?xml version="1.0" encoding="UTF-8" ?> PixAgain / Tests, critiques, avis, again and again. 2011-07-29T11:22:00+01:00 PluXml 5.0.2 fr [CRITIQUE] Triangle /index.php?article115/critique-triangle 2011-07-29T11:22:00+01:00 Nox <em><h3>”I'm sorry.“</h3></em> <a href="/data/images/critiques/affiches/affiche_grand_format/triangle_gf.jpg" rel="lightbox" title="Triangle"><img src="/data/images/critiques/affiches/triangle.jpg" align="left" alt="Triangle" /></a> <p>Il y a quelques temps, je vous avais présenté le dernier film de <b>Christopher Smith</b> : <a href="/index.php?article77/critique-black-death">Black Death</a>, un direct-to-dvd qui aurait mérité une plus grande attention <i>(et une meilleure affiche française)</i> de part sa qualité.<br> <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B004T0YMYC/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=pixa08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=B004T0YMYC">Triangle</a><img src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=&l=as2&o=8&a=B004T0YMYC" width="1" height="1" border="0" alt="" style="border:none !important; margin:0px !important;" /> est le film qui a précédé d’un an ce dernier. Difficile d’y croire en voyant la différence des genres, car avec celui-ci, on tombe droit dans le film d’horreur selon les classifications. <br> Mais on va plutôt dire qu’il s’agit d’un film mystérieux, très mystérieux, il suffit de penser au titre : <font color="#a22518"><strong>Triangle</strong></font>, qui renvoie certes au nom du bateau présent dans le film mais aussi et surtout au Triangle des Bermudes ! <br> Est-ce que ce direct-to-dvd est aussi un franc succès ? Ou explique-t-il le fait que son petit frère l’ai été? </p><br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/triangle_screenshot_01.jpg" alt="Triangle_01" /><center><span style="font-size:10px"><em>Tous les figurants sur un plan </em></span></div></center><br> <em><h3>”No I do... I... I... I wanna go”</h3></em> <p><b>Jess</b> est une jeune mère vivant seule avec son fils atteint d’une maladie mentale. Elle ne peut se résoudre à le laisser seul quelques heures. Mais un de ses amis lui propose de rejoindre un petit groupe et de voguer en mer. <br> En plein océan, un orage s’abat violemment sur eux et fait chavirer l’embarcation. Le voilier, retourné, commence à dériver jusqu’à ce qu’il tombe par hasard sur un paquebot.<br> Une fois le pied posé sur celui-ci, ils commencent à chercher du secours, mais n’y trouvent personne. Soudain un personnage encagoulé commence à abattre un par un les membres des groupes... S’en suit des évènements plus qu’étranges pour la seule survivante, <b>Jess.</b><br> Globalement, le film n’est pas réellement fait pour faire peur, <b>il tient plus d’un film à suspens que d’un film d’horreur ou d'épouvante, sans pour autant être un thriller</b>.<br> Le sans faute est nécessaire pour ce film, vous comprendrez peu à peu pourquoi, mais le soucis est que, malgré un scénario à première vue sans incohérences, <b>il finit par en cumuler quelques unes</b>, certes peu mais assez pour diminuer la “crédibilité” du pitch.</p> <br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/triangle_screenshot_02.jpg" alt="Triangle_02" /><center><span style="font-size:10px"><em>Une pièce maitresse du puzzle </em></span></div></center><br> <em><h3>”We don't have much time. “</h3></em> <p>A travers ce film, clairement parsemé de diverses inspirations prises par ci et par là, <b>Christopher Smith</b> tente de nous perturber à travers ses personnages. Il cherche à mettre en avant jusqu’où la culpabilité peut nous amener. <br> Car <b>Jess</b> ne passe pas par quatres chemins durant son séjour sur ce paquebot, elle n’hésite pas à faire ce qui doit être fait afin d’aboutir à la conclusion qui la sauvera, non pas physiquement mais spirituellement.<br><br> Le souci c’est que tous les acteurs, à part <b>Melissa George <i>(Jess)</i></b>, semblent n’en avoir rien à cirer et jouent tels un bac à légume.<br> Il frôle parfois la figuration là où pourtant, ils devraient se surpasser. <br> Tandis que durant tout le récit qui tourne autour de <b>Melissa George</b>, à part le fait que l’on ne voit pas de réelle évolution physique, elle semble se recroqueviller de plus en plus mentalement pour sombrer peu à peu dans la démence qui a tué ses amis.</p> <br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/triangle_screenshot_03.jpg" alt="Triangle_03" /><center><span style="font-size:10px"><em>It’s a me! Leatherface!</em></span></div></center><br> <em><h3>Kill them, you have to kill them!</h3></em> <p>Le film, sans spoil, propose différentes lectures tout au long et principalement sur la scène de fin où l’on comprend peu à peu la raison qui a précédé ces évènements.<br> Et sans une lecture approfondie de ce film et peut être même d’autres passage devant celui-ci, <b>on a le sentiment qu’il manque quelque chose à la fin. </b><br> <br><br> On se dit que l’on n’est qu’un grand spectateur, que l’on ne fait qu’assister à une chose, sans qu’il y ai derrière une réelle visée, un but. Le résultat est franchement déconcertant, on ne sait pas trop quoi penser, on est légèrement dérangé. Un peu comme <b>Prométhée</b>....<br> Mais ce qui est sur, c’est que <b>Christopher Smith</b> mérite bien plus, et j’espère qu’il aura ce qu’il mérite pour son prochain film ! </p> <br><br> <table bgcolor="#1b1b1b" style="border:1px solid black"> <tr> <th style="border:1px solid black"><h3><center>Pix's Mark : <font color="#a22518">13</font>/20</center></h3></th> </tr> <tr> <td style="border:1px solid black";padding:5px;" ><font color="#a22518"><strong>Triangle</strong></font> est une perle imparfaite, une perle qui aurait mérité d’être couvée plus longtemps... <br> Mais ce film reste d’une grande qualité, dans la légion du film SF/épouvante. Il cherche à montrer qu’un scénario intelligent n’est pas la seule propriété des genres qui lui font concurrence. </td> </tr> <tr><td style="border:1px solid black;padding:5px;"> <center><iframe width="500" height="314" src="http://www.youtube.com/embed/LYYPCiis8LY" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center> </td> </tr> </table> <table bgcolor="1b1b1b" style="border:1px solid black;"><tr> <th style="border:1px solid black;padding:5px"><center><iframe src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?lt1=_blank&bc1=000000&IS2=1&bg1=FFFFFF&fc1=000000&lc1=0000FF&t=pixa08-21&o=8&p=8&l=as4&m=amazon&f=ifr&ref=ss_til&asins=B004T0YMYC" style="width:120px;height:240px;" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></center></th> <th style="border:1px solid black;padding:5px"><ins>Titre Français :</ins><b> Triangle</b><br/> <ins>Titre Original :</ins><b> Triangle</b><br/> <ins>Réalisateur :</ins><b> Christopher Smith</b><br/> <ins>Acteurs Principaux :</ins><b> Melissa George, Joshua McIvor, Jack Taylor</b><br/> <ins>Durée du Film :</ins><b> 1h35min</b><br/> <ins>Scénario :</ins><b> Christopher Smith</b><br/> <ins>Musique :</ins><b> Christian Henson</b><br/> <ins>Photographie :</ins><b> Robert Humphreys</b><br/> <ins>Date de Sortie Française :</ins><b> (DVD) 14 Juin 2011</b><br/> </th> </table> [Compte-Rendu] PES 2012 /index.php?article113/compte-rendu-pes-2012 2011-07-28T09:00:00+01:00 Nox <center><img src="/data/images/compte-rendu/pes_2012_00.jpg" alt="PES 2012" /><br></center> <p>Bon je vais être franc d'emblée, même si je remercie grandement notre ami <a href="http://roadirsh.fr/">Roadirsh</a> de nous avoir permis d’aller jeter un coup d’oeil à cette preview <font color="#a22518"><strong>PES 2012</strong></font>, pour moi, cette série et le foot en général me parlent autant qu’une choucroute en plein mois d’été.