[DOSSIER CINE] Les différents visages de Sherlock Holmes Pt.2 + Bonus

Une fois que l’on s’est attaqué aux grands, c’est dur, très dur de vouloir répertorier les autres. Tellement s’y sont essayés, grands comme petits, connus comme inconnus. Certains ont faillis marquer eux aussi leurs temps, d’autres n’ont fait que survoler le personnage pour se donner une image, démarrer leurs carrières.
C’est pourquoi je vais me concentrer uniquement sur ceux que j’ai aperçus, vu à de nombreuses reprises, ou simplement parcequ’ils ont frôlés les mastodontes précédemment cités.

En plus de cette seconde et dernière partie, comme une personne m’a dit que le petit bonus l’intéresserait, je vais m’atteler à son élaboration, bonus que vous retrouverez à la fin de cet article :) .

Christopher Lee et Thorley Walters

Je vous avait dit précédemment que j’allais revenir sur Sir Christopher Lee, l’un des piliers du monde cinématographique encore en vie actuellement (et prêt à endosser de nouveau son rôle de Sarouman ! ), mais pourquoi est-ce que je reviens sur ce personnage, surtout connu pour son addiction à Dracula ?
Et bien parcequ’il a lui même joué Sherlock Holmes vous l’aurez deviné, ou l’a cotoyé dans d’autres films (entre autres dans La Vie Privé de Sherlock Holmes, dans le rôle de Mycroft)
Le soucis, c’est que malgré sa classe naturelle et son coté British, Christopher Lee a clairement un profil de bad guy dans le rôle de Holmes… Cela passe tout de suite moins bien, ses mimiques et sa carrure en feraient presque le parfait Professeur Moriarty.

Dommage pour Lee, mais ce n’est pas une perte, il a ainsi pu pleinement construire sa carrière…

Quelques films : Sherlock Holmes and the Leading Lady (Peter Sadsy), Incident at Victoria Falls (Bob Shayne), Sherlock Holmes et le collier de la mort (Terence Fisher)

Peter O'Toole

Peter O’Toole est surement l’un des acteurs les plus connus du siècle précédent. Son rôle de l’écrivain britannique Thomas Edward Lawrence dans Lawrence d’Arabie, l’a amené, sans retenue, à recevoir une renommé mondiale.
“Mais il n’a jamais joué le rôle de Sherlock Holmes?!” me direz vous, et bien oui techniquement il ne l’a jamais fait.

Mais il a offert sa voix à Holmes à l’occasion de 4 films dessins-animés, rien que pour cela, il me fallait le préciser.

Malheureusement, ce dessin-animé souffrait de multiples défauts, notamment un respect bancal envers les détails de bases, négligeant preuves, scènes et logique sur certains points. Mais il n’en était pas moins de bon ouvrage et plus qu’intéressant par sa lecture.

Quelques films : Le Chien des Baskerville, La Vallée de la peur, Le Signe des quatre, Une étude en rouge (1983 Dessin-Animés)

Ian Richardson

Ian Richardson est surement l’un des acteurs à avoir interprété de la manière la plus originale, non pas le personnage de Holmes, mais l’univers qui l’a entouré.
Pourquoi cela? Parcequ’il joue deux personnages très intéressants de cet univers. Le premier était bien sûr Sherlock Holmes en 1983, rôle qu’il avait peu marqué de sa prestance à l’époque.

Mais en 2000 il s’attaque à une autre figure, une figure moins mise en avant, celle du Docteur Bell, l’homme qui a inspiré à Conan Doyle le personnage de Holmes.
Cet épisode de sa carrière était clairement plus riche et intéressant, quoique toujours en deça de ses autres interprétations (Dark City). Mais en l’occurence ce ne fut pas de sa faute, mais plutôt celle de script allégé et des règles du cinéma, qui commençaient à devenir de plus en plus oppressantes.

Quelques films : Le Chien des Baskerville (Douglas Hickox), Le Signe des quatre (Desmond Davis), The Dark Beginnings of Sherlock Holmes (Paul Seed)

BONUS

Et voici donc notre bonus, comme je l’avais dit dans la première partie, je vais faire un petit détour par 2 autres œuvres majeures tenant de l’animation : le Sherlock Holmes de Mikuriya et Miyazaki et Basil Detective Privé.

Et enfin pour finir en beauté, quoi de mieux que de finir sur tonton Watson !

Sherlock Holmes de Mikuriya et Miyazaki

L’Œuvre de Mikuriya et Miyazaki est vraiment un monde à part entière, volontairement éloigné des récits de Conan Doyle et n’ayant pour seul gros point commun que les noms des protagonistes principaux, ce Sherlock Holmes est une véritable bouffé d’air.
Abordant un ton humoristique, le coté logique, enquête, dandisme est non pas mis de coté, mais carrément jeté au loin.

Composé de 26 épisodes, la série a connu un véritable revers suite à des problèmes avec les héritiers Doyle, évènement qui a mené Miyazaki à quitter la réalisation de cette série.
Il n’en réalisera que 6 pour ensuite se consacrer à l’une de ses perles : Nausicaä.

Basil Detective Privé

Basil Detective Privé, oui Basil, est-ce seulement utile de supposer que c’est en mémoire au grand Basil Rathbone?
Sorti en 1986, ce film d’animation made by Disney, ne s’inspire étrangement pas de l’œuvre originale de Conan Doyle mais de 5 volumes nommés Basil of Baker Street eux même inspirés par l’œuvre d’origine. Ces livres pour enfants narrant les histoires d’une souris détective habitant chez Holmes était voué à une adaptation par Disney vu l’engouement du public envers le personnage.

Et après 4 ans d’écritures et 1 an d’animation, le jeu en valait clairement la chandelle. Basil Detective Privé est une véritable perle du studio!
Enfin il est intéressant de noter que le phénoménal Vincent Price à donné sa voie au lascar de ce film : Ratigan, et que Basil Rathbone himself a doublé Sherlock Holmes, mais comment… Il était alors déjà mort non? Et bien ils ont utilisés la bande son de l’un de ses films pour réaliser le passage où il fait son apparition.

Watson aka Teddy Bear

Bon je ne vais pas m’attarder sur chaque Watson, mais plutôt vous faire une sorte de gros condensé sur les différents types de Watson.
Globalement, le docteur est souvent représenté comme…. une sorte de gros nounours depuis Nigel Bruce, la seule vraie exception étant Jude Law dans le dernier Sherlock Holmes. Vétéran de la guerre, il est un bon vivant, aimant s’adonner à tout ce que ferait un bon gentlemen britannique, il est là pour compléter son partenaire et non pas vraiment l’aider, mais plutôt pour être un spectateur.
De ce fait on ne peut pas vraiment dire qu’il ait une véritable incidence sur les enquêtes de Sherlock Holmes, sauf dans Le Chien des Baskerville où il est les yeux et les oreilles de Holmes.

 

Et voilà, le dossier est terminé. À l’heure actuelle, je profite de ce dossier pour moi même découvrir certains Holmes que je ne connaissais pas… Comme Vasily Livanov que je retrouve mentionné à de nombreuses reprises…..

About Nox

Rédacteur stellaire, parle cinéma, jeux-vidéo et de bien d'autres choses inutiles. Dirige entre autres les larbins qui enrichissent ce blog fondé quelque part aux environs de l'an de grâce 2011.
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