sur les idées qu’il a en tête.

Pour sa première fois, Ridley Scott a choisi de tourner son film directement en 3D, et on le ressent à travers le quart d’heure de claque visuelle qu’il nous a mis. Que ce soit dans les paysages montagneux terrestres, l’immensité de l’espace, ou les grandes étendues de LV-223, la profondeur est incroyable, la qualité d’image absolument parfaite, sans pour autant qu’elle ne soit assombrie, bien au contraire.
Le réalisateur sait exactement ce qu’il veut, joue avec nos nerfs comme jamais grâce à un teasing de folie, et si le film s’avère être à l’image de la puissance de ces extraits, Prometheus promet d’être un très grand film.

[COMPTE-RENDU] HIMYB #6 : Awards

Alexis G. — Sat, 07 Apr 2012 18:42:23 +0000

Il y a quelques temps, nous avons assistés pour la seconde fois à un événement répertorié HIMYB.
Car cette soirée était légèrement différente, cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’une soirée se déroulant de la même manière que la 5ème saison dans un petit endroit familial et dédié à la discussion.
Ce soir là, place au sérieux, à un sujet qui nous autres blogueurs nous tient à cœur : la remise de prix. Et ce fut donc la naissance des HIMYB Awards, un rêve de gosses qui prend forme grâce à une poignée de blogueurs qui ont eu les tripes de lancer l’idée et d’avoir plusieurs centaines de blogueurs (environ 300) derrière eux pour supporter le concept par le vote.

L’idée est bien sur d’espérer avoir des résultats plus justes, choses pour laquelle l’on se bat constamment avec des cérémonies telles que les Césars… et un peu moins les Oscars avec certaines bonnes choses il faut l’admettre. La chose n’est pas bien sûr d’imposer les résultats des HIMYB Awards comme une vérité irrévocable qui « sort de la bouche du spectateur », mais quelque chose reposant sur des fondements accessibles par quelques clics aux spectateurs des résultats livetweeté, et des drôleries qui les ont accompagnés.

PALMARES

Film de l’année : DRIVE

Acteur de l’année : RYAN GOSLING (DRIVE)

Actrice de l’année : Natalie Portman (Black Swan)

Réalisateur de l’année : Nicolas Winding Refin (DRIVE) (qui a transmis à son représentant par pigeon voyageur ses remerciements)

Film d’animation de l’année : Les Aventures de Tintin – Le Secret de la Licorne

Révélation de l’année : Jessica Chastain (The Tree of Life)

Direct-to-video de l’année : Super

Mauvais film de l’année : Green Lantern

Scène marquante de l’année : DRIVE

Bande originale de l’année : DRIVE

Scénario de l’année : La Piel que Habito

Affiche de l’année : The Artist

Et pour une première session, ce n’est pas mécontent que l’on en ressort, l’évidence de la réhabilitation de Drive était prévue, non sans déplaire à certains. Mais c’est aussi dans les petite catégories inédites, tels que les pires films, ou le meilleur DTV que l’on s’autorise à marginaliser ces résultats dans le bon sens du terme.
Nous sommes donc en attente des résultats de l’année prochaine, mais aussi de la prochaine sessions des HIMYB tout court, plus axée sur la rencontre entre blogueur, ce qui manquait cruellement à cette session.

Et pour finir en beauté, l’intro de la cérémonie, simplement épique!

[COMPTE-RENDU] PSVITAFR – Alors la petite ?

Alexis G. — Mon, 06 Feb 2012 08:30:29 +0000

Mercredi dernier, nous étions invités pour la première fois par Playstation afin d’assister à l’un de leurs évènements, et c’est donc avec la PSVITA que cette série a commencé !
Playstation a organisé en prévision de la sortie de sa petite dernière à la fin du mois deux petites soirées conviviales autour de la console, une dizaine de consoles, peut être un peu plus, mais elle était bien là, et surtout plus accessible que la dernière fois au Paris Game Week, car contre les dix minutes auxquelles j’ai eu le droit dans ce salon, j’ai dû y toucher pendant presque un heure il semblerait. Associal inside, connais pas d’autres blogueurs, sont les excuses qui justifient la chose.