<br><br> Mais je me suis dit que j'allais jouer le jeu, que j’allais relever le défi de vous rédiger le compte-rendu clair de quelque chose de nouveau pour moi et qui ne m’intéresse franchement guère. Et donc voilà, je me suis ainsi rendu à la <b>Gaieté Lyrique</b> et plus précisément à <b>l’AMUSEMENT store</b> <i>(si vous ne connaissez pas le magazine éponyme, <a href="/index.php?article9/achat-ig-11-amusement-10">je vous le conseille fortement!</a>)</i>.</p><br> <center><img src="/data/images/compte-rendu/pes_2012_01.jpg" alt="PES 2012" /><br></center> <p>Comme toute bonne preview, si j’ai bien compris, un gentil bonhomme viens nous présenter son petit joujou, il s’agit ici de <b>John Murphy, Team PES Leader.</b><br> Pour commencer en beauté sa présentation, il nous fait un petit résumé des nombreux défauts du précédent volet <i>(à croire qu’il n’y avait que ça)</i>, et particulièrement ceux de l’IA.<br> Il en profite pour nous montrer à l’aide de vidéos en quoi ce nouvel opus en fait un indispensable et surtout, un jeu sans défauts selon ses dires. En amuse-gueule, une petite vidéo déjà présentée à <i>l’E3</i> mettant en avant la modélisation des joueurs <i>(perso ils me font peur..)</i>. Puis vient, <b>LE point phare de cette présentation, l’IA.</b><br> La critiquer précédemment lui permet ainsi de mettre en valeur avec des exemples visuels précis leurs nouveautés. Celle-ci doit maintenant agir de manière normale, ne plus faire de brèche, se mouvoir en fonction des mouvements du joueur, le complet habilement et logiquement aussi bien en attaque qu’en défense. Les ailes qui étaient à l’époque d’immenses gouffres doivent être désormais tenues d’une main de fer de la même manière que le centre.<br><br> Mais <b>Murphy</b> nous parle de son petit bijou sur la fin, de sa nouveauté sensée renouveler un gameplay pourtant voué à une impasse. Cette petite fonction permettra lors de la remise en jeu <i>(par le gardien ou par un joueur)</i> de prendre le contrôle d’un autre joueur à l’aide du stick droit et d’ainsi le positionner selon notre bon vouloir. <b>Sur le papier, c’est clair que cela offre une nouvelle dimension au jeu.</b><br><br> Enfin, j'avouerais que pour un novice comme moi, l’impression fut plutôt bonne. Je ne me suis pas essayé au jeu par contre, prévoyant un désastre monstre :p.</p> <center><iframe width="500" height="314" src="http://www.youtube.com/embed/rMueBETMRPE" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center> [TEST] Red Faction Armageddon sur PC /index.php?article111/test-red-faction-armageddon-pc 2011-07-27T09:00:00+01:00 redha_luffy <img src="/data/images/tests/intro/redfactionarmageddon.jpg" align="left" alt="redfactionarmageddon" /> <p><font color="#7FFAFF"><strong>Red Faction</strong></font>... Ce nom me rappelle de bons souvenirs du premier volet, qui introduisait un élément nouveau (à ma connaissance) dans l'univers du FPS : les décors destructibles. Dix ans après la sortie du premier volet, <strong>Volition</strong> nous sert le quatrième volet de la série, <font color="#7FFAFF"><strong>Red Faction Armageddon</strong></font>, un third-person shooter bien bourrin comme on les aime ! Et oui, on peut (presque) tout péter ! </p><em><h3>Mars, et ça repart...</h3></em> <p>Le jeu se déroule sur la planète rouge, plus connue sous le nom de Mars, colonisée par les humains. Cependant, quelques hurluberlus dirigés par <em>Adam Hale</em> décident de détruire les terraformeurs, qui permettait le remodellage de la planète au goût des humains. La planète retrouve l'aspect qu'on lui connait dans la vraie vie, et les hommes sont donc forcés de se réfugier sous terre. Quelques années après l'incident, des monstres se mettent à attaquer les habitations sous-terraines. Vous, dans la peau de <em>Darius Mason</em>, héritier d'une famille de grands soldats, allez devoir sauver tout ce petit monde. </p> <br><center><div><img src="/data/images/tests/images/redfactionarmageddon_screenshot_01.jpg" alt="redfactionarmageddon_01" /><center><span style="font-size:10px"><em>Tiens, prends ça dans ta gueule...</em></span></div></center> <br> <em><h3>J'vais tout casseeeeeeer, si vous touchez.......</h3></em> <p>Comme je vous l'ai brièvement dis dans l'intro, ce qui sépare ces jeu des autres TPS, c'est son moteur physique, le <strong>GeoMod</strong>, qui permet la destruction de presque tout votre environnement, ou plutôt la destruction de toutes les structures métalliques. Et il faut avouer que c'est quand même génial, et que ça ouvre de nombreuses possibilités. Au lieu de simplement tirer sur les ennemis, on peut aussi les écraser avec le décor. Et ça vous sera particulièrement utile lorsque vous aurez une grosse quinzaine de créature sur le dos... En effet, les ennemis viennent souvent, voire toujours en nombre, et la banale mitraillette ne sera pas toujours suffisante... </p> <br><center><div><img src="/data/images/tests/images/redfactionarmageddon_screenshot_02.jpg" alt="redfactionarmageddon_02" /><center><span style="font-size:10px"><em>C'est moi qui ai fait ça ?</em></span></div></center> <br> <em><h3>Les armes, c'est rigolo</h3></em> <p>Donc, comme je disais, la mitraillette va parfois devoir finir ranger pour laisser la place aux armes, les vraies. Laissez-moi vous présenter le rayon plasma qui pulvérise tout sur son passage, les classiques mais néanmoins inévitables lance-roquette et lance-grenade, la grenade à nanites (rien à voir avec l'émission...) qui désagrège la matière à son contact. Mais la meilleure arme, l'arme number one, c'est le fusil magnétique... C'est sûrement l'arme que j'ai le plus utilisé. Un premier tir pour agripper un bout de décor, et un second pour coller "l'aimant", qui va attirer le susnommé bout de décor. Un pur plaisir à utiliser... Quelques passages bien sympas à bord de méchas, d'araignés robotisés ou encore de vaisseaux ponctueront également l'aventure. </p> <br><center><div><img src="/data/images/tests/images/redfactionarmageddon_screenshot_03.jpg" alt="redfactionarmageddon_03" /><center><span style="font-size:10px"><em>Le canon singularité... Que c'est joli...</em></span></div></center> <br> <em><h3>La nanoforge : le tournevis du 31ème siècle</h3></em> <p>Mais à force de tout casser, vous allez forcement finir par péter l'unique pont vous permettant d'avancer. C'est là qu'intervient la nanoforge, c'est à dire la réparation des décors détruits à la simple vue de la main tendue illuminée de <em>Mason</em> (peut aussi faire office de lampe torche...). Mais la nanoforge ne s'arrête pas là. Elle vous octroiera de nouvelles capacités à débloquer en récoltant du métal, comme la possibilité de faire une onde de choc, ou de générer un bouclier autour de vous. Vous pourrez aussi acquérir des boosts de santé ou de puissance pour vos armes à feu de la même manière. </p> <br><center><div><img src="/data/images/tests/images/redfactionarmageddon_screenshot_04.jpg" alt="redfactionarmageddon_04" /><center><span style="font-size:10px"><em>Leeee bricoleur, oui c'est Bob !</em></span></div></center> <br> <em><h3>L'allégorie de la caverne</h3></em> <p>Techniquement, on voit bien que <strong>Volition</strong> a conservé le moteur graphique de <strong>Red Faction Guerilla</strong> (juin 2009). Mais ça reste tout à fait correcte, même si on aurait préféré plus de passages en extérieur : on se retrouve souvent dans un noir quasi-complet, éclairé par deux pauvres lampes et par nos tirs. Cache-misère ou effet d'ambiance ? Difficile à dire... Côté son maintenant. Les voix et les bruitages sont réussis, tout comme les musiques d'ailleurs. Rien de bien transcendant pour autant, mais ça se laisse écouter. Au niveau du contenu, la campagne solo vous prendra environ 10 heures à boucler. Ajoutez à cela deux petits modes pour le multi, m'enfin, pas vraiment de quoi casser trois pattes à un canard... </p> <br/><br/> <table bgcolor="1b1b1b" style="border:1px solid black" <tr>  <th style="border:1px solid black"><h3><center>Pix's Mark : <font color="#a22518">14</font>/20</center></h3></th>   </tr> <tr> <td style="border:1px solid black;padding:5px;"><center>Honnêtement, <font color="#7FFAFF"><strong>Red Faction Armageddon</strong></font> est un third-person shooter assez banal, linéaire, avec des ennemis en nombres, des explosions, etc... Ce qui lui vaudrait un 11 ou un 12/20 maximum. Cependant, le <strong>GeoMod</strong> et certains armes sont tellement funs, que le jeu mérite bien 2 ou 3 points de plus ! En somme, le jeu n’est pas révolutionnaire, mais il reste très plaisant. </center></td> </tr> </table> <br/> <table bgcolor="1b1b1b" style="border:1px solid black">   <tr>  <th style="border:1px solid black"><h3><center><font color="#a22518"> <ul style=" list-style:url(http://mad.mushishi.free.fr/Images/moins.gif);text-align:left;"> <li>Trop sombre par moments</li> <li>Trop classique</li> <li>On aurait aimé un meilleur multi...