?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> PixAgain » Club 300 http://pixagain.org Critiques, Tests, Avis, Dossiers, Previews... Mon, 18 Nov 2013 23:50:41 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.7.1 [Concours] Gagnez 2 places pour l’avant-première Allociné Tucker & Dale Fightent le Mal ! /concours-gagnez-2-places-pour-lavant-premiere-allocine-tucker-dale-fightent-le-mal/ /concours-gagnez-2-places-pour-lavant-premiere-allocine-tucker-dale-fightent-le-mal/#comments Mon, 21 Nov 2011 23:37:17 +0000 /?p=2356 PixAgain fête aujourd’hui ses 1 an, et nous vous offrons ici grâce à Allociné une mise en bouche des concours à venir sur le blog ;)

Synopsis : Tucker et Dale sont deux gentils péquenauds venus se ressourcer en forêt. Ils y rencontrent des étudiants venus faire la fête. Suite à un quiproquo entraînant la mort d’un des jeunes, ces derniers pensent que Tucker et Dale sont des serial killers qui veulent leur peau, alors que nos héros pensent que les jeunes font partie d’une secte et qu’ils sont là pour un suicide collectif ! C’est le début d’un gigantesque malentendu dans lequel horreur et hilarité vont se mélanger.

Concours :  Le film ne sortira sur nos écrans que le 1er février prochain, mais aujourd’hui Allociné vous propose exceptionnellement de le découvrir en avant-première lors d’une soirée spéciale le jeudi 15 décembre 2011 aux alentours de 19h30 à Paris.
Vous avez donc la possibilité de gagner 1 place pour 2 pour cette projection ! Pour participer, rien de plus simple, il vous suffit de répondre en commentaire à la question suivante :

Quelle est votre comédie horrifique préférée, et pourquoi ?

Modalités :
- Etre sur Paris et disponible le soir de la projection.
- Tout commentaire qui n’est pas un minimum argumenté et construit sera ignoré. (On ne vous demande pas une thèse non plus, juste quelques lignes).
- Laisser une adresse email valide dans le champ approprié des commentaires, sans quoi nous ne pourrons pas vous recontacter.

Le tirage au sort aura lieu le dimanche 11 décembre à 00H00.
D’ici là, bonne chance à tous !

Vous pouvez retrouver la bande-annonce ici :


 

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[LE BLOG] PixAgain a 1 an ! /le-blog-pixagain-a-1-an/ /le-blog-pixagain-a-1-an/#comments Mon, 21 Nov 2011 23:32:08 +0000 /?p=2367

Et voilà, c’est chose faite, cette chose qui devait arriver selon l’ordre des choses, notre première année d’existence !
Pas de grosse récap’, juste un petit mot déjà : PixAgain, c’est 150 articles, mais surtout, 205 commentaires ! Merci donc à vous autres lecteurs de nous avoir soutenus jusqu’ici.

Que dire de plus ? Il y a des jours où on y croyait plus, d’autres où on pétait la forme, prêts à tout pour tenir notre blog de manière journalière, maintenant c’est peut être plus freestyle, mais ça nous plaît, on a notre rythme. Il est parfois intense, parfois flasque mais au bout du compte, tout ce qui doit sortir sort !

En gros ? Un grand merci de nouveau chers lecteurs, et même si on en bave parfois, je peux le dire sans flancher, on a pris goût au blog, et on ne va pas le lâcher avant un long… long… long… moment.
D’ailleurs il ne faut pas que l’on oublie de renouveler notre hébergement et notre nom de domaine, ce serait con de se retrouver sans rien.

Et maintenant la question qui fâche, vous qui nous avez suivi plus ou moins longtemps, que pensez vous de cette année ? Encouragements ? Avis ? Critiques ? Lâchez vous !
Vous pouvez aussi nous trouver sur Youtube & Facebook !