Enfin bref, on avait le droit à pas mal de jeux mais malheureusement il s’agissait du bundle prévu pour les magasins, que des démos donc, et surtout le plus fâcheux, pas de jeux au-dessus du pegi 16… Et oui, donc pas de Uncharted Golden Abyss, mais n’empêche que toutes les démos présentent ont su me contenter et me convaincre à la chasse à la bonne offre.

Si vous êtes aussi dans ce cas, petit quart d’heure pub, après je vous parle de la bêbête, promis. Deux offres semble vraiment sortir du lot, l’une par la FNAC, qui propose un bon gros et gras bon d’achat de 50€ sur l’achat de la console, accompagné bien sur de son pack de préco. La seconde est proposée par Amazon.co.uk, la branche britannique semble vouloir appâter, nous autres petits consommateurs faibles, en nous proposant la console, certes à son prix officiel, mais en y ajoutant un petit extra, une carte mémoire de 8Go (~35€ d’éco donc) et en plus, votre premier jeu à 15£ ! Dont notamment le très bon (sur consoles) Rayman Origins. Amazon.fr semble vouloir aussi s’intéresser à ce type d’offre, vous pourrez donc acheter la PSVITA accompagnée de sa carte mémoire 8Go, mais sans l’offre sur le jeu !
Pour les intéressés vous pourrez trouver les liens en bas de cet article.

Venons en donc aux jeux, et leurs utilisations de la console.
Le premier auquel j’ai pu jouer était directement dédié aux nouvelles fonctionnalités de la PSVITA : Escape Plan. Edité par SONY et développé par Fun Bits Interactive, studio plus ou moins lié au jeu Fat Princess, ce dernier se présente sous un bon vieux jeu de plate-forme old-school, sans prise de tête et cherchant simplement à mettre en avant les capacités tactiles de la console. Vous contrôlez un petit bonhomme noir affublé d’un masque, ce dernier se réveille soudain dans une cellule et vous devez le guider à travers différents couloirs. Bouger le doigt dans un sens le fait avancer et le seul moyen de l’arrêter est de le toucher.
Vous pouvez aussi le faire accélerer dans certaines situations en touchant à la fois de pad avant et le pad arrière et bien sûr, interagir avec le décor, car le moindre petit bout d’objet à travers son chemin et c’est la chute ! Globalement le jeu répond bien à vos commandes, le personnage est réactif et l’univers est doté d’une belle ambiance. A suivre de près donc.

Ayant le choix sur le second jeu, je me suis attaqué brievement à MotorStorm RC, et franchement, je ne suis pas resté longtemps dessus, gameplay au pad certes, mais gameplay bancal, et puis le concept de conduire des mini-voitures, voilà quoi, pour ça on a Micro Machine, non ?
J’ai ensuite jeté un coup d’oeil à Gravity Rush, gameplay nerveux, concept intéressant, assez intuitif et sans grosse difficulté, sympathique en gros. Après il faut voir sur la totalité du soft si le concept tient la route et qu’il ne tombe pas dans une répétition dingue et sans intérêt.

Escape Plan

Enfin deux derniers jeux, Wipeout 2048 d’abord, je n’ai jamais été fan de cette franchise, toujours eu quelques problèmes avec les jeux de courses, mais il faut avouer que le rendu visuel de cet épisode est fou, ok l’écran est petit, mais damn, c’est beau, les effets restent parfaitement clairs et surtout on voit où l’on veut aller, sur la courte durée de ma course, jamais je n’ai senti le viol visuel dû à trop d’éléments dans le champ de vision.

