?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> PixAgain » AVIS http://pixagain.org Critiques, Tests, Avis, Dossiers, Previews... Mon, 18 Nov 2013 23:50:41 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.7.1 Chronique : Pand’Or – Dans ma boîte /chronique-pandor-dans-ma-boite/ /chronique-pandor-dans-ma-boite/#comments Thu, 02 May 2013 15:30:50 +0000 /?p=8119 Il y a parfois certaines choses que l’on aime sans trop savoir pourquoi. C’était le cas pour cette mixtape. J’ai peut-être une explication : le talent. “Dans Ma Boîte” est le premier projet sorti de Pand’Or (et remarquez le jeu de mot) le 09/03/2013 et aura eu le mérite de séduire mes organes auditifs.

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On l’attendait, après la révélation du freestyle “Twenty” sorti il y a deux ans maintenant. Après un passage au Rap Contenders qui l’aura fait en partie connaître (plutôt négativement sur le deuxième passage) aux yeux du public, et à leurs oreilles pour les plus vrais, elle revient plus lourde que jamais après de petites sorties et petites collaborations mais de forte densité.

 

La particularité de cet album est que les sons s’enchaînent et sont plutôt en harmonie. Facile à écouter tant sur la voix que sur le flow et l’instrumentale, mais plus difficile lorsqu’on se concentre sur la couche lyrique qui les surplombe. Ce n’est pas un album qui vous fera exploser de rire, et on remarquera d’ailleurs le décalage fort entre le clip de Kung Fu Pand’Or et son message.

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Nil Novi Sub Sole et Le Cactus (qui n’est pas à mettre dans les oreilles de n’importe quelle personne dépressive) sont l’occasion de découvrir Clem Beat’z et sont les prods originales qui m’ont le plus marquées. Georgio et Haya One (beaucoup moins de sorties pour lui malheureusement) apparaîssent et sont à apprécier sur Sans Titre, charmant freestyle de connexion panamoise. Ai-je besoin de présenter Kung Fu Pand’Or et surtout son clip zoomorphe, véhément mais intime qui aura fait echo dans beaucoup de “ghetto ghetto blasters” que sont Facebook et les réseaux sociaux et maintenant sur PixAgain.

Coups de coeur : Vie de merde et dépendances, Kung Fu Pand’Or, La Tête Haute (et un peu tout en fait)

Un FACILE 19/20 pour cette mixtape, en attendant la suite. Bref, Pand’Or est à suivre et à prendre au sérieux. Cette mixtape et GRATUITE (l’emphase caractérielle est destinée aux judéo-clichés) et téléchargeable : Dans ma boîte de Pand’Or.

Pand'Or - Dans Ma Boîte

  1. Nil Novi Sub Sole – Intro (Prod Clem Beat’z)
  2. Sans Titre feat. Georgio & Haya One (Prod Street Rockaz)
  3. Kung Fu Pand’Or (face B : GZA – Liquid Swords)
  4. Le Cactus (Prod Clem Beat’z)
  5. La Tête Haute feat. Le Bon Nob (Prod Street Rockaz)
  6. L’abribus (Prod Raheem)
  7. Vie De Merde Et Dépendances (Prod Twister)
  8. Bout D’Texte – Outro (Prod Street Rockaz)
  9. L’abribus (Raheem remix)

Prochain projet : Cul entre deux seize sortie prévue le 3 Juin 2013.

Si vous avez du lourd à partager, lâchez ça en commentaire et j’irai écouter.

]]> /chronique-pandor-dans-ma-boite/feed/ 2 Chronique : TNGHT (Hudson Mohawke x Lunice) – TNGHT EP /chronique-tnght-hudson-mohawke-x-lunice-tnght-ep/ /chronique-tnght-hudson-mohawke-x-lunice-tnght-ep/#comments Tue, 15 Jan 2013 09:00:27 +0000 /?p=7709 TNGHT EP titre

Ne datant pas d’aujourd’hui et sorti en Juillet 2012, TNGHT EP (plus simplement prononcé « Tonight ») est arrivé entier à mes oreilles grâce à Nova. Composé de productions hip-hop très lourdes satinées aux couleurs électro, il est à ce jour resté méconnu aux oreilles de beaucoup mais en vaut la chandelle, si ce n’est les bougies de Hanouka. Retour !

Hudson Mohawke (aka Ross Birchard), DJ électro et producteur, finaliste au DMC Royaume-Uni de 2003 âgé à l’époque de 15 ans et connu sous le nom de DJ Itchy. A son actif plusieurs EPs comme LuckyMe EP sorti en 2005 ou Satin Panthers EP en 2011.

Lunice, DJ originaire de Montreal, et Stacker Upper EP sorti en 2010 et d’autres.

Hudson Mohawke x Lunice

A eux deux ils forment le groupe TNGHT, révélation certaine de l’année 2012.
Au programme, 5 sons qui ont un fort potentiel de réveil matin. Top Floor, premier son, plante le décor : basses, beat, sons répétés mais laissant présager une suite plutôt sombre à l’écoute. Pas ce qui passe en soirée en somme. Goooo changera clairement ce ressenti !
A fond dans les écouteurs en allant au taf’, en cours, ou à fond pour faire le ménage (car il faut …), les sons ont la particularité plutôt positive d’être écoutables en toutes circonstances.