</li> </ul> </font></center></h3></th>  <th style="border:1px solid black"><h3><center><font color="#247810"> <ul style=" list-style:url(http://mad.mushishi.free.fr/Images/plus.gif);text-align:left;"> <li>Gameplay bourrin très fun</li> <li>Le GeoMod</li> <li>Le fusil magnétique</li> </ul> </font></center></h3></th>   </tr></table> <br/> [CRITIQUE] Captain America : the First Avenger /index.php?article114/critique-captain-america-first-avenger 2011-07-26T18:23:00+01:00 Nox <em><h3>”How do you feel?” “Taller”</h3></em> <a href="/data/images/critiques/affiches/affiche_grand_format/captain_america_gf.jpg" rel="lightbox" title="Captain America : the First Avenger"><img src="/data/images/critiques/affiches/captain_america.jpg" align="left" alt="Captain America" /></a> <p>Avant cette critique, je glisse un petit merci à <a href="http://www.roadirsh.fr/">Roadirsh</a> et <a href="http://fr.waytoblue.com/">Way to blue</a> pour m’avoir permis d’assister à cette séance !<br> <b>Les Avengers</b> débarquent un à un au cinéma, le dernier mis en valeur fut <a href="/index.php?article94/critique-thor/">Thor</a> , mais voilà le dernier de la série, celui qui va compléter cette équipe <i>(<b>Hulk</b> se contente de ses précédents films)</i> : <font color="#a22518"><strong>Captain America</strong></font>, <b>le premier Avenger.</b><br> Pour l’instant, en vue des différents films qui l’on précédé, on ne peut pas vraiment dire qu’il soit facile d’espérer du bon le concernant, la qualité semblant être tiré à pile ou face concernant les adaptations de chez <i>Marvel</i>.<br> Mais <font color="#a22518"><strong>Captain America</strong></font>, c’est bien le personnage avec lequel l’erreur n’est pas permise, il suffit d’un petit pas de travers pour mécontenter beaucoup de gens.... L’introduction des <b>Avengers se finira-t-elle en beauté? Ou en nanar pro-américain sans saveur ?</b></p><center><div><img src="/data/images/critiques/images/captain_america_screenshot_01.jpg" alt="Captain America_01" /><center><span style="font-size:10px"><em>“Quoi?! J’ai frappé trop fort, et alors?” </em></span></div></center> <br> <em><h3>”Your task will not be easy”</h3></em> <p><b>Steve Rogers</b>, jeune américain patriote dans l’âme, cherche à participer au mieux à la défense de son pays. Celui-ci tente donc de se faire recruter à de nombreuses reprises dans l’armée sous de faux noms mais se voit être constamment refusé à cause sa carrure de crevette.<br> Mais cette ténacité intrigue le <b>Dr. Erskine, scientique au SSR</b> <i>(Strategic Scientific Reserve)</i> ancêtre du <b>SHIELD</b> <i>(Supreme Headquarters, International Espionage, Law-Enforcement Division)</i>, il décide de le faire participer à un programme visant à déterminer si il mérite ou non le rôle de cobaye dans la création de Super-Soldat. <br> Entre temps <b>Johann Schmidt, aka Crane Rouge, nazi à la solde du Reich</b> tente de mettre la main sur un mystérieux cube qui pourrait l'amener à obtenir un pouvoir digne des Dieux.<br><br> Dans leur récit, les scénaristes <b>Christopher Markus et Steohen McFeely</b> cherchent à respecter au maximum l’histoire du célèbre <b>Capitaine</b>, car ce n’est pas une bribe de sa vie qui va être mise en scène mais toute celle-ci depuis ce qui l’a amené à devenir cet icône.<br> Mais nous sommes au cinéma, il faut donc raccourcir certain passages, modifier certains moments afin de lui donner une réelle âme. Et les deux ont très bien réussi leur coup, <b>le tout est globalement très bien équilibré, pas de lenteurs et tout est bien mené</b>, quoi qu’il prend le risque de tomber légèrement dans le mélodramatique sur un instant. </p> <br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/captain_america_screenshot_02.jpg" alt="Captain America_02" /><center><span style="font-size:10px"><em>“Bien... baisse les yeux hellboy!”</em></span></div></center> <br> <em><h3>”Because a weak man knows the value of strength, the value of power... “</h3></em> <p>Afin de rendre plus crédible le personnage, de lui donner un vrai statut de symbole, Joe Johnston se risque à remanier la manière dont <font color="#a22518"><strong>Captain America</strong></font> devient ce symbole pour<i> l’Amérique.</i><br> Son identité n’est donc pas un très grand mystère, il se promène souvent à découvert, mais une grosse période est mise en avant, celle post-expérimentale, où le futur soldat est contraint à devenir un homme de show. <br> Il remplace <i>l’Oncle Sam</i> et fait de la publicité pour son gouvernement, ainsi aux yeux de la population il devient un vrai héros, mais pour les soldats <b>il n’est qu’un clown méritant encore leurs respects</b>. Mais ce film reste fortement imprégné de l’univers <i>Marvel</i>.<br><br> <b>Chris Evans</b>... Si il est très franchement insipide dans les <b>4 Fantastiques</b>, il l’est un peu moins dans ce film, il joue presque bien ! <br> La pression a de sacrés effets sur les acteurs et font que sa prestation le place comme presque-parfait en <font color="#a22518"><strong>Captain America</strong></font>. Car <font color="#a22518"><strong>Captain America</strong></font>, ce n’est pas n’importe qui, c’est l’histoire d’un gars, qui avant les poings <del>et le cerveau</del>, pense à ses camarades et est prêt à mettre sa vie en péril pour eux.<br> <b>Hugo Weaving</b> est brillant dans la folie, il sait jouer sous un masque et illustre le machiavélisme du personnage, Crâne Rouge est un fou, un homme qui cherche un moyen de contrôler le monde afin de le plonger dans l’anarchie totale, un tel personnage n’est pas à prendre à la légère.<br> On sourira aussi pour la présence de <b>Tommy Lee Jones</b>, grand acteur quel que soit son rôle et toujours fidèle à lui même. </p> <br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/captain_america_screenshot_03.jpg" alt="Captain America_03" /><center><span style="font-size:10px"><em>Le premier bouclier de Captain, légèrement re-designé</em></span></div></center><br> <em><h3>Your task will not be easy. Your enemy is not what he appears... </h3></em> <p>Le seul point qui m’a semblé franchement peu logique est le fait que les américains n’usent pas de leur nouvel armement fraîchement volé à l’ennemi pour revenir sur du bas de gamme, c’est parce que c’est pas Made In US ? Là où ils pourraient utiliser tanks et armes de pointe, ils se rabattent sur leurs bon vieux semi-auto. <b>Idem pour l’alternance arme rétro/arme futuriste chez l’ennemi.</b><br> Venons en aux rares effets spéciaux du film, ceux-ci sont globalement de très bonne facture et rendent les scènes où ils sont présents de qualités.<br><br> Ainsi le tout s'enchaîne habillement, il n’y pas de “trous” de manque ou de faux-raccords flagrants, tout se passe pour le mieux avec un rythme effréné.<br> Pro-Américain me direz-vous? Et bien non pas réellement, on a le pire comme le meilleur, ok on voit pas trop qu’ils foutent un sacré bordel.