Second et dernier jeu, sûrement la franchise la plus WTF existante sur PSP, Touch my Katamari ! Bon alors le jeu proposait le contrôle tactile, je me suis donc lancé dans ces commandes, mais étant habitué aux commandes pures et dures, je me suis retourné vers ces dernières, et on y retrouve vraiment le bon vieux Katamari avec une bande son et un gameplay débordant de simplicité et de fun.

Touch my Katamari !

Encore une fois merci à Playstation, et j’espère que ce ne sera pas la dernière soirée en leur compagnie, concernant la PSVITA, plus besoin de me prononcer dessus, vous devez connaître mon avis, il ne reste plus qu’à l’essayer sur le long terme, une fois que je l’aurais commandé (si les sousous me le permettent) pour confirmer ou non tout cela.

LIENS
PSVITA + CARTE 8Go : Amazon.fr
PSVITA + CARTE 8Go + JEU 15£ : Amazon.co.uk
PSVITA + BON DE 50€ : Fnac.com

[PREVIEW] Présentation Titanic 3D

Samuel H. — Thu, 12 Jan 2012 17:50:53 +0000

Jon Landau, producteur de Titanic, et associé de James Cameron, était à Paris ce jeudi 12 janvier pour présenter à quelques professionnels et blogueurs les premières images de Titanic 3D.
Pour replacer les choses, une ressortie du plus grand succès de tous les temps au box-office est prévue pour le mois d’avril 2012, sachant que le film a bénéficié d’une reconversion totale en 3D.
D’après les dires du producteur, le passage à la 3D demande un travail assez colossal, tout comme le fut le projet initial. Venant du réalisateur du visuellement superbe Avatar, on peut se dire qu’un passage à la 3D sur ce film ne sera pas fait à la vite, mais bénéficiera d’une attention toute particulière, et pour cause : en chiffres, cela représente 60 semaines de travail pour un film de plus de 3 heures, le tout effectué par 300 professionnels.
Évidemment, cela à un coût, Landau nous parle sans tabou d’un budget consacré de plus de 18 millions de dollars !
Mais au delà d’une bête histoire de gros sous, il nous parle avec honnêteté d’amour du cinéma, de l’oeuvre, mais surtout du public. Leur volonté première est de faire redécouvrir Titanic aux “anciens” et d’émerveiller les plus jeunes.

15 ans après sa sortie initiale, il semble donc plus qu’intéressant de profiter de l’occasion d’aller redécouvrir le film, qui plus est sur grand écran, ce qui est un plus non négligeable.
Ce projet de passage à la 3D est un défi de plus pour l’inarrêtable Cameron, sachant que toucher à ce que beaucoup considèrent comme un chef-d’oeuvre comporte son lot de risques. Cependant, son producteur nous assure qu’il est totalement impliqué dans le projet et vérifie tout le travail effectué, la clé de la réussite pour lui étant que le “père” de l’oeuvre originale soit dedans à 100%. Il évoque même un Spielberg ou un Jackson s’attaquant à leurs chefs d’oeuvres respectifs en 3D, soulignant que l’implication est une fois de plus quelque chose de non négligeable.

Pour en venir à la 3D en elle-même, et sans tomber dans les louanges gratuites et abondantes, elle se trouve être étonnamment bluffante. 8 extraits clés du film, d’une durée totale d’une vingtaine de minutes, nous ont été présentés, et il faut avouer que c’est totalement immersif, sans mauvais jeu de mots. Ainsi, on remarque une grande attention portée aux détails les plus banaux dans les décors (car les scènes d’action ne sont pas les seules pouvant bénéficier d’un travail plus approfondi) , les couloirs par exemple gagnent énormément en profondeur, et tout cela en gardant une luminosité d’origine, sans que l’image soit assombrie, comme on le voit trop souvent dans les films convertis en 3D.
On retient donc un travail impressionnant sur les quelques passages que nous avons pu voir, et qui laisse présager de grandes choses pour la ressortie de Titanic au cinéma ! Rendez-vous en avril.