On regrettera juste, même si c’est ce qui devait en faire la force, le style très similaire entre les différents sons. Cependant, je reste à l’affût d’un éventuel album ou EP, car TNGHT a réussi à me convaincre ! Évidemment, tout est à écouter avec une bonne sono car les basses jouent un énorme rôle.

Coup de coeur : Higher Ground

J’en fais officiellement un incontournable pour les amateurs de hip-hop et d’électro, qui ne seront pas déçus par cet EP. Satisfaits ou satisfaits.
Un petit 17/20 pour le tout,

TNGHT Cover

01 – Top Floor
02 – Goooo
03 – Higher Ground
04 – Bugg’n
05 – Easy Easy

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Chronique : 1995 – Paris Sud Minute /chronique1995-paris-sud-minute/ /chronique1995-paris-sud-minute/#comments Tue, 08 Jan 2013 12:02:32 +0000 /?p=7658

La fin de l’année 2012 a signé la sortie de l’album Paris Sud Minute de 1995. Dépucelage officiel d’album pour le groupe, et quelle première fois ! Disque d’or en deux jours, le “parlons peu mais parlons fric” n’a pas été une parole en l’air. Chronique du BG sur PSM d’1995.

Paris Sud Minute chronique

Après avoir vu le  Freestyle PSM (Paris Sud Minute) annoncant la sortie de l’album, on aurait pu s’attendre à un album freestyle. Mais PSM continue dans la lancée des EPs La Source (2012) et de La Suite (2011).

Les groupies et néo-fans de hip-hop risquent d’être déçus. Conscience et old-school sont les maîtres mots de cet album. Hologram Lo’ (aka DJ Lo’) a produit les instrumentales de 12 tracks de cet album, et, telle la madeleine de Proust, retombée en enfance sans défonce. Entre les sonorités de Baisse ta vitre qui ne vont pas sans rappeler les beats à la Triptik dans les années 2000 (Bouge tes cheveux !) et cette magnifique voix R’n’b, et celles de Pleure Salope, le boomerang est revenu quand on ne l’attendait plus. Faces B façon 2013 avec des transitions instrumentales (je pense à 103 et C’est ça notre vie).
Le syncrétisme de la prod’ à l’ancienne et du 2012 a fait l’effet d’un mélange Javel-ammoniac (ne le faites pas, ça fait boum) en deux mots : Pétasse Blanche. L’introduction de 103 un peu à l’électro contraste de manière radicale avec sa suite funky. Le son le plus hors-normes (au sens propre) et surprenant de la part d’1995 est sans hésitation Jet Lag, “décalage horaire” pour plaîre à nos visiteurs québécois et pour expliquer à nos non-anglophones la raison pour laquelle des japonais parlent dans ce son.
D’ailleurs, si des japonophones se trouvent sur cette page, une traduction serait la bienvenue !

Senteurs de mélancolie. Pleure Salope en fera se sensibiliser plus d’un, J’participe. Mais senteurs de règlements de comptes également : Bla Bla Bla est un ode aux maigres jaloux et détracteurs. Demandez à Doum’s.
Flingue Dessus, grande démo de freestyle, avait déjà fait ses preuves avec son clip (qu’on m’explique cependant le lien entre le gamin qui marque un but et la suite du clip (génial malgré tout)).
Leur bilan concerts 2012 a tenu sur 4 minutes 27 avec Souviens-Toi : tournées, pogos et blessés, et récit de leur enjaillement.
On regrettera cependant Réel, laissant l’impression d’etre beaucoup plus “grand public” au détriment de ce que l’on attendait d’eux. Pétasse Blanche a été la plus grosse claque de l’album, surtout par rapport à son titre.

Et quel son ! Quel album, tout court. Tapant davantage dans l’artistique que dans la culture pure hip-hop, on pourra reconnaitre par évidence que ce premier album est un succès. Tant sur le plan des ventes que sur le temps de taf’ que l’on peut presque palper. Fonky Flav’ est beaucoup plus présent dans cet album que précédemment. Et c’est un bon point.

Coups de coeur : Pétasse blanche, Ca raisonne, Baisse Ta vitre

Si je devais donner une note à cet album, j’y mettrais 16/20.  “1995 jusqu’à l’infini”, on l’espère …

Paris Sud Minute 1995 cover album

1. Big Bang Théorie
2. Paris Sud Minute
3. Flingue Dessus
4. Bla bla bla
5. Jet Lag
6. J’aime Ca
7. Baisse Ta Vitre
8. Pétasse Blanche
9. 103
10. Réel
11. Le Passage
12. J’participe
13. Flotte Mais Jamais Ne Sombre
14. Pleure Salope
15. Ca Raisonne
16. Souviens-Toi
17. C’est ça notre vie
18. Parapente

 

 

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Bilan musique 2012 : Whinze /bilan-musique-2012-whinze/ /bilan-musique-2012-whinze/#comments Thu, 03 Jan 2013 00:16:06 +0000 /?p=7543 A la une musique 2012

En ce début d’année 2013, c’est l’heure de faire le bilan : les kilos pris pendant les fêtes, le transfert de Zlatan au PSG, la réélection d’Obama, le décès de Dave Brubeck. L’heure est également au bilan culturel ! Mon année a été une année sous le signe de la musique. N’étant pas non plus une base de données, j’attends de vous que vous me fassiez aussi découvrir VOS coups de coeur musicaux de l’année 2012 si vous voulez en rajouter (dans les commentaires) !