PS : Toi lecteur avide et assidu, tu sais qu’on te prépare un petit quelque chose, un petit concours non ? Et bien il va avoir lieu, dans la semaine ! Pour l’instant sa forme n’est pas encore réellement définie, plusieurs concours ou un gros concours, rien de sûr. On en est encore au stade où on reçoit pas mal de trucs de diverses personnes ou que l’on en perd justement.
Mais histoire de vous mettre l’eau à la bouche, suite à une grosse coïncidence, un pur hasard, nous somme dès ce soir, ou plutôt cette nuit, en mesure de vous proposer un petit concours grâce à Allociné et le Club300, allez vous pouvez encore attendre 5 minutes le temps qu’on le poste juste après cet article, non ?

PS2 : La Page des concours : /les-concours-anniversaire-2011/

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[CRITIQUE] Super 8 /critique-super-8/ /critique-super-8/#comments Sat, 02 Jul 2011 19:34:00 +0000 /wordpress/?p=13 Super 8, comme le nom de la caméra qu’utilise ce groupe de jeunes du début des années 1980 pour tourner leur court-métrage horrifique sur des zombies. Alors qu’ils doivent tourner une scène avec un train en arrière-plan, ce dernier déraille et provoque une énorme explosion. Les enfants comprennent vite qu’il ne s’agit pas d’un simple accident, et que quelque chose de bien mystérieux se cache derrière tout cela…
Le film est probablement attendu comme l’un, si c’est n’est le blockbuster de cet été, mais contrairement aux autres, il se veut plus “intelligent” grâce à un minimum de fond pour soutenir l’effet grand public pur et dur. Mais Super 8 réussit-il à nous divertir tout en ne proposant pas qu’une histoire à deux balles ?

”Production Value!”

L’équipe du film avait clairement réussi à créer le buzz autour du film il y a plus d’un an déjà en diffusant un teaser des plus intriguants où l’on voyait cette porte de wagon se faire défoncer par une mystérieuse créature dont on ne verra pas le visage… Depuis, les bandes-annonces sont apparues et ont dévoilées les grandes lignes du film.
Super 8 est réalisé par J.J. Abrams, mais on sent clairement la présence en tant que producteur de Steven Spielberg. En effet, on sent une envie de revenir aux films cultes des années 1980 que sont par exemple Les Goonies ou autre E.T. . Il se veut un vibrant hommage, mais il manque un petit quelque chose qui fait qu’on ne peut pas l’adorer comme on peut adorer les films précédemment cités. Pourtant, ce ne sont pas les points communs qui manquent. Ainsi, on retrouve forcément au centre de toute l’histoire cette bande d’enfants intrépides qui n’a pas froid dans le dos quand il se passe des choses pour le moins extraordinaires.
On les voit donc évoluer et s’adapter face à cette situation tendue puisque l’on sent que d’un moment à l’autre la tension accumulée le long du film va atteindre son paroxysme, puis qu’il va forcément y avoir des scène explosives.

”Drugs are so bad!”

Au casting, on ne retrouve pas de grosses têtes d’affiches (mis à part peut-être Kyle Chandler), mais de très bonnes surprises : outre l’excellente Elle Fanning que l’on ne présente plus, les jeunes de la bande menés par Joel Courtney sont impressionnants de justesse pour leur âge.
Les personnages, même si certains peuvent paraître quelque peu stéréotypés (le père flic contre le père marginal, un gosse un peu stupide et un autre limite surdoué…), se révèlent vite attachants, notamment grâce à ces petites pointes d’humour ponctuelles bien sympa même dans les situations qui ne prêtent pas à rire, et qui révèlent leur côté encore innocent de gosses.
Malgré cette forte présence enfantine, le film ne s’adresse paradoxalement pas forcément aux enfants, ou alors si, mais à ceux des années 1980 et qui ont aujourd’hui grandis. Super 8 est aussi un mélange de genres, la présence de pas mal de jump scare (ce procédé qui consiste à faire sursauter le spectateur) et mes apparitions du monstre pourraient effrayer les plus jeunes. C’est ainsi qu’ Abrams s’amuse à nous faire peur et à maintenir un semblant de suspense en jouant à cache-cache avec la créature.

