Oblivion… Quatrième volet d’une saga indispensable pour tout grand amateur de jeu de rôle, développé par Bethesda Softwork.
Votre histoire se déroule dans les terres de Tamriel, terre digne des plus grands esprits du style heroic-fantasy. Nous voici dans un cachot humide et sombre, une épée dans une main et une torche dans l’autre. Mais pas le temps de se poser, c’est le début de votre aventure!

Shakespearien…

Si le lancement de l’aventure se fait de manière classique, le scénario évolue et la trame principale devient de plus en plus intéressante. Mais bon une fois dedans, entre les guildes et les différentes quêtes on sais pas où donner de la tête et on ne s’ennuie jamais.
On peut aussi bien sur prendre son temps et évoluer à son rythme. 

De plus, la richesse du scénario s’approchant parfois de la patte de Tolkien, il n’y a vraiment rien à redire de ce côté là, la première partie du jeu qui est votre évasion est une sorte de petit lancement dans l’univers de Tamriel vous permettant de créer votre avatar.

Le monde oui, le héros non.

Le jeu ne brille pas par son moteur graphique, les détails ne sont pas très poussés, voir un poil flous mais bon, c’est tellement vaste… presque 30km² de terrain à traverser. Les lieux sont divers et variés entre les donjons et les plaines, tous les décors sont très riches, les jeux de lumières sont magnifiques et les couleurs créent une ambiance magnifique et épique.
Il n’y a pas à dire de ce côté là le jeu n’a donc pas grand chose à se reprocher. Le seul petit défaut du soft sont les personnages, en particuliers leurs visages, ils sont pas trop réussi, voir même pas du tout.

As you want…

Là faut pas hésiter le gameplay est très… très… intuitif, les développeurs ont tout fait pour nous simplifier le jeu tout en étant adapté aux vétérans du RPG habitués aux développements de personnages complexes. 

Autrement tout le reste est très complet et on peut enfiler le rôle de son personnage à fond, que vous soyez, un rôdeur, un guerrier ou encore un mage tout est adapté, compétence, équipement et même quêtes.
On retrouve les bases du RPG occidental, on progresse grâce à l’évolution de nos compétences majeures, que l’on dénombre au nombre de 7 (à choisir personnellement au début de votre aventure) qui sont elles même accompagnées de toutes les autres qui par contre n’ont aucune influence sur l’évolution votre niveau.

A long, long time ago.

Le temps… le temps… Si vous êtes prêts à passer du temps sur ce jeu, il vous fournira tout ce qu’il vous faut, vous pouvez bien sur le finir d’une traite, mais c’est tellement mieux de prendre son temps, de réaliser toutes les quêtes annexes, les guildes. Découvrir des donjons, les explorer et vous battre pour votre survie!
Et puis bon on peut toujours y jouer et y rejouer, histoire de revêtir la peau d’un assassin et ensuite devenir un saint. Vous avez à coté bien sur les deux extensions, Shivering Isles et Knights of the Nine et la quantitée indénombrable de mod réalisés par la communautée afin d’enrichir le jeu et perfectionner le jeu.

Epique

Jeremy Soule a fait ici un travail remarquable, les différents thèmes musicaux s’adaptent à toutes les situations, que vous soyez en pleine bataille, acteur d’une scène épique ou même messager de la noirceur, les thèmes sont toujours adaptés et totalement immersifs, les bruitages sont aussi réalistes.
De nouveau un défaut se pose semblable au graphisme, décidément tous se centralisent à la coque des personnages, leurs voix… Comment ne pas émettre un petit rire quand votre interlocuteur change soudain de voix, ou que différents personnages sont doublés par la même personne.?!

Dommage parce que l’on reconnait la voix de Marc Alfos doubleur très connu pour ces doublages de Maximus, Titus Pullo ou encore Atlas dans Bioshock.

Un Elder Scrolls avec la réputation actuel de la série se doit d’être une nouvelle stèle dans le monde du RPG, et le jeu de Bethesda se démarque sans aucun problème! Un jeu qui donne envie, splendide et vous léguant un libre arbitre sans limite, voilà ce qu’est Oblivion. Les traces des précédents opus se font sentir dès vos premiers pas, et l’envie de s’engouffrer dans cet univers se ressent de suite.
Certes quelques petits défauts se font sentir tout au long du jeu, une IA parfois pas très bien réactive et les petits défauts de doublage ou de texte ( du à la traduction ).
Oblivion s’impose ainsi en temps que maitre dans son style, les Ad-ons et les mods ( par les fans ) ne dérogeant pas à la règle en augmentant la force de l’aventure.

  • LA MUSIQUE…. JUSTE LA MUSIQUE
  • L’AMBIANCE DIGNE DE TOLKIEN OU MOORCOCK
  • PARFOIS QUELQUES SACCADES ET UN MANQUE DE FLUIDITÉ.
  • DE TEMPS EN TEMPS UN TEMPS DE CHARGEMENT VOUS INTERROMPT EN PLEIN DÉPLACEMENT
  • PORTAGE, EN SOIT, BIDON

A propos de l'auteur

Rédacteur stellaire, parle cinéma, jeux-vidéo et de bien d'autres choses inutiles. Dirige entre autres les larbins qui enrichissent ce blog fondé quelque part aux environs de l'an de grâce 2011. Raconte des bêtises sur @noxkuro

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