Je ne connais pas les charts. Ni les top-ventes. Ni les top 10 les plus prestigieux du monde. C’est pourquoi mon bilan sera le mien et celui de personne d’autre ! Si vous ne connaissez pas, je vous invite évidemment à écouter au risque de vous déplaire. C’est parti pour mon bilan musique 2012 !

 

Hugo

Originaire du 18e arrondissement de Paris et issu du TSR Crew, Hugo Boss m’avait déjà surpris avec son album “Flaque de samples” (2008). “Fenêtre sur rue”, sorti courant Novembre de cette année, offre une tracklist signée un des plus grands punchliners du rap français. Contrairement aux précédents albums, celui-ci donne sur une dimension beaucoup plus sérieuse : Histoire des tours (morceau Eldorado), galères de tagueurs (Dégradation)  mais également du pur Hugo Boss mélancolico-comico-freestyle (Old Boy, et d’autres). Cet album est une perle du rap français, et je recommande le morceau “La ligne verte” pour les parisiens !

 

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Concurrent “officiel” d’A$AP Rocky, Kendrick Lamar, « Good kid mAAd City » (Octobre 2012). Les basses de ma chaîne hifi connaissent cet album par coeur. Découvert cette année, et approuvé par Dr Dre lui-même, Kendrick Lamar signe là une production qui en aura fait accrocher plus d’un à son monde. D’un naturel très calme, ce rappeur élu meilleur rappeur de l’année 2012 réussit toujours à superposer paroles hypersexuelles et dures (I’m going big …) et instrumentales cosy pour un mélange explosif. En musique d’ambiance ou à fond dans le casque (Backseat Freestyle !), cet album abrite assez de diversité musicale pour qu’au moins une de ses pistes plaise ! Approuvé et sur-recommandé.

C2C-TETRA-640x640

C2C a fait une entrée fulgurante sur la scène musicale grâce à Down The Road (Le Petit Journal souvenez-vous, puis dans la pub de Google Chrome). Au déplaisir de beaucoup d’hipsters anti-conformistes, ils sont entrés cette année dans les top-ventes iTunes grâce à leur album “Tetra” (sorti en Septembre 2012), complétition de l’EP “Down The Road” sorti en Janvier de la même année. Turntabilism français composé d’Hocus Pocus et de Beat Torrent, mélangeant soul, funk, hip-hop, disco et scratch, passez C2C dans une de vos soirées et faîtes se lever tous vos invités qui se retrouveront à bouger sur Delta ou The Beat. Du 100% français !

 

AltJ - An Awesome Wave

Alt-J “An awesome wave”. Sorti en Mai 2012, et découvert un mois plus tard par moi-même, cet album a été une révélation. L’univers dans lequel vit ce groupe est unique, il suffit de regarder les clips. Inclassable dans mon esprit, cet album regorge de perles telles que Matilda, Breezeblocks, Tessellate ou Fitzpleasure (dont le clip est sorti très récemment). Mettez vos basses à fond, parce qu’elles sont très bien gérées dans cet album. Approuvé.

 

 

2012-07-11-corange

Frank Ocean est bisexuel. Détail important ? Non. Frank Ocean s’est vu retirer une musique qu’il avait produite pour le film Django Unchained. Important ? Un peu plus. Issu du groupe Odd Future, Frank Ocean a sorti son album “channel ORANGE” en Juillet dernier. Musique au beat calme et voix douce, senteurs d’ambiance feutrée et orangée (vraiment) au style unique, ses productions passent naturellement en musique de fond (je pense à Crack Rock notamment). Pyramids, qui dure 10 minutes, est selon moi un des meilleurs titres de cet album. Un album marquant pour l’année 2012.

 

 

1995 La Suite

PixAgain on fait l’bail à six, ça restera as’comme.
N’ayant désormais plus rien à prouver, et ayant sortis leur album “PSM (Paris Sud Minute)” pas plus tard que le 31 Décembre dernier, 1995 et leur EP La Suite m’a “sauté aux oreilles” à sa sortie et a fait irruption dans mon esprit dès qu’il a fallu lister le meilleur de 2012. Morceaux mélancoliques (Comme un grand, Comment dire), freestyle (Taille de guêpe), technique, ou simplement qui pètent (BOUFFONS DU ROI !). Continuité inévitable de “La source”, l’évolution s’est sentie, cet EP a surpris, et m’a conquis. Bonne année 1996 à eux.

 

 

Etienne de Crecy - My contribution to the global warming album

Etienne de Crecy, My Contribution to The Global Warming” (Avril 2012). L’électro français commence à être reconnu dans le monde entier (Breakbot, Mr Oizo, Birdy Nam Nam et j’en passe), et Etienne de Crecy, du haut de ses 43 ans m’a séduit. 5 CDs en un coffret, voici ce qu’est sa contribution au réchauffement planétaire. De l’électro pure (No Brain, Binary) à l’électro-funk-house (Le patron est devenu fou), il y tellement de diversité dans ce coffret (surtout dans le nombre de tracks qu’il contient) que n’importe qui y trouverait son compte. Move it, Babylon !