”WHAT THE FUCK ?!”

D’un autre côté, le scénario est assez ambiguë niveau originalité. Il l’est en un sens car il essaye de se démarquer des actuelles grosses productions hollywoodiennes totalement banales et recyclées, mais en même temps, le film n’apporte rien de personnel, il est vraiment pompé sur d’autres déjà existants. On ne ressent aucune touche particulière venant du réalisateur mis à part des lens flare immondes qui cachent la moitié du plan et dégueulassent l’image. L’esthétisme est néanmoins rehaussé par des effets spéciaux réussis et dynamiques, comme la scène de l’explosion du train.
Enfin, le mot de la fin pour la fin du film justement, qui partage beaucoup : rendant hommage aux films de Steven Spielberg pour certains, elle paraît ridicule pour d’autres. Il n’en reste pas moins qu’elle paraît bâclée et beaucoup trop téléphonée pour marquer le coup comme il se doit.
Heureusement, J.J. Abrams arrive à se rattraper grâce à un générique un peu spécial mais à ne surtout pas manquer !

Super 8 se veut un hommage aux films cultes de Steven Spielberg des années 1980, et c’est bien là le problème. J.J. Abrams vise haut, et même si l’on retrouve certains éléments aisément reconnaissables, il n’apporte rien de personnel et prend beaucoup sur des matériaux déjà existants. Cela n’empêche néanmoins pas de passer un agréable moment, et il faut saluer la performance des acteurs, notamment les plus jeunes.


Titre Français : Super 8
Titre Original : Super 8
Réalisation : J. J. Abrams
Acteurs Principaux : Elle Fanning, Joel Courtney, Kyle Chandler
Durée du film : 01H50
Scénario : Dawn Gilliam, sur une idée de J.J. Abrams
Musique : Michael Giacchino
Photographie : Larry Fong
Date de Sortie Française : 3 août 2011
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[CRITIQUE] The Tree of Life /critique-the-tree-of-life/ /critique-the-tree-of-life/#comments Thu, 19 May 2011 06:30:00 +0000 /wordpress/?p=30 Depuis l’annonce de ce film, The Tree of Life a sûrement réussi son premier but, faire un buzz énorme. A l’aide d’un simple petit pied et d’une bande annonce particulièrement habile et parfaitement représentative d’un projet hors-norme, le dernier film de Terrence Malick a su se forger avant même sa projection, un grand avenir.
Je dois avouer que son précédent film, Le Nouveau Monde, premier film que je visionnais de lui, m’avait laissé plus que perplexe. Je n’étais même pas allé jusqu’au bout à vrai dire! (chose que je ne referai plus jamais).
Le problème lorsque l’on cherche à médiatiser un maximum un film avant sa sortie, c’est la réaction du public, personne n’est loin du flop, une erreur, et toute l’attente s’écroule soudain. Qu’en est-il donc de The Tree of Life? Vaut-il le coup ou s’agit-il simplement d’un film sans saveur et sans vrai but?

I’ve just always wanted you to be strong, be your own man.

The Tree of Life nous narre l’histoire de Jack depuis sa tendre enfance, non, depuis sa naissance. Il est un enfant né dans les années 1950, et tombe ainsi en plein milieu d’une société principalement patriarcale.
Son père, Mr O’Brien, est un homme dur, un homme pour qui personne ne peux avancer dans ce monde sans être maître de soi. Inversement, sa mère se repose sur des valeurs plus modernes, comme la gratitude de la vie.
Jack, adulte, ressasse son expérience et les différents évènements qui l’ont mené à vivre cette vie. A l’accepter et à en profiter malgré toutes les tragédies tombées sur sa famille… Comme celle de la perte d’un être cher.