<br> Et enfin, le point qui choque : la <b>3D</b>, encore et toujours le même débat, je ne reviendrais pas de nouveau dessus, si elle est de bonne facture, elle est franchement dispensable et assombrit le film encore une fois à la manière de <a href="/index.php?article94/critique-thor/">Thor</a>. </p> <br><br> <table bgcolor="#1b1b1b" style="border:1px solid black"> <tr> <th style="border:1px solid black"><h3><center>Pix's Mark : <font color="#a22518">14,5</font>/20</center></h3></th> </tr> <tr> <td style="border:1px solid black";padding:5px;" >La vision du film est humble à l’image du personnage principal, sans grosses prétentions, <font color="#a22518"><strong>Captain America : the First Avenger</strong></font> est donc pour moi une très bonne surprise, un très bon Marvel, équilibré et de bonne facture. <br> <b>Ne vous attendez pas une claque monstre, mais à passer un bon moment :).</b><br> ps: ne faites pas attention à l’affiche française, on est gâté ces temps-ci... </td> </tr> <tr><td style="border:1px solid black;padding:5px;"> <center><div id='blogvision' style='width:420px; height:335px'><object width='100%' height='100%'><param name='movie' value='http://www.allocine.fr/blogvision/19234124'></param><param name='allowFullScreen' value='true'></param><param name='allowScriptAccess' value='always'></param><embed src='http://www.allocine.fr/blogvision/19234124' type='application/x-shockwave-flash' width='100%' height='100%' allowFullScreen='true' allowScriptAccess='always'/></object></div></center> </td> </tr> <tr><td style="border:1px solid black;padding:5px;"> <ins>Titre Français :</ins><b> Captain America : the First Avenger</b><br/> <ins>Titre Original :</ins><b> Captain America : the First Avenger</b><br/> <ins>Réalisateur :</ins><b> Joe Johnston </b><br/> <ins>Acteurs Principaux :</ins><b> Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones </b><br/> <ins>Durée du Film :</ins><b> 02h03min</b><br/> <ins>Scénario :</ins><b> Stephen McFeely, Christopher Markus </b><br/> <ins>Musique :</ins><b> Alan Silvestri</b><br/> <ins>Photographie :</ins><b> Shelly Johnson</b><br/> <ins>Date de Sortie Française :</ins><b> 17 août 2011 </b><br/> </td> </tr> </table> [CRITIQUE] The Murderer /index.php?article112/critique-the-murderer 2011-07-25T22:53:00+01:00 Nox <em><h3>Tu veux continuer à vivre comme ces chiens?</h3></em> <a href="/data/images/critiques/affiches/affiche_grand_format/the_murderer_gf.jpg" rel="lightbox" title="The Murderer"><img src="/data/images/critiques/affiches/the_murderer.jpg" align="left" alt="The Murderer" /></a> <p>Il y a deux types de cinéma coréen que l’on retrouve assez “fréquemment” par chez nous depuis peu, <b>le cinéma tragi-comique et le thriller noir.</b> <font color="#a22518"><strong>The Murderer</strong></font> fait parti de la seconde catégorie, si humour il y a, c’est dans la grossièreté naturelle dont font preuve certains personnages. <br> Ce film n’a malheureusement eu le droit qu’a une projection plus que limitée en <i>France</i> malgré sa nomination au festival de Cannes et à sa production par la <i>Fox</i> ! Ce faisant, je vous invite, avant même d’avoir fini cette critique à aller le voir avant que ce petit nombre de salle soit rapidement réduit à néant.<br> Mais revenons-en à notre sujet. Réalisé par <b>Hong-jin Na, reconnu pour son précédent film The Chaser</b>, <font color="#a22518"><strong>The Murderer</strong></font> se replonge dans les tréfonds de la société coréenne séparée en deux blocs ainsi que dans la Chine.<br> Il fait appel pour cela à deux acteurs qu’il a déjà cotoyé dans son précédent film : <b>Jung-woo Ha et Yun-seok Kim.</b></p><br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/the_murderer_screenshot_01.jpg" alt="Nomdufilm_01" /><center><span style="font-size:10px"><em>Le gouffre du Mah-Jong </em></span></div></center><br> <em><h3>Le voilà...</h3></em> <p><b>Gu-nam</b> est ce que l’on appelle un <i>“Joseon-jok”</i>, qualificatif péjoratif adressé aux immigrés <i>(clandestins pour la plupart)</i> coréens vivant en Chine. Chauffeur de taxi, il doit rembourser une grosse somme d’argent qui lui a permis d’offrir un visa à sa femme qui a ainsi pu rejoindre la Corée du Sud. <br> Sans nouvelle de celle-ci, il commence à désespérer et à s'engouffrer dans le mah-jong sans grand succès, allant même jusqu’à s’endetter.<br> C’est alors que <b>Myun</b>, chef de la mafia locale s’adresse à lui pour lui confier un petit travail, se rendre en Corée du Sud, tuer une certaine personne et revenir, au cas échéant avec sa femme. Toutes ses dettes seraient ainsi effacées. Il décide alors d’accepter cette offre par nécessité... Mais il va rapidement tomber dans quelque chose de plus grand que son petit problème de couple...<br><br> Dit comme cela, on pense à un gros film de truands sans grande vision sur son sujet, le protagoniste arrive, tue la personne et voit tous les problèmes lui tomber dessus. <br> Mais je peux vous assurer que ce n’est pas du tout le cas, <b>le scénario est comme une germe</b>. D’un scénario tout ce qu’il y a de plus banal, il évolue peu à peu, rebondissant de manière logique et téméraire, se complexifiant de plus en plus, atteignant peu à peu son apogée et rendant ainsi la chute comme unique solution de ce récit.<br> Le chapitrage est l’image même de ce récit profond critiquant la folie de la démesure en rendant beaucoup plus profond le personnage principal, <b>Gu-Nam.</b></p> <br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/the_murderer_screenshot_02.jpg" alt="The Murderer_02" /><center><span style="font-size:10px"><em>Qui c’est qui veut le gros nonos? </em></span></div></center><br> <em><h3>Sacrées mains !</h3></em> <p>Tout se joue dans ce film sur le “meurtrier” au premier coup d’œil. La caméra est constamment braqué sur celui-ci, durant les moments forts, comme les moments de désespoirs.<br> Par la nécessité, il s’adapte peu à peu au fil des chapitres aux situations qui s’abattent sur lui. <br> De plus les tremblements incessants de la caméra, viennent appuyer ses émotions sur certaines scènes, mais malheureusement, elle devient rapidement brouillon sur d’autres, notamment une certaine course poursuite en véhicule.<br><br> Mais outre le personnage principal joué avec brio par <b>Jung-woo Ha</b>, se basant uniquement sur ses instincts de survi, il y a tous les autres. Tous ces personnages complètement antagonistes en tous points ne pouvant s’accorder sur la moindre chose. Entre autres : <b>Myun joué par Yun-seok Kim et Tae-Won par Jo Seong-Ha.</b><br> Ce premier est... un grand malade, perfectionniste, le parfais “badass”, il est l’essence même de la folie et de la démesure, <b>Yun-Seok</b> le joue d’ailleurs à merveille, on se demanderai presque si il n’est pas comme lui. Le second est lui aussi un parrain mais d’une plus grande famille et pourtant, il est paradoxalement le plus faible, incapable de faire couler le sang par lui même, s’en remettant toujours à ses sous-fifres. </p> <br><center><div><img src="/data/images/critiques/images/the_murderer_screenshot_03.jpg" alt="The Murderer_03" /><center><span style="font-size:10px"><em>”Heu.. Je peux?...” “NON!” “Ok....” </em></span></div></center><br> <em><h3>Même si je dois mourir, je dois savoir qui a tout manigancé.</h3></em> <p>Il y a un dernier point qu’il me faut traiter, un point qui me tient à cœur car il est le propre du cinéma coréen. Le film se veut globalement hyper réaliste, l’histoire étant plausiblement crédible, ce qui rend certains passages durs à visionner.