 

Sur ces paroles, je vous invite fortement à me parler de ce que vous aimez dans les commentaires, j’irai forcément écouter ! Bonne année 2013 à tous, et n’oubliez pas : 2013, année de la baise !

 

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Websérie : Et après ? la websérie /webserie-et-apres-la-webserie/ /webserie-et-apres-la-webserie/#comments Mon, 24 Dec 2012 21:49:54 +0000 /?p=7451 Et après : la websérieLe 21 Décembre 2012 devait sonner le glas de la fin du monde et la mort de l’humanité, il n’en a rien été. Cependant, cette date a vu naître le début de la websérie “Et après”, qui risque fortement (selon mes statistiques et calculs tout à fait infondés) de se populariser sur Internet. Et vous nous connaissez, on aime vous donner les choses avant tout le monde !

Réalisé par Laurent Jaffier, “Et après” raconte l’histoire de Freddy, interprété par Freddy Chattuais, venant de se faire larguer par son désormais ex-copine Eve Odner, interprétée par Fanny Bayard. Sur un ton entre le décalé et le sérieux, Freddy narre sa vie et ses anecdotes tout en soulevant une question que tout le monde se pose après une relation longue : “Et après ?”.

Le premier épisode m’aura permis de faire des découvertes musicales telles que June Bug (http://www.myspace.com/junebugacoustic) et Djaff (http://www.myspace.com/djaffmusic) qui n’est autre que Laurent Jaffier. L’équipe est composée de lillois exclusivement pour le moment, quoiqu’on pourrait se poser des questions pour le poisson rouge …

Rejoignez leur page FaceBook, Twitter, ou abonnez-vous à la chaîne YouTube pour vous tenir au courant de la sortie des prochains épisodes!

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Divers : Paranormal Activity 4 au Manoir de Paris /divers-paranormal-activity-4-au-manoir-de-paris/ /divers-paranormal-activity-4-au-manoir-de-paris/#comments Wed, 31 Oct 2012 17:23:08 +0000 /?p=6713

Cette semaine, à l’occasion de la sortie de Paranormal Activity 4 – qui, si l’on en croit nos collègues, est bien le doigt d’honneur ultime orchestré à l’encontre de toutes les bienséances cinématographiques – nous sommes allé faire de nouveau un tour au mystérieux Manoir de Paris, rue du Paradis.  Comme si le destin voulait que les films mis en avant là-bas soient toujours de piètre qualité (Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires a toujours la palme de la belle bousasse de l’année pour l’instant), le Manoir a lui la capacité de rendre l’essence de ces idées, la peur, l’épouvante que ces films auraient pu procurer.

De nouveau donc face au Manoir, la première question à se poser pour n’importe quelle personne qui s’y est déjà rendue est : et alors ? A-t-on quelque chose de nouveau ? Tout d’abord, il est important de préciser que le parcours Paranormal Activity 4 n’est en réalité qu’un petit ensemble de pièces imbriquées dans le parcours Halloween, il ne s’agit pas de la totalité du lieu. Grace à ça, d’une pierre deux coups, on va pouvoir vous parler des deux trajets, et même si ce n’est pas notre première fois, l’effet est garanti, la peur continue à nous atteindre au fond d’un couloir!

Mais si il y a mélange de salles, c’est qu’une grosse différence se pose déjà par rapport au parcours Lincoln : plusieurs salles imposent plusieurs histoires. A la manière des légendes parisiennes, les salles dédiés à Halloween ne consistent pas à suivre un certain fil narratif. Dans les faits, ce concept permet une belle variété de personnages et d’horreur bien différentes, en somme n’importe qui sera touché par tout ou presque. La mise en scène de chacune des pièces se voulant indépendante, sauf exceptions, elle ne sont pas pour autant mises un peu partout sans aucune logique. Ainsi chaque pièce se trouve à côté d’une pièce avec un minimum de rapport, que ce soit logistique ou émotionnel, nous permettant de frissonner jusqu’au bout.

Concernant Paranormal Activity, sans trop en dire, elles ne sont pas vraiment reliées au quatrième épisode, en tout cas pas le gros de l’attraction, mais plutôt au précédent, le troisième. Reste que l’effet voulu marche bien mieux qu’à la télé, la mise en scène réelle de ce genre de concept étant surement l’apogée du found footage dont la visée est de nous faire vivre un événement.

Ce second round contre le Manoir nous a en revanche permis de souligner un vrai problème auquel nous n’avions pas fait attention la première fois : venez accompagnés. Non pas que seul vous aurez la frousse – même si ce sera sans doute le cas – mais plutôt parce que vous risquez de vous trouver simplement en mauvaise compagnie. L’entrée dans le couloir de l’horreur se fait par groupes de 7 personnes, jamais la moitié, jamais moins. Il est donc facile de se retrouver avec le gars ne prenant jamais au sérieux la chose, parlant plus qu’il ne faudrait, allant trop vite ou même s’arrêtant en plein milieu du passage. Et là, ce fut le combo breaker, on a eu le droit à la personne donnée de chacune de ces qualités. Pour vous donner un ordre d’idée, contre les trente minutes passées à accompagner Lincoln, il nous en a fallu la moitié pour notre petit trick or treat. De plus, venir accompagné, en petite bande, ne vous permettra pas seulement de nuancer votre vitesse, de gérer le groupe, elle vous permettra surtout de rentrer dans un petit trip, de vous scénariser vous même votre parcours.