Le film de Terrence Malick a clairement une visée différente de tous les films que l’on voit ces temps-ci. Et cela ce voit tout de suite dans son architecture et dans sa narration.
Avant de mettre en premier plan sa thématique principale, l’importance de la naissance et la foi dans le vivant, il cherche à nous dresser un univers complet et entier.
On se demande donc durant toute l’introduction comment il va rebondir, passer a la scène suivante, comment il va placer sa chute.
Puis vient l’autre scène, celle qui nous fait comprendre que la vie est avant tout une chose magistrale. Tout son film est ainsi découpé dans une sorte de chapitrage logique des évènements, rappelant à chaque transition la mise en relation du thème avec l’âme.

There are two ways through life: the way of nature, and the way of Grace.

Mais voilà, le film a comme défaut paradoxalement son rythme particulièrement fluide, car malgré son intelligence et son originalité, on a l’impression de survoler le tout, d’être comme bloqué par une vitre transparente, incapable de toucher, ou d’être touché par le fond de cet univers.
Car malgré tout, The Tree of Life est un film tout bonnement magnifique, doté d’une ambiance poétique, tout en étant tout à fait rationnel. C’est sa visée qui reste abstraite, car malgré toute sa beauté, sa force, il est dur d’être touché par un style de vie qui n’est plus le notre, qui est désormais écrasé par l’actuel.
Car pour bâtir cet univers, Malick n’hésite pas à se tourner vers le space opera le temps de quelques dizaines de minutes, à nous montrer la complexité de la nature qui nous entoure et dans laquelle tout se fond.
Il manque une chose qui nous accroche assurément à tout cet univers, on ressent simplement quelque chose de dérangeant dans toute cette histoire.

Comme je le disais plus tôt, le problème vient de la trop grande fluidité constante durant tout le film. On a donc un vrai soucis dans l’accroche aux personnages. On a le même angle de caméra tout le long du film, il crée certes une vivacité et rend vivant le monde qu’il représente mais paradoxalement il nous détache de ces mêmes personnages.
De nouveau on ne fait qu’observer de l’extérieur cette société tout en étant guidé de manière omnisciente par la narration de tous ces personnages.
Car concernant les jeux d’acteurs, il n’y a strictement rien à redire, même pour les plus jeunes. Que Jack soit jeune ou vieux, joué respectivement par Hunter McCracken ou Sean Penn, on veut être à ses cotés, le comprendre et le faire aller de l’avant. Mais avouons le, la prestation de Hunter McCracken est étonnante, véritable et surprenante. Tout cela cadré par Mr O’Brien, alias Brad Pitt, au plus haut de sa forme, jouant sans défauts le père autoritaire et comblé de valeurs.

You have to choose which one you’ll follow.

Être avare en dialogue n’est pas un soucis face à une telle narration, qui par sa simplicité et sa pertinence, suffit amplement à nous combler et à nous guider tout au long du récit. On a simplement parfois l’impression d’entrer dans une boucle, de revenir à un même point de temps à autres.
En sortant de la salle j’ai aussi entendu beaucoup de gens penser qu’on avait là un film dévoué et en la faveur de la foi religieuse. Ceux-la n’ont certainement vu que la fine pellicule qu’est celle de la société américaine qui déjà dans ces années n’avait pas besoin d’en faire une démonstration pour le prouver. Il faut regarder derrière celle-ci pour comprendre sa qualité.

En même temps, à coté de tout cela, The Tree of Life se veut être un œuvre d’ art, une oeuvre démonstrative et abstraite.
Pour cela, Malick n’hésite pas à avoir recours tout au long du film à des techniques et illustrations déjà vues (dans 2001 par exemple) mais de manière pertinente, ainsi il rapproche aisément l’infiniment grand de l’infiniment petit. Il rapproche l’innombrable avec le réel, la naissance du monde à la naissance humaine. Montrant ainsi que la vie est une chose non perfectible mais qui nécessite une certaine appréhension de nous autres tout en passant donc par une certaine dureté.
Dans un sens, il se veut parfois beaucoup trop démonstratif et place son objectif trop haut, il se perd et nous perd ainsi par la même occasion.
Le dernier point sur lequel il est nécessaire de dire que quelques mots, c’est la bande son, simplement parfaite, digne de la meilleur des pièces de théâtre ou d’opéra, une musique envoûtante et forte en même temps.

