?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> PixAgain » Epouvante http://pixagain.org Critiques, Tests, Avis, Dossiers, Previews... Mon, 18 Nov 2013 23:50:41 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.7.1 [CRITIQUE] Monsters /critique-monsters/ /critique-monsters/#comments Fri, 19 Aug 2011 08:50:00 +0000 /wordpress/?p=59 Ces temps-ci un nouveau critère a fait son apparaition pour juger de la qualitée d’un film avant sa sortie : Le Budget. Plus celui-ci est important et donc qu’il s’approhe plus du blockbuster, plus la qualitée “serait” au rendez-vous. Monsters serait donc selon ce critère très endeça d’être un bon film avec ces 500.000$ de budget contre des dizaines de millions pour les plus petites productions qui emplissent nos écrans.

Et pourtant, si le film cumule les erreurs de communication que ce soit au niveau des résumés donnés ou concerant tout le mystère qui l’entoure. Monsters est clairement l’un des films les plus étonnant de cette année.


« I’m going to be a meteorologist »

Au beau milieu du territoire mexicain, apparait de mystérieux aliens. Peu à peu, ceux-ci étendent leurs propre territoire afin de mettre la main basse sur le Mexique et le Costa-Rica. Dés lors, il n’y a plus âmes qui vivent dans les environs. Les derniers rescapés non qu’une idée en tête, quitter cette zone de guerre mise en quarantaine.
Un journaliste photographe et la jeune fille d’un grand magna se retrouvent ainsi dans ce cas du mauvais coté de la frontière. Il vont alors tout tenter afin de quitter ce lieu abandonné de tous face à cette armé inconnue.
Malheureusement, leurs chemin va rapidement se retrouver être un terrain miné…

Annoncé comme ça, on peut penser à un film d’horreur, un film ou les bêtes vont s’abattre une à une sur notre duo. Mais ce n’est pas du tout le cas, si l’ambiance est clairement oppressante, les visées de films vont au-delà du simple frisson, car dans son scénario, Monsters insinue par exemple habillement une critique clairement anti-américaine.
Le film veut nous montrer aussi que le culte que l’on voue à notre société afin d’en faire une utopie en fait peu à peu une dystopie, une dystopie où la crainte de l’inconnu est le moteur primordial, un lieu où la mort vaut plus que la vie.


« Come on, it’s not safe, let’s go… »

Le seul soucis est la fin, une fin beaucoup trop ouverte sur la supputation, car toute la trame n’est en faite là que pour servir de support au véritable message..
Gareth Edwards film cette épopée brillamment, mettant en valeurs du mieux possible ces deux êtres se complétant et véhiculant ce message.
Les deux ce complètent car sont tout deux antagonistes, sauf sur la lucidité qu’il véhicule concernant le monde qui les entourent.

Andrew Kalder est le journaliste reporter plus que banal, sauf qu’il sait faire la part entre ce qui doit ou ne doit pas être fait. Scoot McNairy interprétant ce personnage fait preuve d’une réel ingéniosité, il en fait un personnage concerné par ce qui l’entoure. Sa demoiselle Samantha Winden, joué par la belle Whitney Able, est dotant plus lucide que ce denier, malgré le fait qu’elle vienne d’un milieu aisé.



« The Mexican & US military still struggle to contain ‘the creatures’… »

Nous sommes face à un film doté d’un budget aussi mince qu’un petit téléfilm, et pourtant face à une telle oeuvre on ne peut qu’être ébahis. Gareth Edwards profite au maximum du potentiel terrestre qu’il lui est fournit, tout le reste n’est qu’ambiance et mise en scène intelligente, logique, onirique.
Pour l’ambiance, le film est doté d’une photo remarquable dont beaucoup devraient prendre l’exemple.

A vrai dire face à ce film, on oubli tout ce qui appartient au monde mercantile du cinéma, toutes les ficelles pour n’apprécier que son résultat, sa narration.
Le film nous transporte ainsi, aux cotés de ces deux personnages… On regrettera uniquement la fin légèrement brutale certes ouvertes sur un nombre infini d’interprétations, mais qui souffre clairement d’un scénario qui a pour seule fonction d’être un outil.