Pour les détails, ne vous attendez pas non plus à voir le lieu re-transformé si vous êtes déjà venu, il est resté tel qu’il est. En revanche, les murs n’étant pas fixes, la plupart des pièces resterons toujours sources de surprises. Gardez en tête que passer devant vous sera toujours et constamment favorable, simplement pour profiter de l’attraction. Et surtout, si un monstre vous touche malgré l’interdiction : c’est normal, l’indication signifie simplement qu’il ne vous agresseront pas, à part peut être quelques pieds écrasés.

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[PREVIEW] Les Mondes de Ralph /preview-les-mondes-de-ralph/ /preview-les-mondes-de-ralph/#comments Thu, 20 Sep 2012 19:24:28 +0000 /?p=6537

Les avis ci-dessous découlent d’aperçus d’images et de montages encore en court de développement pour la plupart.

Nous avons eu la chance d’assister hier grâce à Disney à la présentation de son film à venir : Les Mondes de Ralph, par le biais d’une preview et du producteur, Clark Spencer (Lilo & Stich). Pour ceux qui auraient loupé l’info, il s’agit du « Disney de Noël » racontant la vie de Ralph, personnage de jeux-vidéo et plus précisément, méchant. Au sein de cet univers où chaque personnage est voué à une répétition in fine des mêmes actions, Ralph décide de changer, de ne plus être le méchant, découvrir de nouveaux horizons en somme. Pour cela, il lui faudra se prouver, et oser l’interdit : s’aventurer dans d’autres jeux hors du temps de repos (les personnages ne quittent leurs jeux que lorsque les joueurs sont absents normalement).

Depuis son état de projet, le jeu a su faire parler de lui, non seulement pour son pitch halluciné qui est celui de donner une essence cinématographique au monde du jeux-vidéo (sujet tabou par ici), mais aussi par son ambition à le rendre réaliste et lui donner véritablement vie. Jusque là, peu d’infos ont pu nous parvenir, si ce n’est les promesses d’un respect drastique et la volonté d’attirer un public de néophyte comme de passionnés des deux cultures. Les images qui nous parvenaient représentaient constamment les personnages de Ralph et de Vanellope, glitch du jeu qui n’aurait jamais dû exister, mais aujourd’hui, à travers la « petite » preview à laquelle nous avons pu assister nous sommes en mesure de vous en parler un peu plus en détails.

Tout d’abord en chiffres, Les Mondes de Ralph, ce sont 200 personnages chara-designés et modélisés, contre un peu moins d’une centaine en temps normal.
Parmi eux, l’on trouve bien sûr de nombreux personnages de jeux-vidéos, on citera notamment Sonic, le bon vieux Zangief ou encore Bowser. Pour pouvoir se permettre de telles fantaisies, l’équipe de Ralph est directement allée, à l’occasion de l’E3, faire leur petite promotion. De là a découlée la promesse du respect de chaque personnage. Ainsi, au fil de la production, l’équipe du film a envoyée de manière régulière différents samples de mouvements, de jeux de lumière, de design, de tout ce qui induit un tant soit peu l’identité d’un personnage à chaque créateur afin de perfectionné au mieux leur projet. Cet effort impressionnant de leur part va sûrement permettre au film d’avoir un véritable background réaliste sur lequel reposer son histoire.

Ralph, ce sont aussi 4 univers bien différents intégrés dans un seul film, chaque monde disposant de sa propre identité visuelle et sonore.
Pour cela, par le biais d’équipes différentes, de gros efforts on été fournis afin de pourvoir identifier un univers simplement en voyant ses couleurs (lumières plates, style cartoon, textures HD) ou simplement par la manière dont se déplacent ses habitants. L’univers de Ralph, se distingue par exemple par un mouvement par cases, aucun des personnages ne peut se déplacer autrement, alors que Hero’s Duty tape directement dans les mouvements légers et complexes, plus humains. Côté sonore, pour Ralph, Hero’s Duty et Sugar Rush, on pourra entendre respectivement Kool & the Gang, Skrillex (gros doute sur le choix ici) et AKB48, avec un peu de Rihanna dans ce dernier, trois groupes principaux aux antipodes sonores. Autant oser jusqu’au bout.

Mais au-delà de ses atouts techniques désormais indéniables, il y a le travail de Rich Moore, ancien des Simpsons fraîchement arrivé à Disney et encouragé par Lasseter afin de réaliser ce film (le concept d’un film traitant des jeux-vidéo étant d’actualité depuis plus d’une dizaine d’années au sein des studios Disney). Il a été précisé qu’avant de se lancer dans ce processus créatif, une année a été réquisitionnée pour la seule création de tout ce qui entoure la relation entre Ralph laCasse et Venellope Von Schweetz. Et du peu visible, le résultat est là, en travaillant sur les similitudes des deux personnages, un aperçu d’une véritable sensation s’est fait sentir, mais impossible d’en dire plus, les images présentées n’étant simplement que des bribes du films situés à différents instants.