Pour comprendre The Tree of Life, il faut le voir, il faut y réfléchir un instant mais surtout le découvrir par soi même.
Car il a tout pour être un des films les plus ambitieux et réussi qu’il soit. Mais voilà, à cause de ces quelques défauts, on a du mal à accéder à ce film et à totalement en profiter.
On ne peut que se contenter de l’observer, avec un certain détachement. De plus, il y a le contre-coup de la médiatisation qu’il a connu, beaucoup trop importante.
 

Titre Français : The Tree of Life
Titre Original : The Tree of Life
Réalisation : Terrence Malick
Acteurs Principaux : Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain, Hunter McCracken
Durée du film : 2H18
Scénario : Terrence Malick
Musique : Alexandre Desplat
Photographie : Emmanuel Lubezki
Date de Sortie Française : 17 Mai 2011
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[COMPTE-RENDU] Exposition Stanley Kubrick à la Cinémathèque Française /exposition-stanley-kubrick-cinematheque/ /exposition-stanley-kubrick-cinematheque/#comments Sat, 09 Apr 2011 16:59:00 +0000 /wordpress/?p=100 Je ne m’étais jamais rendu à la cinémathèque, j’avais failli m’y rendre lors de l’exposition dédiée à Hitchcock, mais une main invisible m’a finalement scotché à mon PC. Le fait est que désormais l’exposition est dédiée au grand Stanley Kubrick, l’homme à l’unique Oscar, l’homme qui a su s’approprier chacune des grandes thématiques du cinéma. De base, j’avais entendu dire que la cinémathèque était un endroit très bordélique, toujours un paquet de monde, (pire que la Japan-Expo paraît-il!), je n’y serais sûrement pas allé donc.
Mais voilà, Allociné a organisé pour le Club 300 (dont je ne fais pas parti) la privatisation de l’exposition le temps d’une soirée, et un de ses membres cherchant un +1, je me suis tout de suite porté volontaire.
Je tiens donc à remercier Allociné et TooG33K qui m’ont permis de vous pondre cet article et qui m’ont illuminé ce début de vacances!

L’exposition se découpe sur 2 étages distincts, situés au 5ème et 7ème étage de la Cinémathèque.
Le premier étage est totalement voué à son ascension, l’ascension du photographe (je reviendrais dessus juste après) au rang de réalisateur renommé. Cette pièce est découpée en plusieurs “salles”, chacune dédiée à un film: de Fear and Desire à Shining (je ne vais pas vous décrire tous les Kubrick un par un, ça viendra avec les critiques :p). Chacune de ces pièces est remplie de documents d’époque, allant du simple costume aux scriptes!
Mais tout cet étage nous fait surtout comprendre l’ingéniosité de S.Kubrick et son coté méticuleux pour chacun des moindres détails qui composent ses films.
En passant par le coté technique (caméra, technique de cadrage, etc..) à la conception des décors, tout y est.

Autre point qui m’a confirmé la qualité de la Cinémathèque, ce fut le conférencier.
Il ne s’agissait pas d’un moment ennuyeux, au contraire, il nous déballait chaque anecdote, chaque détail concernant ces films. A la fin de cette visite, on comprend beaucoup mieux la personnalité de Kubrick, qui, par son unicité fut un homme remarquable (quoi qu’un peu étrange).
Le conférencier nous a littéralement envoûté, et maintenant je vais devoir revoir chacun de ces films à cause de lui.
Ce qui est principalement marquant avec Kubrick, c’était sa manière de voir, de penser les choses pour son époque, il était capable de restituer chaque élément de son imagination dans ses films. Il a tout de suite compris que pour se vouer entièrement à son art, seul une chose l’en empêcherai : la censure.
Tout l’étage est donc rempli de croquis, de décors, d’études de mouvement ou de personnages (en particulier pour 2001), de costumes. Stanley Kubrick ne se contentait pas d’apposer sa patte sur la réalisation, il l’apposait aussi sur la musique, sur la photo et sur ses acteurs qui ont tous joués de manière unique une fois dans ses mains.