<br> Mais certaines scènes de combat partent dans le surréalisme, car il y a quelque chose dans le cinéma coréen que le cinéma occidental a depuis longtemps abandonné <i>(a part <b>Tarantino</b>)</i>, l'esthétique de la violence. <br><br> <font color="#a22518"><strong>The Murderer</strong></font> semble s’adresser parfois à <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B002CXG7BE/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=pixa08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=B002CXG7BE">Old boy</a><img src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=&l=as2&o=8&a=B002CXG7BE" width="1" height="1" border="0" alt="" style="border:none !important; margin:0px !important;" />, de longs couloirs, de nombreux cadavres. Il y a une symbolique très forte de la violence gratuite qui en devient purement esthétique, parce que c’est vraiment dégueu’ avouons le, le sang gicle de partout. <br> Mais l’esthétique reprend le dessus à de nombreuses reprises, sur certaines scènes où l’on s’attend à un massacre, on ne nous présente que le dénouement, <b>tel une scène de guerre sur une toile, où le chevalier maculé de sang et marchant à travers les dépouilles de ses victimes en vient à perdre ses principes.</b><br> On a une scène au pistolet, tout le reste se fait à l’arme blanche, hache, os, etc.. Car il montre dans cette scène pourquoi il n’aime pas cet arme, trop hasardeuse, peu efficace et surtout moins esthétique forcément, un trou et c’est fini.</p> <br><br> <table bgcolor="#1b1b1b" style="border:1px solid black"> <tr> <th style="border:1px solid black"><h3><center>Pix's Mark : <font color="#a22518">17</font>/20</center></h3></th> </tr> <tr> <td style="border:1px solid black";padding:5px;" ><font color="#a22518"><strong>The Murderer</strong></font> est une véritable suprise, il représente le cheminement incessant vers un aboutissement pourtant si logique. Là où l’on pourrait s’attendre à un vulgaire film course-poursuite (qui certes en comporte plein), celui-ci s’impose comme une excellente surprise poussant au vice l’esthétisme de la violence et le nihilisme de la vie orchestré par la mafia. </td> </tr> <tr><td style="border:1px solid black;padding:5px;"> <center><div id='blogvision' style='width:420px; height:335px'><object width='100%' height='100%'><param name='movie' value='http://www.allocine.fr/blogvision/19227659'></param><param name='allowFullScreen' value='true'></param><param name='allowScriptAccess' value='always'></param><embed src='http://www.allocine.fr/blogvision/19227659' type='application/x-shockwave-flash' width='100%' height='100%' allowFullScreen='true' allowScriptAccess='always'/></object></div></center> </td> </tr> <tr><td style="border:1px solid black;padding:5px;"> <ins>Titre Français :</ins><b> The Murderer</b><br/> <ins>Titre Original :</ins><b> Yellow Sea : 황해</b><br/> <ins>Réalisateur :</ins><b> Hong-jin Na</b><br/> <ins>Acteurs Principaux :</ins><b> Kim Yun-seok, Jung-woo Ha, Jo Seong-Ha</b><br/> <ins>Durée du Film :</ins><b> 02h20</b><br/> <ins>Scénario :</ins><b> Hong-jin Na</b><br/> <ins>Musique :</ins><b> Kenji Kawai</b><br/> <ins>Photographie :</ins><b> Lee Sung-je</b><br/> <ins>Date de Sortie Française :</ins><b> 20 Juillet 2011</b><br/> </td> </tr> </table> [DOSSIER CINE] Les différents visages de Sherlock Holmes Pt.2 + Bonus /index.php?article110/dossier-cine-les-differents-visages-de-sherlock-holmes-pt-2-bonus 2011-07-24T17:37:00+01:00 Nox <img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_000.jpg" align="left" alt="Les grands visages de Sherlock Holmes" /> <p>Une fois que l’on s’est attaqué aux grands, c’est dur, très dur de vouloir répertorier les autres.<br> Tellement s’y sont essayés, grands comme petits, connus comme inconnus. Certains ont faillis marquer eux aussi leurs temps, d’autres n’ont fait que survoler le personnage pour se donner une image, démarrer leurs carrières. C’est pourquoi je vais me concentrer uniquement sur ceux que j’ai aperçus, vu à de nombreuses reprises, ou simplement parcequ’ils ont frôlés les mastodontes précédemment cités.<br> En plus de cette seconde et dernière partie, comme une personne m’a dit que le petit bonus l’intéresserait, <b>je vais m’atteler à son élaboration, bonus que vous retrouverez à la fin de cet article :).</b></p><br><br><center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_05.jpg" alt="Christopher Lee" /><br><span style="font-size:10px"><em>Christopher Lee et Thorley Walters</em></span></center> <p>Je vous avait dit précédemment que j’allais revenir sur <font color="#a22518"><strong>Sir Christopher Lee</strong></font>, l’un des piliers du monde cinématographique encore en vie actuellement <i>(et prêt à endosser de nouveau son rôle de Sarouman ! )</i>, mais pourquoi est-ce que je reviens sur ce personnage, surtout connu pour son addiction à <b>Dracula</b> ? Et bien parcequ’il a lui même joué <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> vous l’aurez deviné, ou l’a cotoyé dans d’autres films <i>(entre autres dans <b>La Vie Privé de Sherlock Holmes, dans le rôle de Mycroft</b>)</i> Le soucis, c’est que malgré sa classe naturelle et son coté British, <font color="#a22518"><strong>Christopher Lee</strong></font> a clairement un profil de bad guy dans le rôle de <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font>... Cela passe tout de suite moins bien, <b>ses mimiques et sa carrure en feraient presque le parfait Professeur Moriarty.</b><br> Dommage pour <font color="#a22518"><strong>Lee</strong></font>, mais ce n’est pas une perte, il a ainsi pu pleinement construire sa carrière...  </p> <b><u>Quelques films :</u></b> Sherlock Holmes and the Leading Lady <i>(Peter Sadsy)</i>, Incident at Victoria Falls <i>(Bob Shayne)</i>, Sherlock Holmes et le collier de la mort <i>(Terence Fisher)</i><br><br><br> <br><center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_06.jpg" alt="Peter O'Toole" /><br><span style="font-size:10px"><em>Peter O'Toole</em></span></center> <p><font color="#a22518"><strong>Peter O’Toole</strong></font> est surement l’un des acteurs les plus connus du siècle précédent. Son rôle de l’écrivain britannique <b>Thomas Edward Lawrence dans Lawrence d’Arabie</b>, l’a amené, sans retenue, à recevoir une renommé mondiale. <i>“Mais il n’a jamais joué le rôle de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font>?!”</i> me direz vous, et bien oui techniquement il ne l’a jamais fait. <br> Mais il a offert sa voix à <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font> à l’occasion de 4 films dessins-animés, rien que pour cela, il me fallait le préciser.<br> Malheureusement, ce dessin-animé souffrait de multiples défauts, notamment un respect bancal envers les détails de bases, négligeant preuves, scènes et logique sur certains points. Mais il n’en était pas moins de bon ouvrage et plus qu’intéressant par sa lecture.</p> <b><u>Quelques films :</u></b> Le Chien des Baskerville, La Vallée de la peur, Le Signe des quatre, Une étude en rouge <i>(1983 Dessin-Animés)</i><br><br><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_07.jpg" alt="Ian Richardson" /><br><span style="font-size:10px"><em>Ian Richardson</em></span></center> <p><font color="#a22518"><strong>Ian Richardson</strong></font> est surement l’un des acteurs à avoir interprété de la manière la plus originale, non pas le personnage de <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font>, <b>mais l’univers qui l’a entouré.</b><br> Pourquoi cela? Parcequ’il joue deux personnages très intéressants de cet univers. Le premier était bien sûr <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> en 1983, rôle qu’il avait peu marqué de sa prestance à l’époque.<br> Mais en 2000 il s’attaque à une autre figure, une figure moins mise en avant, <b>celle du Docteur Bell, l’homme qui a inspiré à Conan Doyle le personnage de <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font>. </b><br> Cet épisode de sa carrière était clairement plus riche et intéressant, quoique toujours en deça de ses autres interprétations <b><i>(Dark City)</i></b>. Mais en l’occurence ce ne fut pas de sa faute, mais plutôt celle de script allégé et des règles du cinéma, qui commençaient à devenir de plus en plus oppressantes.