Un point sur lequel un gros doute repose était alors encore d’actualité concernant son accessibilité. Le film étant rempli de références à des jeux récents comme assez vieux, allant même à rendre hommage aux disparus, il est donc normal de se demander si un jeune de la nouvelle époque du jeux-vidéo ou encore simplement un non-joueur pouvait rentrer dans le récit de la même manière qu’un passionné? A cela, Clark Spencer répond sans démordre tout au long de sa présentation en insistant sur l’universalité de la relation existant entre Ralph et Venellope. A cela s’ajoute le fait que tout spectateur pourra trouver au long du film des références aussi bien concernant les jeux-vidéo d’antan que d’aujourd’hui.
Mais aussi universel soit le message, en amont reste l’envie d’imbriquer un film dans un univers particulier, celui du jeu-vidéo. Ainsi, un certain hermétisme pourrait tout de même exister malgré les promesses, des néophytes d’une part, mais paradoxalement aussi des gamers, (dont je fais partie) bien connus pour être très pointilleux en terme de mélange vidéo-ludique. Un film s’attaquant indirectement à la personnification de personnages qui leur sont chers face au grand public pourrait être sujet à de nombreuses polémiques lors de sa sortie en salle, au-delà même de son probable succès futur.

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[SERIE] Strike Back : Project Dawn /serie-strike-back-project-dawn/ /serie-strike-back-project-dawn/#comments Sat, 11 Aug 2012 17:56:50 +0000 /?p=5855

A l’occasion d’une petite excursion sauvage, j’ai eu l’occasion de découvrir deux choses, la première est le thème principal de cet article : la série Strike Back, la seconde chose est le paint ball, dont le carnet de bord vous est délivré un peu plus bas dans l’article. La nouvelle série d’HBO à qui l’on doit entre autres Game of Thrones, se positionne pour l’instant sur trois saisons. Le coffret qui nous a été confié, sous titré Project Dawn, malgré l’indication en tant que première saison (située en haut du coffret) s’avère dans les faits être la seconde, la première tournant autour d’un personnage sur laquelle la seconde se repose par des faits, John Porter. Mais il est vrai que cette saison s’avère tout a fait accessible, aucun lien n’est fait avec la « première saison », tout est parfaitement compréhensible, et se suit sans efforts. Strike Back a aussi l’atout de se présenter de nouveau comme l’adaptation d’un roman, celui-ci écrit par Chris Ryan, ancien membre des SAS, donc excellemment bien placé pour nous immerger dans ce genre de récit.

Modus operandi habituel des séries d’action militaires, mais efficace : Strike Back ne se positionne pas comme une série évoluant au fil des épisodes avec une grande ligne directrice, mais par le biais de différentes missions. Ces nouveaux ennemis apparaissant au fil de deux ou trois épisodes permettent à notre équipe de la Section 20 de grignoter petit à petit les indices les menants à Latif. La série de HBO rentrant dans le moule des 10 épisodes pour sa première saison, ce choix lui permet de faire preuve d’une certaine efficacité sans s’essouffler un instant. Le duo Stombrdige & Scott fait donc le grand nettoyage durant leurs missions, se retrouvant à chaque fois dans différentes situations cocasses, c’est deux véritables machines qui se mettent en marchent. Impossible de compter le nombre de morts par épisode, le credo de la série s’approchant plus d’un jeu-vidéo que d’une base réelle, tuer deviens la plupart du temps la solution au problème. Vous l’aurez deviné, on tient plus d’un vrai bordel que d’une vrai construction scénaristique vouée à vous remuer les méninges. Reste que le duo campé par Philip Winchester, le britannique, et Sullivan Stapleton, l’américain, possède un certain potentiel en terme de charisme, tout du moins quand les deux se retrouvent ensemble, la plus part du temps, les deux vacants à leurs occupations chacun de leur côté avant de se regrouper. Chaque début de mission suit ainsi plus ou moins le même pattern. Qui est la taupe? Comment la débusquer? Tout en espérant que les cibles ne sont pas inconnus à Latif et qu’elles pourraient les renseigner d’une manière ou d’une autre. Le vrai défaut, car le fun ne fait pas tout, est que la série n’arrive pas à instaurer une vraie tension, les personnages étant plus proches d’une petite équipe de supermans intouchables qu’autre chose, les dommages collatéraux ne devenant que de simples petits détails, ils foncent dans tout ce qui bougent sans craindre la mort.


Partez en mission avec deux agents d’un service de renseignement top-secret, appellé la Section 20 : Michael Stonebridge, sergent britannique d’une unité d’élite anti-terroriste, et Damien Scott, l’ancien agent des forces spéciales américaines de la Delta Force, congédié à la veille de l’intervention américaine en Irak. Stonebridge, Scott et les autres membres de la Section 20 parcourent le globe à la recherche de Latif, un terroriste d’envergure internationale en possession d’armes de destruction massive. L’attentat qu’il projette pourrait avoir des répercussions à l’échelle planétaire.


Si Strike Back n’est certainement pas la série qui va nous titiller en terme de série porté sur l’action et sur les forces spéciales, elle a clairement le mérite de nous proposer un univers globalement cohérent et assez fun, même si pour ça, l’aspect réaliste est négligé.