Le budget n’est pas une limite pour illustrer une vision, car la technique passe au second plan face à cette épopée. On ne parle plus de ce qui en fait un film brillant, intelligent, on ne se concentre plus que sur son histoire…

Titre Français : Monsters
Titre Original : Monsters
Réalisation : Gareth Edwards
Acteurs Principaux : Whitney Able, Scoot McNairy
Durée du film : 1h34
Scénario : Gareth Edwards
Musique : Jon Hopkins
Photographie : Gareth Edwards
Date de Sortie Française : 1 décembre 2010
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[CRITIQUE] Triangle /critique-triangle/ /critique-triangle/#comments Fri, 29 Jul 2011 09:22:00 +0000 /wordpress/?p=27 Il y a quelques temps, je vous avais présenté le dernier film de Christopher Smith : Black Death, un direct-to-dvd qui aurait mérité une plus grande attention (et une meilleure affiche française) de part sa qualité. Triangle est le film qui a précédé d’un an ce dernier. Difficile d’y croire en voyant la différence des genres, car avec celui-ci, on tombe droit dans le film d’horreur selon les classifications.
Mais on va plutôt dire qu’il s’agit d’un film mystérieux, très mystérieux, il suffit de penser au titre : Triangle, qui renvoie certes au nom du bateau présent dans le film mais aussi et surtout au Triangle des Bermudes !
Est-ce que ce direct-to-dvd est aussi un franc succès ? Ou explique-t-il le fait que son petit frère l’ai été?

”No I do… I… I… I wanna go”

Jess est une jeune mère vivant seule avec son fils atteint d’une maladie mentale. Elle ne peut se résoudre à le laisser seul quelques heures. Mais un de ses amis lui propose de rejoindre un petit groupe et de voguer en mer.
En plein océan, un orage s’abat violemment sur eux et fait chavirer l’embarcation. Le voilier, retourné, commence à dériver jusqu’à ce qu’il tombe par hasard sur un paquebot.
Une fois le pied posé sur celui-ci, ils commencent à chercher du secours, mais n’y trouvent personne. Soudain un personnage encagoulé commence à abattre un par un les membres des groupes… S’en suit des évènements plus qu’étranges pour la seule survivante, Jess.

Globalement, le film n’est pas réellement fait pour faire peur, il tient plus d’un film à suspens que d’un film d’horreur ou d’épouvante, sans pour autant être un thriller.
Le sans faute est nécessaire pour ce film, vous comprendrez peu à peu pourquoi, mais le soucis est que, malgré un scénario à première vue sans incohérences, il finit par en cumuler quelques unes, certes peu mais assez pour diminuer la “crédibilité” du pitch.

”We don’t have much time. “

A travers ce film, clairement parsemé de diverses inspirations prises par ci et par là, Christopher Smith tente de nous perturber à travers ses personnages. Il cherche à mettre en avant jusqu’où la culpabilité peut nous amener.
Car Jess ne passe pas par quatres chemins durant son séjour sur ce paquebot, elle n’hésite pas à faire ce qui doit être fait afin d’aboutir à la conclusion qui la sauvera, non pas physiquement mais spirituellement.

Le souci c’est que tous les acteurs, à part Melissa George (Jess), semblent n’en avoir rien à cirer et jouent tels un bac à légume.
Il frôle parfois la figuration là où pourtant, ils devraient se surpasser.
Tandis que durant tout le récit qui tourne autour de Melissa George, à part le fait que l’on ne voit pas de réelle évolution physique, elle semble se recroqueviller de plus en plus mentalement pour sombrer peu à peu dans la démence qui a tué ses amis.

Kill them, you have to kill them!

Le film, sans spoil, propose différentes lectures tout au long et principalement sur la scène de fin où l’on comprend peu à peu la raison qui a précédé ces évènements.
Et sans une lecture approfondie de ce film et peut être même d’autres passage devant celui-ci, on a le sentiment qu’il manque quelque chose à la fin.

On se dit que l’on n’est qu’un grand spectateur, que l’on ne fait qu’assister à une chose, sans qu’il y ai derrière une réelle visée, un but. Le résultat est franchement déconcertant, on ne sait pas trop quoi penser, on est légèrement dérangé. Un peu comme Prométhée….
Mais ce qui est sur, c’est que Christopher Smith mérite bien plus, et j’espère qu’il aura ce qu’il mérite pour son prochain film !