</p> <b><u>Quelques films :</u></b> Le Chien des Baskerville <i>(Douglas Hickox)</i>, Le Signe des quatre <i>(Desmond Davis)</i>, The Dark Beginnings of Sherlock Holmes <i>(Paul Seed)</i><br><br><br><br> <p><b><u>BONUS</b></u><br> Et voici donc notre bonus, comme je l’avais dit dans la première partie, je vais faire un petit détour par 2 autres œuvres majeures tenant de l’animation : le <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> de <font color="#a22518"><strong>Mikuriya et Miyazaki</strong></font> et <font color="#a22518"><strong>Basil Detective Privé</strong></font>.<br> Et enfin pour finir en beauté, quoi de mieux que de finir sur <b>tonton Watson </b>!</p><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_08.jpg" alt="Mikuriya et Miyazaki" /><br><span style="font-size:10px"><em>Sherlock Holmes de Mikuriya et Miyazaki</em></span></center> <p>L’Œuvre de <font color="#a22518"><strong>Mikuriya et Miyazaki</strong></font> est vraiment un monde à part entière, volontairement éloigné des récits de <b>Conan Doyle</b> et n’ayant pour seul gros point commun que les noms des protagonistes principaux, ce <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> est une véritable bouffé d’air.<br> <b>Abordant un ton humoristique, le coté logique, enquête, dandisme est non pas mis de coté, mais carrément jeté au loin. </b><br> Composé de 26 épisodes, la série a connu un véritable revers suite à des problèmes avec les héritiers <b>Doyle</b>, évènement qui a mené <font color="#a22518"><strong>Miyazaki</strong></font> à quitter la réalisation de cette série. Il n’en réalisera que 6 pour ensuite se consacrer à l’une de ses perles : <b>Nausicaä.</b></p><br><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_09.jpg" alt="Basil Detective Privé" /><br><span style="font-size:10px"><em>Basil Detective Privé</em></span></center> <p> <font color="#a22518"><strong>Basil Detective Privé</strong></font>, oui <b>Basil</b>, est-ce seulement utile de supposer que c’est en mémoire au grand <a href="/index.php?article108/dossier-cine-les-differents-visages-de-sherlock-holmes-pt-1/">Basil Rathbone</a>? <br> Sorti en 1986, ce film d’animation made by <b>Disney</b>, ne s’inspire étrangement pas de l’œuvre originale de <b>Conan Doyle mais de 5 volumes nommés Basil of Baker Street eux même inspirés par l’œuvre d’origine</b>. Ces livres pour enfants narrant les histoires d’une souris détective habitant chez <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font> était voué à une adaptation par <b>Disney</b> vu l’engouement du public envers le personnage.<br> Et après 4 ans d’écritures et 1 an d’animation, le jeu en valait clairement la chandelle. <font color="#a22518"><strong>Basil Detective Privé</strong></font> est une véritable perle du studio!<br> Enfin il est intéressant de noter que le phénoménal <b>Vincent Price à donné sa voie au lascar de ce film : Ratigan</b>, et que <b>Basil Rathbone himself a doublé Sherlock Holmes</b>, mais comment... Il était alors déjà mort non? Et bien ils ont utilisés la bande son de l’un de ses films pour réaliser le passage où il fait son apparition.</p><br><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_10.jpg" alt="Docteur Watson" /><br><span style="font-size:10px"><em>Watson aka Teddy Bear</em></span></center> <p>Bon je ne vais pas m'attarder sur chaque <b>Watson</b>, mais plutôt vous faire une sorte de gros condensé sur les différents types de <b>Watson</b>.<br> Globalement, le docteur est souvent représenté comme.... une sorte de gros nounours depuis <font color="#a22518"><strong>Nigel Bruce</strong></font>, la seule vraie exception étant <font color="#a22518"><strong>Jude Law</strong></font> dans le dernier <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font>. Vétéran de la guerre, il est un bon vivant, aimant s’adonner à tout ce que ferait un bon gentlemen britannique, il est là pour compléter son partenaire et non pas vraiment l’aider, mais plutôt pour être un spectateur. De ce fait on ne peut pas vraiment dire qu’il ait une véritable incidence sur les enquêtes de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font>, sauf dans <b>Le Chien des Baskerville</b> où il est les yeux et les oreilles de <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font>.</p><br><br><br><br> <p>Et voilà, le dossier est terminé. À l’heure actuelle, je profite de ce dossier pour moi même découvrir certains Holmes que je ne connaissais pas... Comme <font color="#a22518"><strong>Vasily Livanov</strong></font> que je retrouve mentionné à de nombreuses reprises.....</p> [TEST] Portal 2 sur PC /index.php?article109/test-portal-2-sur-pc 2011-07-22T09:45:00+01:00 Nox <img src="/data/images/tests/intro/portal_2.jpg" align="left" alt="Portal 2" /> <p>Tout bon geek a joué à <b>Portal</b>, c’est une évidence, il est une véritable masterpiece dans son genre. <b>Jeu de réfléxion FPS</b> basé sur un système de portail, il a su tirer son épingle du jeu à l’aide d’un gameplay <b>logique, original et addictif</b>. Mais quoi qu’en disent certains, c’est par son scénario qu’il a fait sa véritable percée, entièrement basé sur le nihilisme et l'adulation de l’humour noir robotique porté par le charisme d’un seul personnage, de l’unique personnage : <b>GLaDOS</b>.<br> Ainsi 4 ans après ce volet, voilà que <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B004IK9IRE/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=pixa08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=B004IK9IRE">Portal 2</a><img src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=&l=as2&o=8&a=B004IK9IRE" width="1" height="1" border="0" alt="" style="border:none !important; margin:0px !important;" />, toujours développé par <i>Valve</i>, débarque sur nos <b>consoles de salons et PC</b>. A nouveau, il se veut différent, loin des <b>FPS</b> de notre époque. <br> Mais <font color="#a22518"><strong>Portal 2</strong></font> reste un <b>Portal</b> et ne peut donc s’éloigner trop des mécanisme qui ont fait le succés de son grand frère. <br> L’équipe de Valve n’avait donc qu’une unique solution, nous servir sur un plateau d’argent un scénar en béton et des personnages tous aussi charismatiques que <b>GLaDOS</b>.</p><br> <center><img src="/data/images/tests/images/portal_2_screenshot_01.jpg" alt="Portal 2_01" /></center> <em><h3>SCENARIO</h3></em> <p>Tout d’abord, pour rester dans la continuité du premier volet, on se retrouve de nouveau dans la peau de l’héroine qui a le moins de dialogue dans toute l’histoire du jeu vidéo <i>(à savoir 0)</i>, <b>la mystérieuse Chell</b>!<br> Sans vous en dire trop, car la moindre bribe de scénario dévoilée deviendrait un spoil monstre, je peux vous dire qu’à la manière de sa conception globale, <b>le jeu excelle dans son scénario, il est rythmé, très bien coordonné et simplement génial</b>. Cette fois-ci on voyage à travers tous les locaux d’<b>Aperture Science.</b><br><br> Comme la plupart on pu le revoir à travers la vidéo et le fameux <i>“it’s been a loongg time, how have you been?”</i> <b>GLaDOS</b> est de retour, mais cette fois si accompagné d’un petit “homme” nommé <b>Weathley</b>. On en découvre aussi un peu plus sur les origines de l’étrange entreprise qu’est <b>Aperture</b>. <font color="#a22518"><strong>Portal 2</strong></font> excelle aussi sur un autre point, l’humour, mais pas n’importe lequel, l’humour noir. La totalité des dialogues est juste mémorable par son ingéniosité et son coté complètement barré en fait, par la même occasion, que le jeu est bourré de clins d’oeil du début à la fin!