L’une des premières saga made in Square Soft qui a marquée en son temps la première console de SONY, la Playstation, est bien la saga Parasite Eve.
Malheureusement, comme d’habitude, les boites d’éditions étaient peu enclines à nous importer ces jeux développés au Japon, il a donc fallu attendre l’an 2000 pour voir le second volet, sorti au Japon en 99. L’atout de cette série, outre sa base littéraire (le jeu est adapté d’un roman rédigé par Hideaki Sena), est son ambiance roleplay combiné à un jeu d’action.
Mise de côté pendant un long moment, de nombreuses rumeurs se forgèrent, mettant en avant le troisième volet de la saga, et Square Enix combla ces rumeurs avec The Third Birthday, ou plus simplement Parasite Eve 3.

Scénario

Nous sommes en l’an 2012, le jour précédent la Christmas Eve, tout pourrait sembler radieux si l’on s’arrête là. Mais non ce n’est pas le cas, les Twisted se propagent partout. Ces créatures, apparemment déterminées à annihiler la race humaine, n’éprouvent ni remord, ni chagrin.
C’est là qu’intervient Aya Brea et son épée de Damocles. Car elle elle est la seule à avoir une quelconque chance de battre ces ennemis et de sauver la population mondiale, grâce à la machine d’Overdrive. Elle lui permet de passer d’un corps à un autre, mais aussi bien dans celui de ses alliés que dans celui de l’ennemi pour le tuer.

Mais voilà, même si l’on éprouve un certain intérêt pour le scénario et qu’on essaye de le suivre entièrement, déjà qu’il n’est pas bien garni, les allers et retours dans le temps, pour nous rappeler les précédents évènements qui ont déjà eu lieu, réduisent souvent nos efforts à néant.
On se retrouve vite perdu dans un univers confus et à finalement apprécier uniquement les multiples cinématiques de hautes volées et le charisme de la belle et “douce” Aya.
Pauvre Aya, imaginez vous, vous combattez, sentez la douleur, la mort, mais vous pouvez changer de corps, afin de re-souffrir. Cruel comme destin non?
Heureusement, on a pas mal de lectures (archives) qui nous permettent d’un peu mieux comprendre ce qui ce passe et qui sont tous ces personnages qui entourent Aya.

Gameplay

C’etait osé, mais ça a été fait, le gameplay a eu le droit à une refonte, finis le coté RP, welcome to the TPS (visée auto bien sur). Même si le tout est assez, voir même très, intuitif dés les premiers instants, et que l’on se retrouve à canarder avec joie toutes âmes qui vivent, on se rend vite compte qu’on a pas grand chose à ce mettre sous la dent en fait. Certes le tout est très dynamique, n’offrant que peu de répit durement mérité, mais à la longue, on trouve ça répétitif et plus aussi jovial qu’au début.
Mais heureusement il y a l’Overdrive. Original, intéressant, mais aussi totalement nécessaire, il offre une nouvelle dimension au gameplay. Certes pas de la réflexion, de la stratégie, etc… Mais assez pour détacher le gameplay de la normale.

Outre certains passages assez hard et les différents Boss parfois assez corsés dans certains cas, globalement, au départ vous ne devriez pas trop avoir de problèmes. Une fois que l’on a compris comment affronter chaque ennemi et qu’on a choppé le coup, tout se fait en douceur.
D’ailleurs parlant IA, celle des ennemis à tendance à vous viser en priorité quelque soit la situation: un tank à coté de vous et vous un ridicule flingue dans les mains, et bien vous voilà la cible principale! Celle de vos amis n’est franchement pas mieux, d’une part ils ont tendance à se transformer en plante verte, d’autre part ils ont tendance simplement à vous éjecter de vos couvertures à cause d’un petit manque de place.
Pendant qu’on y est, si les couvertures font… office de couvertures. Les murs ne sont pas compris dedans, petit soucis de collision je dirais. Les tirs ennemis passent à travers