Triangle est une perle imparfaite, une perle qui aurait mérité d’être couvée plus longtemps…
Mais ce film reste d’une grande qualité, dans la légion du film SF/épouvante. Il cherche à montrer qu’un scénario intelligent n’est pas la seule propriété des genres qui lui font concurrence.
Titre Français : Triangle
Titre Original : Triangle
Réalisation : Christopher Smith
Acteurs Principaux : Melissa George, Joshua McIvor, Jack Taylor
Durée du film : 01H35
Scénario : Christopher Smith
Musique : Christian Henson
Photographie : Robert Humphreys
Date de Sortie Française : (DVD) 14 Juin 2011
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[CRITIQUE] Scre4m /critique-scre4m/ /critique-scre4m/#comments Mon, 09 May 2011 20:59:00 +0000 /wordpress/?p=70 Scre4m, un film inévitablement attendu par les nombreux fans des précédents volets, retrace tout simplement la suite de l’histoire des Scream. Wes Craven, spécialisé dans le domaine de l’horreur, en est le réalisateur. 10 ans après Scream 3, le 4ème volet sort enfin avec une incroyable cohérence avec le film. En effet, l’histoire aussi se passe 10 ans après les derniers massacres de Ghostface, le fameux costume noir au masque blanc représentant un visage terrifié, porté par les tueurs. Ainsi, vous pourrez retrouver les acteurs ayant joués les rôles principaux des précédents épisodes tels que Neve Campbell, David Arquette et Courteney Cox ! Replongez donc au cœur des évènements troublants liés à Ghostface. Découvrez l’œuvre du maître du suspense dix ans après la sortie Scream 3 !


One call, started it all…

Un début très original de Scre4m, montrant une succession d’assassinats qui font dores et déjà froid au dos. Ghostface refait surface en appelant ses futurs victimes et en leurs posant la fameuse question “Quelle est votre film d’horreur préféré ?”, phrase à présent culte qui n’a pas changé depuis le premier film ! Comme vous le savez, cette histoire est lié avec les précédents Scream, et elle se tourne donc autour du personnage principal qui est Sidney Prescott. Ayant écrit un livre, elle revient à Woodsboro, sa ville natale afin d’en faire la promotion de son livre, mais tout ne se passe pas comme prévu et ainsi commence la série de meurtre avec à la clé le suspense qui se fait ressentir.

 


What’s your favorite scary movie ?

Un scénario plutôt réussi avec un suspense maintenu jusqu’à la fin du film ! Malgré quelques scènes parfois comiques, même ridicules par moments, le gore reste présent. Mais ne vous attendez pas à voir des organes et des cerveaux exploser de partout, ce gore est limité au sang (sauf pour une seule scène). Donc amateurs de films d’horreur, il faudra voir ailleurs pour espérer voir un cran au dessus !
Concernant les personnages, on sent vraiment qu’il y a une incohérence quant à la réaction de ces derniers. En effet, ils réagissent de façon assez… suicidaire face à la mort ! Ils n’ont pas peur de Ghostface ainsi que des ses plans farfelus !
Et c’est d’ailleurs pour cette raison la que la plupart des victimes meurent. C’est à cause de leur extrême courage et à leur folie peut être, que le meurtrier parvient à les tuer…

 


It’s all over the internet !

Du fait de l’avancement technologique ces dix dernières années, Scre4m met en avant celui-ci afin d’être en cohérence avec notre centre d’intérêt actuel. Ainsi, le nom Facebook pourra être entendu, et dans l’histoire, deux étudiants passionnés de films d’horreur passeront beaucoup de temps présenter leurs “live” concernant leur passion et filmés par eux-mêmes !
Ce nouvel opus tourne beaucoup autour des jeunes entre internet, les fêtes, les films d’horreurs… Et c’est ce qui fait la différence avec les précédents opus.
Nous pouvons de même voir une scène dans lequel la télévision diffuse un moment assez gore du film Shaun of the dead en guise de clin d’œil. Ce dernier est en réalité un film parodie mêlant horreur et comique, et basé sur des zombies …! Ce qui accentue bien l’intérêt des jeunes d’aujourd’hui !

En bref, vengeance, haine et trahison sont les recettes principales de ce film. Cependant, Wes Craven n’est pas parvenu à faire de Scre4m un vrai film d’horreur. Certaines scènes font sursauter sans plus, les scènes de crimes tournent parfois à la comédie, le gore est certes, présent, mais n’est pas assez accentué pour un fan de films du genre. Ce quatrième épisode fera donc certainement beaucoup de déçus du fait de son manque de sérieux, négligé par le réalisateur. On notera tout de même un effort du côté du suspense qui joue beaucoup sur Scream.