 


Je disais donc que, afin de nous mettre vraiment en situation et ainsi nous plonger directement dans l’univers Strike Back, nous avions le droit à un PaintBall, qui plus est en forêt. C’est donc avec toute une fine équipe de blogueurs que nous nous sommes rendu sur notre terrain d’entrainement. L’évènement mystérieux prenait la forme d’une mission mise en place directement pas le MI-6. Départ donc de Paris, car il faut bien la trouver cette forêt, nous voilà donc parti vers un endroit perdu dans Cergy. Une fois sur place, quand la première impression est donné par un hangar délabré situé devant la forêt, l’impression est tranchée dans le vif, car sur place, ce n’est pas seulement sur des habitués en treillis que nous sommes tombés, mais aussi sur des lapins roses – partis sur le peloton d’exécution – et un soldat des forces du N7, tout droit sorti de Mass Effect, pourquoi pas?

Mais c’est tout de même dans une gentille guerre que nous nous aventurons, il faut donc de l’équipement, combi, armes, le parfait kit du petit soldat. Mais pas avant de connaitre les règles, nous avons beau nous trouver sur un terrain de jeu géant, reste que les armes peuvent être dévastatrice si mal utilisées elles sont. Après avoir signé la petite assurance qui fait du bien aux organisateurs, nous voilà partis sur le terrain, notre « sergent-chef » habitué à voir de petits nouveaux nous cadre sympathiquement avant de nous lancer sur notre premier terrain, présenté comme un bête assaut de deux équipes l’une sur l’autre. Mais après ce bête assaut, on nous propose différents scénarios, tel que la prise de fort, une équipe s’occupe de l’assaut, une autre de la défense, puis inversement, enfin le développement stratégique attendu. Après avoir enchainé quelques parties – les balles disparaissent bien vite – certains se sont retrouvées avec bleus et blessures, les balles ont beau être pleines de peinture, c’est qu’elles vont vite ces saloperies vertes! Mais le summum, reste notre dernière partie, où au lieu de se retrouver entre nous, nous nous sommes retrouvés face à une équipe bien mieux entraînée et équipée que nous. L’expérience étant le facteur le plus impressionnant, prenant la forme d’une capture de château, ce fut le véritable massacre. Dernier rescapé, c’est comme une véritable volaille que je me suis fais toucher. Après la guerre, le repos. Mais c’était bien loin du repos voulut, car attaqué par un ancien légionnaire au slip rouge – signe distinctif indéniable -, c’est surtout face à son odeur alcoolisé que nous nous sommes retrouvé. Mais pas de quoi s’alarmer, si la situation tirée tout droit sortie d’une mauvaise série est bien arrivé, elle s’est finie et déroulée de la même manière : tout fini bien!

Une belle journée en somme, mais j’avouerais, sans paraitre conformiste ou toute autre connerie du genre, que cette expérience m’a donné envie d’achever un dossier me tenant un coeur depuis un certain moment, parti sur l’un des slogans qu’affichait Battlefield 3 à sa sortie, où se trouve la frontière entre le jeu-vidéo et la réalité? Pourquoi cette course au graphisme les plus poussés? Dans tout les cas, un grand merci à Way To Blue pour l’organisation de cet évènement, ainsi qu’à Warner, mais surtout à Diraen pour sa couverture de l’évènement, sans elle, pas de photo, pas de partage, merci!

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[DIVERS] Abraham Lincoln au Manoir de Paris /divers-abraham-lincoln-au-manoir-de-paris/ /divers-abraham-lincoln-au-manoir-de-paris/#comments Sun, 22 Jul 2012 22:25:57 +0000 /?p=5289

Nous vous parlions il y a quelques semaines du vraiment mauvais Abraham Lincoln : Vampire Hunter, bien parti pour être la plus belle choucroute de l’année, mais ce que nous ne vous avions pas dit, c’est que à l’occasion de la projection du film, nous étions invités à la soirée d’ouverture du Manoir de Paris en mode Abraham Lincoln : Vampire Hunter. Bon, c’est vrai qu’après ce que nous venions de subir, n’importe quoi aurait pu paraitre incroyable, dément, fou, tout. Mais avec l’once d’objectivité qu’il nous restait, impossible de démentir avec du recul la qualité du travail effectué autour de cet intriguant manoir.

A peine arrivé le ton est donné, le Manoir est de visu un monument se détachant de tout ce qui l’entour, véritable petite bribe d’une autre époque en plein Paris. Mais plus qu’un simple support pré-existant, c’est le travail effectué autour qui rend tout ça vraiment fou. Cris, rires, peurs, tout cela ampli l’air ambiant, qu’attendre du lieu? Tout est cloisonné, la surface semble impressionnante… Les deux vampires accompagnant notre attente, Lincoln se battant contre eux et cherchant constamment à nous enrôler. Après une longue queue d’attente – inauguration oblige -, nous voilà entrés, et là….

Folie, c’est la seule chose que nous nous permettrons de dire. Tout est pensé, et sur toute la longueur du trajet, jamais la représentation du roman ne s’essouffle, le parcours allant beaucoup plus loin que le film, que ce soit autour de l’histoire ou de l’implication par rapport au travail de Seth Graham-Smith. Nous prenant au dépourvu, ce que l’on attend n’arrivant pas, ou du moins pas de la manière à laquelle on peut s’attendre. Le Manoir provoque ainsi la curiosité, nous invitant à le re-parcourir afin de nous assurer de la réalité de ce qu’il nous a été donné de vivre une fois. A pratiquer de nuit, de préférence avec des amis, et surtout des trouillards, Le Manoir de Paris propose une expérience vraiment originale qui mérite largement le détour, tout du moins pour le sentier Lincoln, jusqu’à la mi-aout, Le Manoir reprenant ensuite son décors original, basé sur les légendes de Paris.