Plus haut, je vous disais que le premier étage était dédié à toute la première partie de son oeuvre, le second lui est dédié à Full Metal Jacket, Eyes Wide Shut et surtout à ses projets inachevés (tel que l’intriguant Napoléon). Ici, pas de conférencier, vous découvrez seul l’étage entier. Encore une fois séparé en blocs, attitré à chaque film, l’étage est doté d’éléments originaux et d’études.
Ce qui est surtout intriguant ici, ce sont ses 3 fameux projets inachevés ou abandonnés : Napoléon, A.I et Aryan Papers, le premier n’ayant pas abouti à cause de l’échec de Barry Lyndon, et les deux autres inachevés respectivement pour donner la place à Spielberg, et pour ne pas lui faire de l’ombre. Car Spielberg est l’un des rares réalisateurs de son temps à comprendre son collègue (je ne vous cacherai pas que je trouve dommage que ces projets ne soient pas allés jusqu’au bout, vu la qualité de la matière qu’avait déjà Kubrick pour chacun d’eux.)
L’étage propose aussi un documentaire d’une trentaine de minutes dédié à l’appréhension de S.Kubrick par rapport à un autre élément central de ses films : La musique.

Mais ce qui m’a réellement accroché avant tout à cet étage, c’est l’intérêt porté au photographe qui a précédé le réalisateur, car avant tout, Kubrick fut un homme de la photo.
Dès sa jeunesse il s’y voua entièrement et réussit même à devenir photographe itinérant à 16 ans (pour le magazine Look, loin d’être celui qu’il est maintenant).
On en apprend beaucoup de S.Kubrick à travers ses photos, il nous transporte dans un sens à travers sa vision du monde. On aperçoit les choses tels que lui les apercevaient.
Il s’agit d’une véritable mine d’or pour tout amateur de photographie, l’espace de quelques minutes (voir dizaines :d) on ressent une grande inspiration et une envie d’atteindre ce génie!

Seul défaut de l’exposition : si vous n’avez pas vu certains films, ne regardez pas leurs extraits, ils représentent presque toutes les scènes clé de leurs films respectifs.
J’ai pu en profiter car il n’y avait presque personne, nous étions une quinzaine avec le conférencier, mais en pensant aux locaux eux-même… Evitez le week-end et les heures de pointe sinon vous risquez d’être vite bloqué.

L’exposition se déroule du 23 Mars au 31 Juillet à la Cinémathèque Française.

 

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[CRITIQUE] Paul /critique-paul/ /critique-paul/#comments Wed, 16 Feb 2011 23:12:00 +0000 /wordpress/?p=115 Critique rédigée en duo avec Nox.

Dans un désert lointain… très lointain, il était une fois…. Paul! Paul l’extraterrestre (très original comme nom), un petit gars gris, qui a passé sa vie à bosser dans la zone 51. Oui… Bosser pour le gouvernement américain. C’est lui qui est à l’origine de tout ce qui est en rapport avec les ovnis et autres E.T.. Mais comme les américains, c’est pas des saints, ils veulent se débarrasser de lui après lui avoir soutiré tout ce qu’ils voulaient. Mais Paul est un extraterrestre, et il est pas con ! Il arrive à s’enfuir, et c’est la que commence notre histoire, quand il rencontre deux nerds anglais en pèlerinage au paradis des passionnés de SF entre autres, le Comic-Con…Et puis en plus, Paul c’est pas un E.T. comme les autres, non ce n’est pas Spock mais c’est un peu… Rasta E.T.