 


Titre Français : Scre4m
Titre Original :Scre4m
Réalisation : Wes Craven
Acteurs Principaux : Neve Campbell, David Arquette et Courteney Cox
Durée du film : 1h51
Scénario : Kevin Williamson
Musique : Marco Beltrami
Photographie : Peter Deming
Date de Sortie Française : 13 Avril 2011
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[CRITIQUE] Black Death /critique-black-death/ /critique-black-death/#comments Sun, 10 Apr 2011 20:35:00 +0000 /wordpress/?p=5 Nous sommes en plein milieu de XIVème siècle dans l’Angleterre de jadis. Les humains font face à un ennemi qui les touche tous sans exception : La Peste.

Alors que tous meurent peu à peu, les gens ont vent d’un petit village isolé d’irréductible gaulois qui ne serait pas touché par cette mort noire. Mais à quel prix?
Ces mêmes rumeurs parlent particulièrement de Nécromancie, que les morts reviendraient côtoyer les vivants.
Ulric, chevalier de l’église, est donc envoyé chercher la source de cet autre mal, accompagné d’autres chevaliers, il engage un moine de la région, Osmund, afin de les guider à travers les marais qui les séparent de la cible. Ainsi donc, ils se mettent en route et tombent rapidement sur le fameux village, dirigé par la perfide Langiva.

Voilà le résumé de Black Death, beaucoup en le lisant peuvent penser à un film de science fiction dans le style de Solomon Kane (qui au passage est une adaptation foirée, dommage).
Mais tout au contraire, il s’agit d’un film ultra-réaliste, ce qui en fait un véritable drame. La trame ne laisse pas le moindre répit au spectateur.
Ce cher Christopher Smith (“Triangle”, “Severance”) nous offre donc avec son film un scénario extrêmement bien ficelé, peut être prévisible sur deux ou trois points, mais qui nous prend aux tripes tout du long!

Il ne nous laisse pas un seul moment de joie, dès les premiers instants du film l’on comprend que C.Smith cherche à mettre en avant les deux extrêmes que sont le fanatisme et l’impartialité poussés à bout.
Car malgré toute l’ambiance dramatique, macabre, noire qui pèse sur eux, ils avancent toujours dans le même but, tuer leur prochain.

On retrouve avec joie Sean Benn, qui, à l’inverse de Ron Perlman (qui a du mal à casser l’image qu’il avait dans “Le Nom de la Rose”) retrouve avec fierté le type de rôle qui lui sied le plus : le chevalier arraché entre le bien et le mal.
Eddie Redmayne (Les piliers de la Terre) joue le rôle du jeune moine, capable d’aimer alors que la Peste ronge les vivants autour de lui.
Si tous les acteurs n’ont strictement rien à se reprocher, ils proposent un jeu d’une qualité exceptionnelle. On regrettera qu’aucun ne soit réellement approfondi, pas une seule attache, une faiblesse nous accroche. Ce qui est fort par contre, c’est que l’on n’éprouve ni joie ni chagrin pour aucun personnage, car tous agissent dans le bien et dans le mal, tous les personnages se retrouvent brisés sauf un, un pilier.

Car durant tout le film on se demande… Mais jusqu’où ça va aller? L’ambiance lourde pèse sur le spectateur. On est littéralement transporté, et le manque d’attache nous oblige a nous projeter au côté de ces hommes abandonnés de tout.

L’autre point très intéressant du film, je pense que vous l’aurez deviné, c’est l’absence de Happy End. Et oui! Mais sans vous en dévoiler plus, je peux vous dire que la manière dont elle est tournée vous laissera sûrement sans voix.
On peut donc traduire le film par une valse avec la mort continuelle. Les protagonistes vivent avec elle, la cotoient à chaque pas. Comment ne pas mettre en lien leur but qui est la mise à mort, avec la mort naturelle qui les englobent.

Car ces hommes, alors que les gens tombent peu à peu autour d’eux, ne trouvent rien de mieux à faire que d’aller tuer les rares personnes encore isolées de ce fléau. Inversement, ce village, en proie à la peur n’hésite pas à passer par les méthodes les plus atroces pour se protéger spirituellement de cette mort noire.
En somme, le titre Black Death a un sens aussi bien symboliquement que littéralement.