</p> <br> <center><img src="/data/images/tests/images/portal_2_screenshot_02.jpg" alt="Portal 2_02" /></center> <em><h3>GAMEPLAY</h3></em> <p><font color="#a22518"><strong>Portal</strong></font> est <b>Portal</b>, on garde donc le principe des deux portails, un pour entrer, l’autre pour sortir. Avec cela on ne va pas dire que pour l’instant il brille par son originalité, mais la réflexion est là! La complexité est croissante et heureusement, tout le jeu ne se résume pas à ouvrir, fermer, passer, ouvrir fermer, passer. <br> Il faut noter deux nouveautés, <b>des gels ainsi que des “chemins”</b>, les premiers abordant plusieurs propriétés <i>(rebond, vitesse ou faculté à former des portails)</i> et les seconds se rapprochent soit d’un sas anti-gravitationnel soit d’un chemin pratiquable à la marche.<br> Si globalement on peut faire la totalité du jeu tranquillement sans se brusquer, certaines parties font parfois appel à certain reflexes, vous imposant de créer des portails à la seconde afin d'enchaîner un déplacement sous peine de se retrouver bloquer. <br><br> <b>Mais LE point génial, c’est d’avoir enfin un multi intelligent</b>, on ne va pas se taper dessus ou s’envoyer des portails à la tronche <i>(quoi que ça aurait pu être jouissif)</i> .<br> Tout se joue sur la coopération pure et dure, pour cela, différents outils de communications simples et pratiques sont mis à votre disposition. Vous voulez demander à votre partenaire d’ouvrir un portail à tel endroit? Lui demander de se positionner à un autre? Rien de plus simple, visez la zone, appuyez sur la touche correspondante et une roue d’option s’ouvre à vous. Vive le travail d’équipe!</p> <br><center><img src="/data/images/tests/images/portal_2_screenshot_03.jpg" alt="Portal 2_03" /></center> <em><h3>REALISATION</h3></em> <p>Bon soyons franc, le fait que <i>Valve</i> ait la manie de recycler ce même moteur depuis <b>Half-Life ou récement Left 4 Dead 2 commence à peser sur la qualité visuelle de ses titres.</b><br> Parce qu’à coté, on a une architecture plus qu’épurée, tout en restant complexe, des salles qui certes se ressemblent un peu, mais un gros effort visuel tout de même! <br> On découvre même les plus sombres recoins d’<b>Aperture Science</b>, à savoir les sous-sols... Mais je vous laisse les découvrir en détail héhé. <br> Pas de nouveaux ennemis par contre, dommage, seule les petites tourelles solitaires nous portent compagnie.<br><br> <b>GLaDOS</b> elle n’a pas changé <i>(pour le peu que l’on voit Chell, elle non plus)</i>, la nouveauté au niveau du chara-design se situe du coté de <b>son compère Weathley et des deux robots qui viennent agrémenter le multi du jeu.</b><br> La conception de ces différents robots est plaisante, réfléchie et originale. Imaginer ses robots complètement dérangés être parmi nous me fou carrément les jetons! </p> <br><center><img src="/data/images/tests/images/portal_2_screenshot_04.jpg" alt="Portal 2_04" /></center> <em><h3>BANDE SON</h3></em> <p>De nouveau, la version française est de très bonne qualitée et les personnages sont dotés du charisme unique <i>“portalien”</i>, la version orignale reste à des années lumières qualitativement.<br> <b>Weathley est dans la continuité de GLaDOS, sa voix est représentative de son caractère</b>... un parfait ______ <i>(no spoil! A vous de choisir le terme)</i>.<br><br> Et la bande son, toujours avec ce coté synthé, mais pas non plus pour autant agressive, elle est agréable à l’écoute. On a la joie de retrouver de nouveau <b>Jonathan Coulton sur l’ending.</b></p><br> <em><h3>DUREE DE VIE</h3></em> <p>Il m’a fallu a peu près entre 8 et 9h pour finir le jeu, absence de niveau de difficulté, quoi de plus normal. On peut s’y replonger agréablement, mais pas trop de fois non plus. Le soucis étant qu’une fois qu’on connaît la solution de chaque puzzle, le challenge n’est plus...<br> <b>Mais rien que pour la trame... rien que l’esprit du jeu, y rejouer ne vous fera pas de mal!</b> Enfin si un peu.. vous risquez de dégénérer un peu... <br><br> Il faudra vous tourner vers un ami si vous voulez réellement rallonger la durée de vie, le mode co-op offrant une nouvelle dimension au jeu.</p> <br/><br/> <table bgcolor="1b1b1b" style="border:1px solid black" <tr> <th style="border:1px solid black"><h3><center>Pix's Mark : <font color="#a22518">19</font>/20</center></h3></th> </tr> <tr> <td style="border:1px solid black;padding:5px;"><center> <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B004IK9IRE/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=pixa08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=B004IK9IRE">Portal 2</a><img src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=&l=as2&o=8&a=B004IK9IRE" width="1" height="1" border="0" alt="" style="border:none !important; margin:0px !important;" /> est, un must have, un monument vidéo-ludique. Complétement décalé et à l’ambiance simplement atypique, il offre un peu de douceur <i>(à la forte poigne)</i> au sein des shooters de notre génération.<br> Jeu à se procurer! Et il n’y a vraiment aucune excuse pour ne pas y jouer, ou alors <b>vous ne concevrez jamais la réelle étendue du pouvoir d’une.... patate.</b></center></td> </tr> </table> <br/> <table bgcolor="1b1b1b" style="border:1px solid black"> <tr> <th style="border:1px solid black"><h3><center><font color="#a22518"> <ul style=" list-style:url(http://mad.mushishi.free.fr/Images/moins.gif);text-align:left;"> <li>Le moteur graphique dépassé</li> <li>Et si... c’était le dernier? :’(</li> </ul> </font></center></h3></th> <th style="border:1px solid black"><h3><center><font color="#247810"> <ul style=" list-style:url(http://mad.mushishi.free.fr/Images/plus.gif);text-align:left;"> <li>Les dialogues d’anthologie</li> <li>Le charisme des robots</li> <li>Enfin un vrai mode co-op!</li> </ul> </font></center></h3></th> </tr></table> <br/> [DOSSIER CINE] Les différents visages de Sherlock Holmes Pt.1 /index.php?article108/dossier-cine-les-differents-visages-de-sherlock-holmes-pt-1 2011-07-21T09:00:00+01:00 Nox <img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_00.jpg" align="left" alt="Les grands visages de Sherlock Holmes" /> <p>Quoi de mieux pour relancer notre cher blog qu’un petit dossier? <br> Et pas n'importe quel dossier, puisqu'il sera en deux parties, sur <b>les différentes facettes de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font></b> sur nos écrans.<br> <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> est sans nul doute l’un des détectives les plus prospères dans le monde du cinéma. Son grand rival, le bien nommé <b>Hercule Poirot</b> n’a malheureusement connu que quelques adaptations filmiques notamment jouées par <b>Peter Ustinov <i>(Spartacus)</i></b> et <b>Albert Finney <i>(Big Fish)</i></b>. Le détective de <b>Baker Street</b>, lui, est bien loin de cela, faire une liste de tous ses visages serait sans fin. <br> Ainsi je vais d’abord m’atteler sur les grands, non pas forcément les grands noms, mais les grands <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font>, ceux qui sont tout bonnement mémorables et incontournables.</p><br><br><center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_01.jpg" alt="Basil Rathbone" /><br><span style="font-size:10px"><em>Basil Rathbone et Nigel Bruce</em></span></center> <p>Le premier nom me venant d’office à l’esprit est sans nul doute <font color="#a22518"><strong>Basil Rathbone</strong></font>, parfait british, à la coupe gominée à souhait <i>(a part dans trois de ses films, il faut bien quelques exceptions!)</i>.<br><br> Il est ainsi l’un des premiers à s’être attelé au long terme au rôle de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font>. Il a donné une image exceptionnelle du gentleman britannique, notamment dans <b>Le chien des Baskerville <i>(quiconque ne l’a pas fait n’est pas un vrai Sherlock !)</i>, La Griffe Sanglante et La Voix de la Terreur.</b><br> Son jeu d’acteur n’était pas sans conséquence non plus, ancien homme de théâtre et acteur critiqué pour son originalité, il su mettre en valeur tous ces petits détails qui font le personnage en l’illustrant ainsi à merveille. <br> Ainsi, tout en restant dans une certaine sobriété, il réussit à dégager une certaine aura de respect et d’admiration envers ce personnage calme, intelligent et averti.