Rencontre du troisième type

Paul est l’oeuvre de Greg Mottola, mais qui est-il? C’est pas ce qui nous importe le plus ici, ce qui nous importe c’est ce qu’il a réussi à nous faire avec son film! (Parce que bon je sais pas pour vous, mais SuperGrave… ça m’est resté dans la gorge). Il nous réalise ici une comédie totalement déjantée basée sur un scénario signé par Simon Pegg et Nick Frost (je reviendrai sur leurs prestations plus tard) et brise le mythe des extraterrestres que l’on a pu voir auparavant au cinéma. En effet, ils ont toujours aspirés à être craints, on est censé avoir peur d’eux. Sauf de Paul… Il parle la langue nationale, fume des joints, bref il sort des sentiers battus et se rapproche du gars cool, ça c’est original ! Adieu les “noaizdnq qps qpsco”, bonjour les “Yo! Tu veux un joint?” doublé par Seth Rogen. On croirait presque un humain normal quoi ! Ok Paul n’a pas un scénario à faire pâlir District 9 ou même E.T mais ce qui innove et qui va rester c’est son approche du petit alien.

Pour un film de ce genre, le casting est parfait : Simon Pegg, Nick Frost, Seth Rogen qui est la voix off de l’extraterrestre, etc…Nos deux acteurs de Hot Fuzz et Shawn of the Dead sont méconnaissables, sauf sur l’humour british bien gras (ça se sent sur tout le film). Ruth (jouée par Kristen Wiig) la croyante illuminée passe du coq à l’âne, mais je vous laisse découvrir cela. Et puis, vous allez succomber aux charmes du “BOSS”, un habitué des aliens ;p
Les gags sont toujours bien placés et la vulgarité de Paul fait toujours rire. Ce film ne se prend pas du tout au sérieux mais tient quand même la route et les plus aguerris d’entre vous reconnaîtrons pas mal de références aux films de science-fiction, en allant du bien caché au complètement assumé (musique de la cantina de Star Wars dans un bar de motard). Un autre hommage est aussi rendu, mais on vous laissera le découvrir ;p
Les quelques scènes d’action sont bien foutues, notamment les courses poursuites sur les immenses routes américaines, où l’on voit que le camping car dans lequel voyage nos deux nerds a quand même de la gueule!

Autre point fort, l’animation fluide de notre ami, s’incrustant très bien à son entourage malgré sa belle tête de ballon de rugby gris.
Pour animer Paul, Seth a été filmé en motion capture (il n’hésita pas à demander conseil à Andy Serkis, Gollum, Paul y a comme un petit air de famille non?), et le résultat est il faut le dire plus vrai que nature!
Quelques petits hic malheureusement. Les personnages sont attachants, mais celui qui l’est plus reste Paul, et cela au détriment de certains personnages secondaires que l’on aurait aimé voir un peu plus .
Et puis, comment dire… tout est trop cliché quand même. Ok c’est des nerds, et alors? ( Le Comic Con c’est énorme! ) Enfin certains points sont véridiques mais l’opposition entre les flics et eux est tellement insistée…
De plus on a beau être dans un road movie, ce n’est pas une raison pour être bordélique sur certains points et créer des incohérences spatiales. Mais ce ne sont que des petits défauts comparés à ce que je m’apprête à dire…
Dans la VF… accrochez vous bien! Derrière Paul se cache…. Manoeuvre et ça… ça fait mal! Très mal aux oreilles, essayer de l’éviter un maximum.

Une bonne comédie comme on les aime, pas forcément familiale vu le langage fleuri qui est utilisé, mais c’est un bon moyen de se détendre !

 

 

Titre Français : Paul
Titre Original : Paul
Réalisation : Greg Mottola
Acteurs Principaux : Simon Pegg, Nick Frost
Durée du film : 1H42
Scénario : Simon Pegg, Nick Frost
Musique : David Arnold
Photographie : Lawrence Sher
Date de Sortie Française : 2 mars 2011
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