Black Death est un film comme on aimerait en voir plus souvent, on regrettera qu’il ne soit pas de sortie en salle. Dommage, depuis Severance, Christopher Smith semble être comme qui dirait banni des salles. On espère que son prochain film y aura droit.
Titre Français : Black Death
Titre Original : Black Death
Réalisation : Christopher Smith
Acteurs Principaux : Eddie Redmayne, Sean Bean, Carice Van Houten, Kimberley Nixon
Durée du film : 1H37
Scénario : Dario Poloni
Musique : Christian Henson
Photographie : Sebastian Edschmid
Date de Sortie Française : 1er Avril 2009 (directement en DVD/BR)
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[AVIS SÉRIE] The Walking Dead /avis-serie-the-walking-dead/ /avis-serie-the-walking-dead/#comments Sun, 19 Dec 2010 13:53:00 +0000 /wordpress/?p=84 C’est la nouvelle série tendance, la série que tous les geeks et même les casuals parfois s’arrachent ces derniers temps!
C’est la nouvelle série avec des histoires de zombie, de survie et parfois même de sexe (mais pas avec les zombies). N’appréciant pas les films dans lesquels y a des morts-vivants habituellement, cette série a beaucoup beaucoup impressionné votre Whinze. Suite dans l’article!
The Walking Dead ou Les morts marchants en franco-français pour nos lecteurs d’extrême Amérique du Nord est une série télévisée issue d’un comic book du même nom qui a vu le jour aux Etats-Unis. Se déroulant dans un milieu post-apocalyptique, elle raconte l’histoire de Rick Grimes, sheriff d’une petite ville de Georgie, tentant de survivre dans un nouveau monde plein de mangeurs de viande halal affamés.

La série commence avec une gamine zombie abattue d’une balle dans la tête. De quoi refroidir les plus sensibles d’entre nous et surtout annoncer que ce qui suivra ne sera pas au goût du petit Brian, 5 ans, assis à côté de ses parents devant la télé. Flashback : Rick Grimes sort d’un coma causé par une balle qu’il s’est prise près du coeur. Mais lorsqu’il se réveille dans son hôpital, aucune trace de vie autour de lui. Uniquement des traces de mort : des cadavres sont alignés à la sortie de l’hôpital, du sang sur les murs et des corps sur le sol. Après avoir été faire un tour chez lui pour s’assurer que sa femme Lori et son fils Carl soient sains et saufs et s’être aperçu qu’ils avaient disparus, il décide de partir à leur recherche persuadé qu’ils sont toujours vivants.
C’est ainsi que le scénario commence.

Un ami m’a vivement recommandé de regarder cette série. A vrai dire je faisais des challenges Silent Hill et Resident Evil avec lui et il était persuadé que cette série me plaîrait.
Et ce fut le cas. Le premier détail qui m’a sauté, et même bondi aux yeux, c’est que cette série ressemble pas mal à Silent Hill et à Resident Evil : un flic, un commissariat, des égoûts, des zombies, un hôpital, peut-être un virus pondu par Umbrella qui sait ?

Concernant la réalisation, c’est assez bluffant. Dans la moitié du premier épisode il n’y a presque aucun dialogue et pourtant chaque émotion et chaque sentiment est presque palpable tellement la réalisation est bien foutue. Le stress lié à la survie est vraiment su-per bien communiqué au télé-spectateur, la réalisation des zombies est impressionnante et The Walking Dead marque beaucoup de points grâce à cela.

Aujourd’hui la première saison est terminée, et connaît un succès phénoménal aux USA. 5,3 millions d’Américains étaient assis devant leur téléviseur lors de la diffusion du premier épisode et 4,7 millions lors de celle du deuxième. La seconde saison est prévue pour octobre 2011 avec … une nouvelle équipe de scénaristes !
Franck Darabont, le producteur, a décidé de mettre à la porte toute l’équipe des scénaristes sollicitée pour la première saison pour des scénaristes freelance!

En somme une série extrêmement intéressante pour le moment, qui plaîra aux fans de Survival Horror et peut-être un peu moins aux fans du comic book.
La première saison fut un succès, et celui la suite reposera sur les épaules de la nouvelle équipe de scénaristes.
Titre Français : The Walking Dead
Titre Original : The Walking Dead
Réalisation : Frank Darabont
Création : Frank Darabont, Robert Kirkman
Scénario : Charlie Adlard, Frank Darabont, Robert Kirkman, Tony Moore
Date de Sortie Française : 20 mars 2011
Nombre de Saison : 1-
Nombre d’Episodes par Saison : 1-6
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