 

Réalisation

Point noir, on a le droit à un petit, mais petit foutage de gueule: le jeu n’est pas traduit de l’anglais. Anglophobe, passez votre chemin. Bien sur pour les autres, il ne s’agit que d’un détail mineur.
Parce que à coté, bon ok, les décors ne sont pas forcément variés, tout ça à cause de l’univers post-apocalyptique imposé, mais globalement le résultat final est très très plaisant. Les boss sont réfléchis, tous originaux. On a un peu plus d’une demi-dizaine de twisted différents qui au fil de l’aventure auront le droit à une évolution: le changement de couleur. Oui ok critique facile, il faut reconnaître qu’autrement le bestiaire est assez garni.

Et puis il y a Aya, ah la belle Aya, cette jolie demoiselle qui se dénude, volontairement, peu à peu sous le feu ennemi, pour représenter le degré d’usure de la protection, qui d’ailleurs n’a aucun effet réel j’ai l’impression. Mais c’est pendant les cinématiques qu’on l’apprécie le plus, car ces cinématiques sont tout bonnement magnifiques, le rendu, de très bonne qualité, en ferra pâlir plus d’un !
Petite anecdote, si vous pouviez me donner votre avis sur ce personnage? Pour moi il y a pas photo, Borloo is in da place!

 

Bande Son

On retrouve Yôko Shimomura à la musique, et ça, ça fait plaisir, même si je n’avais pu profiter des morceaux des volets précédents que par Youtube. On retrouve dans The Third Birthday le même style, très agencé et collant pile poil à la fois avec le rythme et l’ambiance dure du soft. Très psychédélique à certains moments même.

Le fait de ne pas avoir traduit ici est peut être pas un mal (quoi qu’ils se seraient sûrement contentés d’un sous titrage à l’arrache).

Durée de Vie

La durée de vie d’une partie peut être assez courte, 7 chapitres, soit environ 9h de jeu pour un novice comme moi, quoi qu’elle offre une certaine difficulté sur certains passages.
Mais The Third Birthday offre une certaine rejouabilité. Le jeu met à notre disposition, beaucoup, beaucoup d’armes, qui, régencées par les BP, la “monnaie” du jeu, ne seront jamais toutes en votre possession dés la première partie.

L’autre intérêt est le “scoring” pur et dur, la recherche de la lettre parfaite à la fin des différents chapitres. Le défi simplement en fait.

Pour un amateur comme moi qui n’ai jamais joué à un Parasite Eve, me voilà comblé, un jeu original, avec un pincé de difficulté, un pur régal. On regrettera seulement le scénario quelque peu, bout-en-train. Ma prochaine mission, faire Parasite Eve 1&2.

  • LA DOUCE AYA
  • L’OVERDRIVE, PRINCIPE INTÉRESSANT
  • LE SCENARIO UN PEU FOUILLI
  • LE COTE RÉPÉTITIF DU TPS COUPLÉ A UNE VISÉE AUTO

A propos de l'auteur

Rédacteur stellaire, parle cinéma, jeux-vidéo et de bien d'autres choses inutiles. Dirige entre autres les larbins qui enrichissent ce blog fondé quelque part aux environs de l'an de grâce 2011. Raconte des bêtises sur @noxkuro

2 Responses

  1. Dom

    Un des rares jeux vidéo auquel j’ai succombé dernièrement. Je suis plutôt d’accord avec toi, c’est assez répétitif mais y a du défi, et il est beaucoup moins rébarbatif que Final Fantasy VII Crisis Core dont je ne parvenais pas à voir la fin (surtout que je tentais de faire toutes les missions annexes).

    J’ai jamais fait PE1 mais j’ai fais le 2 qui est vraiment un excellent survival/RPG !

    Répondre
  2. Nox

    @Dom :
    J’ai fais la même chose avec Crisis Core, j’étais aussi parti sur les missions annexes… Pour plus revenir au jeu ensuite :p

    Répondre

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