<br><br> Mais <b>Roy William Neill</b>, réalisateur qu’il a côtoyé durant de nombreux volets, <b>finit par l’achever, avec ses trois dernières réalisations : La Femme en Vert, Le Train de la Mort et La Clef sonnent le glas</b> pour <font color="#a22518"><strong>Basil Rathbone</strong></font> qui se désintéresse peu à peu et perd de son jeu d’acteur.<br> Malheureusement, après avoir coupé le dernier lien qui le retenait à Holmes en le jouant au théâtre, <font color="#a22518"><strong>Basil Rathbone</strong></font> ne perce pas dans le milieu cinématographique, il retournera ainsi à ses origines, le théâtre. Mais au-delà d’un simple visage, <font color="#a22518"><strong>Basil Rathbone</strong></font> nous a prouvé que ce fameux détective aurait pu exister sous ses traits. Il nous a offert à nous autres une fondation pour ce mythe, loin d’une simple façade, <b>il nous a montré de son vivant qu’Holmes est un personnage intriguant, atypique et original.</b></p> <b><u>Quelques films :</u> Le Chien de Baskerville <i>(Sidney Lanfield)</i>, Sherlock Holmes et l’Arme Secrète <i>(Roy William Neill)</i>, La Griffe Sanglante <i>(Roy William Neill)</i>, La Maison de la Peur <i>(Roy William Neill)</i></b>.<br><br><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_02.jpg" alt="Peter Cushing" /><br><span style="font-size:10px"><em>Peter Cushing</em></span></center> <p>En 1959, treize ans après la dernière apparition au cinéma de <font color="#a22518"><strong>Basil Rathbone</strong></font>, apparaît une nouvelle figure prometteuse, <font color="#a22518"><strong>Peter Cushing</strong></font> ! <br> <b>Véritable monument du cinéma fantastique,</b> principalement connu en temps que <b>Docteur Frankenstein</b>, il complémentait aussi <b>Christopher Lee </b><i>(sur qui je reviendrais en deuxième partie)</i> en lui donnant la réplique. Plus récemment, et encore, il fit <b>une apparition dans Star Wars en endossant le rôle du Grand Moff Tarkin.</b><br><br> La vrai difficulté était d’innover tout en gardant un respect total envers le personnage de base. Mais <font color="#a22518"><strong>Peter Cushing</strong></font> a une qualité indéniable et il rajoute ainsi sans difficulté une nouvelle dimension au personnage de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> : <b>le coté raffiné.</b><br> De part son jeu d’acteur, il devint alors à son tour une nouvelle figure incontournable du personnage. De part son âge ce fut presque comme si il était la succession légitime de <font color="#a22518"><strong>Basil Rathbone</strong></font> en nous prouvant que même un peu plus âgé, <font color="#a22518"><strong>Holmes</strong></font> reste un brillant esprit.<br><br> Malgré ce coté raffiné, il n’hésitait pas à insister sur le point décalé du personnage, chaque mouvement, chaque signe du visage était calculé de manière à rendre d’autant plus vivant cet homme si calme. <b>Plus qu’un simple duplicata, plus qu’un simple légataire de ce rôle, il renouvela ainsi cette figure.</b><br><br> Ce qui lui fit défaut, malgré que beaucoup le considèrent comme le meilleur acteur en temps que<font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> est pour moi le fait qu’<b>il ne se soit pas plus investi dans ce rôle, les temps étaient ce qu’ils étaient et le fantastique était alors plus propice.</b><br> Il se tourna ainsi vers le rôle du docteur <b>Van Helsing<:b>, rôle qu’il endossera a de nombreuses reprises dans des films de plus ou moins bonne qualité, la <b>Hammer, alors réalisatrice de ces films tombant peu à peu dans l’obscurité avec des films comme Dracula 73</b>.</p> <u>Quelques films :</u> Le Chien de Baskerville <i>(Terrence Fisher)</i>, Les Masques de la Mort <i>(Roy Ward Baker)</i>, 6 épisodes de la série Sherlock Holmes en 1968.</b><br><br><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_03.jpg" alt="Robert Downey Jr" /><br><span style="font-size:10px"><em>Jude Law et Robert Downey Jr</em></span></center> <p>Enfin, il est normal de parler du nouveau visage de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> avant de m’attaquer à un autre ponte qui lui n’est malheureusement pas apparut au cinéma mais uniquement à la télévision sous la forme d’une série.<br><br> Je parle bien sur de notre dernier <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> en date, <font color="#a22518"><strong>Robert Downey Jr</strong></font>! Sous la tutelle de <b>Guy Ritchie</b>, ce nouveau talent s’attaque donc à notre figure britannique. Mais même en bon américain, chacun sait désormais qu’il est capable d’endosser le rôle, le plus sobre et fin qu’il soit. <br> Mais il n’en est pas à sa première figure, après une interprétation adroite du personnage de <b>Charlot</b> pourquoi s’inquiéter?<br><br> <font color="#a22518"><strong>Downey</strong></font> part, à son habitude, dans les recoins les plus sombres du personnage qu’il incarne afin de nous le présenter. Adieu donc le vieux <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> et sa carrure fine.<br> <b>Il cherche à pousser le dandysme à son extrême tout en rendant le personnage singulier qu’il ne l’a jamais été</b>. Pour cela il met une qualité du personnage au second plan: le côté gentleman.<br> <b>Maintenant la question est: va-t-il nous marquer tel ses prédécesseurs? </b><br> Nous sommes à une époque où le téléfilm n’a plus sa place ou peu dans le coeur des producteurs <i>(ce qui est partiellement légitime vu la qualité de la plupart)</i> et une époque où les sagas de qualités se font rares. Nous nous ferrons sûrement une idée avec le prochain volet, <b>Sherlock Holmes : A Game of Shadow.</b></p> <b><u>Quelques films :</u> Sherlock Holmes <i>(Guy Ritchie)</i>, Sherlock Holmes : A Game of Shadow <i>(Guy Ritchie)</i></b><br><br><br><br> <center><img src="/data/images/dossiers/cine/visages_holmes_04.jpg" alt="Jeremy Brett" /><br><span style="font-size:10px"><em>Jeremy Brett</em></span></center> <p>Enfin une autre figure, une qui n’a pas connue le cinéma, s’impose quand l’on parle de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font>, celle de <font color="#a22518"><strong>Jeremy Brett</strong></font>.<br> <b>Il a consacré 10 ans de sa vie, entre 1984 et 1994</b>, à la série <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font>, il est ainsi l’acteur le plus prolifique de ce dossier.<br><br> Longtemps après les plus grands, il a pu s’adapter peu à peu aux attentes de son public. Il en devint ainsi, <b>à son tour une figure plus qu’emblématique du milieu.</b><br> Ne cherchant pas à aller au plus complexe, il se “contente” d’adapter le personnage de <font color="#a22518"><strong>Sherlock Holmes</strong></font> sous chacun des traits décrits par Conan Doyle tout en déformant à sa guise quelques passages. Par cela, il est l’illustration parfaite et humaine du personnage d’origine, un équilibre de toutes les qualités dont ont faits part <font color="#a22518"><strong>Rathbone</strong></font> et <font color="#a22518"><strong>Cushing</strong></font>.<br><br> Malheureusement, il fut touché dés son plus jeune âge par une maladie incurable, un trouble bipolaire, certains des épisodes de cette série en ont ainsi souffert et la <b>Granada TV ne s’est même pas donnée la peine de mettre les épisodes “loupés” de coté.</b></p><br><br> <center><iframe width="500" height="405" src="http://www.youtube.com/embed/C5AnCjSPrac" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br><span style="font-size:10px"><em>Le générique </em></span></center><br><br> <b>Dans deux jours</b> la seconde partie consacrée à ses autres acteurs, connus, mais qui n’ont pas forcément marqués nos esprits.<br> Un petit bonus <b>sur le nounours Watson et l’anime fantastique de Mikuriya et Miyazaki et le dessin animé Basil Détective Privé</b> ça vous tente? :)