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On l’attendait, après la révélation du freestyle “Twenty” sorti il y a deux ans maintenant. Après un passage au Rap Contenders qui l’aura fait en partie connaître (plutôt négativement sur le deuxième passage) aux yeux du public, et à leurs oreilles pour les plus vrais, elle revient plus lourde que jamais après de petites sorties et petites collaborations mais de forte densité.
La particularité de cet album est que les sons s’enchaînent et sont plutôt en harmonie. Facile à écouter tant sur la voix que sur le flow et l’instrumentale, mais plus difficile lorsqu’on se concentre sur la couche lyrique qui les surplombe. Ce n’est pas un album qui vous fera exploser de rire, et on remarquera d’ailleurs le décalage fort entre le clip de Kung Fu Pand’Or et son message.
Nil Novi Sub Sole et Le Cactus (qui n’est pas à mettre dans les oreilles de n’importe quelle personne dépressive) sont l’occasion de découvrir Clem Beat’z et sont les prods originales qui m’ont le plus marquées. Georgio et Haya One (beaucoup moins de sorties pour lui malheureusement) apparaîssent et sont à apprécier sur Sans Titre, charmant freestyle de connexion panamoise. Ai-je besoin de présenter Kung Fu Pand’Or et surtout son clip zoomorphe, véhément mais intime qui aura fait echo dans beaucoup de “ghetto ghetto blasters” que sont Facebook et les réseaux sociaux et maintenant sur PixAgain.
Coups de coeur : Vie de merde et dépendances, Kung Fu Pand’Or, La Tête Haute (et un peu tout en fait)
Un FACILE 19/20 pour cette mixtape, en attendant la suite. Bref, Pand’Or est à suivre et à prendre au sérieux. Cette mixtape et GRATUITE (l’emphase caractérielle est destinée aux judéo-clichés) et téléchargeable : Dans ma boîte de Pand’Or.
Prochain projet : Cul entre deux seize sortie prévue le 3 Juin 2013.
Si vous avez du lourd à partager, lâchez ça en commentaire et j’irai écouter.
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