En somme que du plaisir, l’originalité du concept en France, hors des parcs d’attractions surpeuplés, permet au Manoir de Paris de proposer une véritable attraction quasi théâtrale en plein centre de la ville. Si vous voulez donc découvrir le Lincoln tueur de vampires, optez soit pour le roman, valeur sûr, ou le Manoir. Mais fuyez comme la peste le film de notre bon nounours Bekmambetov.

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[AVIS BD] La Page Blanche – Boulet et Pénélope Bagieu /avis-bd-la-page-blanche-boulet-et-penelope-bagieu/ /avis-bd-la-page-blanche-boulet-et-penelope-bagieu/#comments Wed, 13 Jun 2012 13:37:13 +0000 /?p=5077 Bon les introductions ont toujours été mon point faible dans les dissertations, mais j’essaierais de faire quelque chose de convenable. Dernièrement il y avait une bande dessinée que j’avais très envie de lire, mais, faute de temps pour lire deux cent pages à la Fnac, mal assis  (j’aime prendre le temps de lire en une seule traite) j’ai dû attendre que ma petite sœur la reçoive pour son anniversaire et je me suis empressé de la lire. C’est La Page Blanche édité par Delcourt.

Pourquoi fallait-il tant que je lise cette BD me direz-vous ? Et bien parce qu’elle a été écrite par deux de mes auteurs préférés, bon disons plutôt blogueurs préférés, que sont Gilles Roussel (ou Boulet) et Pénélope Bagieu. Et que j’avais un peu peur de cette association. C’est pour ça que je vais rester neutre et essayer de voir l’œuvre sous l’œil d’un amateur et de quelqu’un qui n’aurait rien lu des deux auteurs.

On a donc Boulet (ouais je vais pas écrire Gilles Roussel toutes les 5 minutes) au scénario et Pénélope au dessin, et je pense que c’est une question d’expérience, du pourquoi, Boulet est aux rênes de ce roman graphique, alors que son trait est plus intéressant graphiquement, ou peut être un façon de donner un expérience a la nouvelle, un peu moins expérimentée dans ce domaine.

Donc je reviens au scénario : dans les premières pages on découvre une histoire qu’on pourrait qualifier de bateau au début (je dis bien au début!), en effet une jeune fille se retrouve assise sur un banc amnésique et elle va tout faire pour retrouver sa mémoire. Seulement Boulet, ah ce boulet, va nous montrer une facette qu’on ne voit pas dans toutes les super productions américaines de ce type, mais, justement utiliser ces stéréotypes pour donner un style différent. Un style qu’affectionnent particulièrement les deux auteurs. On vas donc suivre la vie de tous les jours, très prosaïque, d’une fille qui imagine ce qu’aurait pu être sa vie avant son amnésie en redécouvrant peu a peu sa vie, ses amis et son travail.

En passant de la fiction au réalisme, le duo nous fait sourire, et peu à peu nous nous mettons a la place du personnage, elle rêve de trouver un raison valable a son amnésie, un raison extraordinaire. Mais, elle se heurte a la réalité, et donne des petites leçons à nous humbles lecteurs sur cette vie, si banale. Elle dénonce aussi la façon qu’ont certains de s’insérer dans un cadre dit « normal », voir la même chose que tout le monde, lire la même chose, parler des mêmes choses. La fin quand a elle est radicalement différente de ce que l’on pouvait penser, et nous donne une belle leçon. Je dirais que c’est une façon romantique de voir le monde, mais, toujours de manière moderne.

Au niveau du style graphique, par contre il y a des hauts et des bas. On a parfois des dessins très justes, très bien colorés et à d’autres moments on a des perspectives un peu brouillonnes, des corps trop déformés. ce que je veux dire par là, c’est que lorsque l’on se colle a un style, même si il est un peu plus simple que d’autres styles, il y a une certaine justesse à garder pour ne pas briser le rythme de la narration. (S’il vous plaît ne m’attaquez pas en justice, j’adore votre style Pénélope!! Mais, on sent parfois que vous étiez un peu fatiguée dans cette BD..) En effet comme j’ai fait des petites recherches, j’ai appris que cette BD a dû être terminée dans le rush, malheureusement..

En bref, à mon avis de super critique connaisseur de l’univers et des sept voix de la métempsychose, je trouve qu’il est dommage que cette histoire soit un peu bâclée sur certains points, mais, j’ai été assez agréablement surpris de cette nouvelle qui, rappelons le, fait tout de même deux cents pages et qui est dans l’air du temps. En gros je dirais que c’est quelque chose que l’on peut lire tranquillement, avec une part de réflexion, mais, ce n’est pas du Art Spiegelman ou du Baudouin. Pour le site de Boulet (Içi) et de Pénélope Bagieu () Merci de m’avoir lu et a bientôt cher lecteur!
Titre Français : La Page Blanche
Scénario : Boulet
Dessin : Pénélope Bagieu
Date de Sortie Française : 18 janvier 2012
Editeur : Delcourt
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